Malgré les inquiétudes suscitées par la situation économique et politique au Portugal et en dépit de la dégradation des notes de trente banques espagnoles par l'agence Moody's, l'euro a rebondi face au dollar. Il a même momentanément refranchi le seuil de 1,42, sans pour autant se rapprocher du point haut de quatre mois atteint en début de semaine à 1,4250 dollar. Aux yeux des opérateurs, la crise de la dette souveraine qui secoue la zone euro et qui les occupent depuis maintenant plus de deux ans passe au second plan derrière les attentes de hausse des taux de la Banque centrale européenne dans quinze jours exactement. L'euro attire les capitaux simplement parce qu'il va très prochainement rapporter davantage, résume un opérateur en quête, comme ses homologues, de meilleurs rendements.