La riposte ne s'est pas fait attendre. Après avoir perdu une élection locale déterminante pour le succès de sa réforme de la santé, le président Obama a frappé fort sur un terrain très sensible dans l'opinion américaine : il a annoncé jeudi des mesures drastiques contraignant les banques à prendre moins de risque dans leurs activités les plus lucratives. Cette annonce inattendue a fait chuter en Bourse toutes les valeurs bancaires, y compris Goldman Sachs, qui a pourtant publié un profit 2009 historique. Les contours de la réforme seront précisés dans les prochaines semaines. Pages 2, 3 et 4 et éditorial page 13