En bref

Par latribune.fr  |   |  389  mots
L'assureur européen Allianz s'affiche comme un acteur de la consolidation. « Il y aura beaucoup d'opportunités ; nous les examinerons avec grand soin. Nous travaillons sur le long terme, et tant qu'on ne sait pas à quoi ressembleront les règles, tout mouvement d'ampleur paraît risqu頻, a déclaré à Reuters Paul Achleitner, membre du directoire d'Allianz, en marge du forum économique de Davos. Il n'exclut pas en revanche des achats mineurs si l'occasion se présente.Le courtier en assurances Aon prévoit une dégradation des risques politiques dans le monde en 2010, notamment liés à d'éventuels défauts sur la dette souveraine ou à une possible nouvelle flambée des cours des matières premières. Les risques dits politiques concernent les risques de conflits, de mouvements sociaux, d'émeutes, de non-remboursement de dette souveraine ou d'attentats.La ville de Rouen a renégocié des emprunts à risques souscrits par la précédente municipalité auprès de Natixis. Le litige portait sur deux swaps à échéance 2023, pour 23 millions d'euros. Un protocole d'accord prévoit la résiliation des contrats sans indemnité, la ville s'engageant en contrepartie à rembourser sur 10 ans à Natixis les gains dégagés par ces produits avant la crise, soit 3,6 millions. Rouen doit aussi renégocier avec Dexia.Un peu plus d'un an après le lancement par l'ONG The Climate Group de « principes climatiques », et leur adoption par Crédit Agricolegricole, HSBC, Munich Re, Standard Chartered Bank et Swiss Re, le premier rapport de suivi, réalisé par le cabinet PricewaterhouseCoopers et publié ce jour, estime que ces acteurs affichent une « bonne progression ». Par ailleurs, le gestionnaire d'actifs F & C Investment vient lui aussi d'adopter ces principes.Accusé d'avoir profité d'une information privilégiée en vendant à découvert, via un compte inscrit au nom de son père, 85.300 titres Infogrames le 7 février 2006 à la veille de l'annonce d'une forte chute du chiffre d'affaires trimestriel de la société, Brice Mari, analyste financier qui suivait la valeur, s'est vu infliger une amende de 60.000 euros par la commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers. La décision, en date du 19 novembre, a été publiée ce jeudi. En tant qu'analyste, le règlement général de l'AMF lui interdisait une telle intervention, tout comme le règlement intérieur de son employeur.