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Par latribune.fr  |   |  281  mots
Apparemment indifférent aux affaires qui secouent ses actionnaires, Liliane Bettencourt en tête, L'Oréalcute;al se porte bien. En témoignent ses chiffres du premier semestre 2010. La marge d'exploitation du leader mondial des cosmétiques, à 17,3 % du chiffre d'affaires, retrouve les couleurs de la mi-2008, laissant derrière elle la mauvaise performance de l'année dernière (15,7 %). Dans son sillon, la marge brute augmente de 1,1 point, à 71,3 %. Réduction des coûtsLa réduction des coûts en tous genres (production, gestion des stocks, distribution et logistique), intensifiée pendant la crise, a donc payé. Mais ces efforts demandés aux salariés pourraient provoquer des remous sociaux à l'heure où les larges rétributions de François-Marie Banier, le photographe préféré de Liliane Bettencourt, se font jour.En attendant la branche luxe du groupe vit un retour en grâce. Sa marge passe de 12 % à 18 % entre les premiers semestres 2009 et 2010. La fin des investissements sur Yves Saint Laurent et le restockage des grands magasins, alliés à des innovations performantes (mascara Hypnôse ou parfum Trésor in Love de Lancôme) expliquent ce succès. La division professionnelle améliore la sienne de 19,1 % à 21,2 %, notamment grâce au succès de la coloration naturelle Inoa. La division grand public continue sur sa bonne lancée, à 20,7 % de marge. Elle n'a pratiquement pas subi la crise grâce à ses innovations accessibles (déodorants et crèmes visage Garnier) qui ont inondé les rayons des supermarchés européens et les pays émergents. Signe de la confiance retrouvée du groupe, les investissements en recherche et développement, qui n'avaient progressé que de 2,9 % sur la même période en 2009, augmentent de 7,6 %. S. L.