Les optimistes vantent la solidité de ces marchés...

Ne paniquez pas et tenez-vous prêts ! Tel est en substance le message adressé cette semaine aux investisseurs par Helen Zhu et Timothy Moe, de la banque Goldman Sachs. Après l'annonce surprise par la banque centrale chinoise d'un relèvement de ses taux d'intérêt, les deux analystes ont prévenu que les valeurs cotées à Shanghai et HongKong risquaient de perdre du terrain. Mais ils ont alors recommandé à leurs clients de profiter de « toute chute majeure du marché pour se positionner sur un rebond de moyen et long terme ». « Nous croyons que les résultats des entreprises sont robustes, que les valorisations sont raisonnables et que la hausse des taux pourrait en fait délester le marché d'un risque majeur », ont-ils précisé, faisant référence aux craintes de certains opérateurs sur une bulle immobilière dans l'ex-empire du Milieu.Que ce soit en Chine ou dans d'autres pays émergents, les analystes « taureaux », optimistes pour les marchés boursiers, sont bien plus nombreux que les pessimistes. « Les actions des marchés émergents ne font toujours pas l'objet d'un consensus bien que ces pays soient responsables de 70 % de la croissance économique mondiale », note Marino Valensise, responsable de la stratégie d'investissement de Baring Asset Management. « Actuellement, les fonds de pension américains ne consacrent que 1 % de leurs investissements aux valeurs émergentes contre 27 % pour les actions américaines et 13 % pour les actions internationales », constate le responsable. Or, celui-ci avertit que l'attitude des gérants changera « radicalement d'ici à cinq ans », ce qui prolongera le boom des places émergentes.« Les principaux moteurs des marchés émergents sont l'afflux de capitaux mais aussi l'avantage démographique, le rôle de la technologie, la hausse de la productivité et l'essor de l'éducation », remarque Ashraf El Ansary, gérant du fonds Emerging Markets Alpha Plus de JP Morgan. « La singularité des marchés émergents » et donc leurs qualités intrinsèques devraient désormais peser davantage dans la stratégie des investisseurs que « les problèmes structurels des économies industrialisées », estime Barclays Capital. E. C.
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