Après les équipements, place aux initiatives d'excellence

Par latribune.fr  |   |  326  mots
La machine s'emballe. Alors que René Ricol, le Commissaire général à l'investissement traverse actuellement la France pour collecter les premières réponses aux appels d'offres pour les « équipements d'excellence » du grand emprunt, les postulants pour les « initiatives d'excellence » peuvent commencer à fourbir leurs armes et leurs argumentaires.En effet, la convention entre l'État et l'Agence nationale de la Recherche (ANR) relative à cette partie du grand emprunt est paru au « Journal officiel » ce dimanche. Dans la foulée, l'ANR a dévoilé ce lundi sur son site Internet la liste des appels à projets qui doivent permettre à ces initiatives de « faire de la recherche de niveau international un levier et un moteur, de faire émerger cinq à dix pôles pluridisciplinaires d'excellence d'enseignement supérieur et de recherche de rang mondial sur le territoire français ». Pour mémoire, sur les 35 milliards d'euros mobilisés au titre du grand emprunt national, 21,9 milliards seront dédiés à l'enseignement supérieur et à la recherche.La première tranche de cette action est dotée d'un budget de 4 milliards d'euros pour les années d'engagement 2010-2011. Les appels d'offres devront être déposés avant le 17 décembre. Le jury d'évaluation composé d'experts français et internationaux tranchera en juillet. L'enveloppe de la seconde tranche pour les années 2011-2012 est de 3,7 milliards d'euros. A titre de comparaison, le budget de l'action « équipements d'excellence » s'élève à un milliard d'euros. L'avenir de l'économieAprès ces initiatives, ce sera au tour des acteurs des filières industrielles puis de l'économie numérique, en particulier ceux appartenant au secteur de la nanotechnologie, de se mobiliser, la phase de concertation publique étant désormais terminée. Le comité de surveillance présidé par Alain Juppé et Michel Rocard fera un point d'étape le 5 octobre prochain sur l'état d'avancement des premiers projets et sur les sommes déjà investies pour assurer l'avenir de l'économie française. Fabien Piliu