Perpignan capitalise sur son titre

Par latribune.fr  |   |  409  mots
RugbyLe titre de champion de France du Top 14 enlevé la dernière saison a regonflé Perpignan à bloc. « Le retour du bouclier cinquante-quatre ans après le dernier titre, c'est la récompense suprême au niveau sportif », se félicitait hier le président de l'Usap Perpignan, Paul Goze. Un titre qui, conjugué à l'arrivée de Dan Carter, a propulsé Perpignan dans une nouvelle dimension. « Il y a eu d'énormes retombées médiatiques au niveau national et international», indique le président. Avec un budget de 16 millions d'euros, l'Usap se situe à « la six ou septième place des clubs français », explique Paul Goze, qui admet que pour tenir le rang, « il faut transformer l'essai. Nous allons cravacher pour accroître le budget ». Le club s'est adjoint les services de Sportys, société spécialisée dans le marketing sportif, qui travaille notamment pour le Stade Français et la Ligue nationale de rugby. Sur les 16 millions d'euros de chiffres d'affaires de l'USAP, 2 millions proviennent de la vente de produits dérivés, 2 millions sont reversés par la Ligue de rugby au titre des droits télé, 2,7 millions sont issus de la billetterie et 2 millions sont versés par les collectivités, le solde (7,3 millions d'euros) étant issus des partenaires. « Nous en avons 400 avec ticket d'entrée à 2.000 euros », explique Paul Goze. Une place sur le maillotSportys va donc tenter de renégocier à la hausse les contrats de présence sur les tenues des joueurs. « La Ligue a accordé la présence d'un septième partenaire sur la tenue. Elle a été préréservée par Betclic (paris en ligne) pour les matchs de Coupe d'Europe à l'étranger. La place est libre pour la Coupe d'Europe en France et la moitié des contrats arrive à échéance en fin d'année », indique le patron de Sportys, Bruno Molinas, qui espère convaincre les partenaires de signer de plus gros chèques en échange d'une meilleure visibilité dans les médias. Perpignan compte comme partenaire principal Axa, mais travaille aussi avec Orange et Veolia. « Pour être sur une tenue, le prix démarre à 300.000 euros, mais être sur le devant du maillot coûte au moins un million d'euros », indique Bruno Molinas. Pour accroître son chiffre d'affaires, le club peut uniquement jouer sur les revenus du sponsoring. « Avec notre stade de 15.000 places, et nos 11.800 abonnés, nous avons des capacités limitées », indique Paul Goze. Sandrine C