Pourquoi pas

Par latribune.fr  |   |  293  mots
Pour les personnes de 65 ans et plus, qui ont besoin de liquidités, une solution peut être envisagée, à condition d'être propriétaire d'un bien immobilier : le prêt viager hypothécaire. Il permet d'emprunter entre 18 % et 67 % de la valeur d'expertise du bien immobilier en fonction de votre âge et de la situation du bien. Dans ce cas, pas de questionnaire de santé, pas d'étude des ressources. Seule importe la valeur du bien, estimée par Foncier Expertise, la filiale spécialisée du Crédit Foncier de France, premier établissement à pratiquer ce type de crédit en France avec « Foncier Réversimmo ». Aucun remboursement n'est dû, tant en capital qu'en intérêts, jusqu'au décès de l'emprunteur (ou à la vente du bien). C'est à ce moment que les comptes sont soldés : soit la succession rembourse la banque sur l'actif, soit elle se charge de la vente du bien hypothéqué pour se rembourser et reverse ensuite l'éventuel solde aux héritiers. Une solution certes pratique, mais peu développée en France et surtout très chère : le taux d'intérêt atteint 8,95 % au Crédit Foncier !Dans d'autres banques ou en passant par des courtiers, vous trouverez des prêts hypothécaires classiques jusqu'à un peu plus de 7 % sur 20 ans suivant la qualité du dossier. La nécessité pour l'établissement de porter l'opération pendant toute la durée du crédit et de se réassurer expliquerait que, malgré la baisse générale des taux, ces taux n'aient pas bougé. Le taux ne constitue pas pour autant un frein : 5.500 crédits hypothécaires sont souscrits par an au Crédit Foncier, des chiffres au-delà des espérances de l'établissement. P. E.