Immobilier  : comment peut-on obtenir facilement un crédit-relais  ?

Par latribune.fr  |   |  324  mots
Bonne nouvelle pour les acquéreurs réalisant une opération d'achat revente : les banques redeviennent plus souples pour prêter. En plein blocage du marché, fin 2008, elles avaient fermé le robinet des crédits-relais, craignant que les emprunteurs ne puissent revendre leur bien. La donne a changé. Elles ont, pour la plupart, abaissé leurs critères, notamment au niveau de la quotité prêtée. L'obtention d'un crédit-relais est devenue plus simple, à condition que le logement corresponde à une demande et qu'il soit mis en vente au prix du marché - même si certaines banques exigent encore l'expertise préalable du logement, et préfèrent qu'un compromis de vente soit déjà signé.Contrairement à un prêt classique, le prêt relais ne s'amortit pas : on rembourse uniquement les intérêts mensuellement, trimestriellement ou à la toute fin du prêt. Le capital, lui, est remboursé lors de la vente du bien. La durée maximale de ce type de prêt est souvent d'un an, renouvelable une fois. Quant au montant prêté, il représente 70 à 80 % du prix de vente. Formules « deux en un »En pratique, cependant, la plupart des banques proposent des formules « deux en un » ou « achat revente », dans lesquelles un crédit classique débute à la fin du prêt relais. Si la vente n'est pas réalisée au terme fixé, l'emprunteur devra louer son bien pour payer le crédit, accepter une forte décote pour le vendre ou transformer son crédit relais en crédit à long terme. Mieux vaut donc éviter le crédit relais lorsqu'on est en situation financière précaire, et que l'on détient un bien atypique, difficile à vendre. Un bon conseil : pensez au crédit relais mobilité Action logement (ex-1 % logement) au taux avantageux de 1,5 %. Il s'adresse aux salariés que leur travail contraint à déménager.Joël Boumendildirecteur général deACE, courtier en crédit