Le Net n'est plus un tabou

Par latribune.fr  |   |  155  mots
Si les montres et la haute joaillerie, par définition très chères, sont les dernières à s'y mettre, les marques de prêt-à-porter, maroquinerie, chaussures et autres n'hésitent plus à vendre sur la Toile. Gucci a ouvert sa e-boutique dès 2002, Louis Vuitton et Bottega Veneta en 2005, suivis par Bonpoint, Sonia Rykiel ou Kenzo. Tous mettent en avant des collections en exclusivité, des produits plus personnalisés et se félicitent de relations plus directes avec le consommateur, qui leur permettent de le relancer. Avant eux, les sites tels que ventesprivées.com écoulaient déjà les fins de collections. « Nous allons jusqu'à vendre 10.000 pièces en quelques jours », se félicite le patron du site spécialisé luxe Anasand.com, Sven Lung. Et le phénomène n'est pas prêt de s'arrêter. Les ventes en ligne progressent en France de 27 % depuis le début de l'année. S. L.