En coulisse

Par latribune.fr  |   |  288  mots
STRONG>Les salariés s'engagent davantage pour EADSLa deuxième enquête d'engagement (« Engagement Survey ») des employés d'EADS s'est terminée début novembre. Le groupe aéronautique a constaté un taux de participation « significativement amélioré » par rapport à l'an dernier : 80 % des employés ont donné leur opinion, contre une moyenne de 69 % en 2009. Toutes les divisions se situent au-dessus de 75 %. En 2009, les résultats de la première enquête avaient déclenché une crise de nerfs au sein d'EADS, tant les conclusions étaient mauvaises pour le groupe.Scor éthiqueLe conseil d'administration du groupe de réassurance Scor, présidé par Denis Kessler, vient d'introduire dans son règlement un chapitre intitulé « Loyauté et conflits d'intérêts » dans les droits et obligations des administrateurs. Chaque administrateur s'engage notamment, en cas de conflit d'intérêts avéré, à le notifier sans retard au président du comité des nominations et, à défaut dans un délai d'un mois, à démissionner de son mandat. La lecture du livre de Martin Hirsch, « Pour en finir avec les conflits d'intérêts », écrit suite à l'affaire Woerth-Bettencourt, n'a pas laissé insensible le monde de l'entreprise.PSA fait la fortune des consultantsDepuis l'arrivée de Philippe Varin à sa tête, le 1er juin 2009, le groupe automobile fait de plus en plus souvent appel aux cabinets de consultants. Souvent pour valider des solutions internes, se plaignent des détracteurs de la direction, qui fustigent des budgets « excessifs » et « pas forcément justifiés ». Alors que le constructeur proclame sans cesse qu'il veut réduire drastiquement ses coûts. Les esprits critiques assurent que Jean-Martin Folz, président de PSA Peugeot-Citroën entre 1997 et 2007, pratiquait peu, pour sa part, ces dispendieux cabinets de conseil.