Si pour la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le grand emprunt « constitue le point d'aboutissement » des réformes lancées depuis 2007, il suscite toujours autant de questions du côté des universités. Pour preuve, les débats consacrés au sujet mercredi, en ouverture des Rencontres universités entreprises 2010 de l'AEF. Patrick Fridenson, professeur à l'EHESS a douté des effets du grand emprunt dans un contexte général de rigueur budgétaire et souligné la complexité des nombreux appels d'offres. Même Alain Juppé, coprésident de la commission du grand emprunt, a estimé que ce programme se « complexifiait ». Mais Thierry Coulhon, du commissariat général à l'investissement, a défendu ce « dispositif complet et cohérent », estimant qu « il faut donner des règles, mais pas trop précises ». C. J.

latribune.fr

26 Mai 2010, 23:22

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