Giorgio Armani Privé Pour séduire une clientèle jeune, place à des vestes courtes aux couleurs lunaires, que l'on porte coordonnées à des pantalons ergonomiques à motifs jacquards (ton sur ton) ; proposés en crêpe de soie lamée ou matelassée. Pour les cocktails également, des robes de sirène avec des cascades d'organza, de volants, de gouttes de cristal Swarovski sous une pluie de paillettes. J. A.Worth L'historique maison de couture (créée en 1858) renaît de ses cendres grâce au styliste italien Giovanni Bedin. Au menu, huit pièces exceptionnelles réalisées avec les ateliers Lemarié. Ses mini robes-corsets, façon ballerines, ? en dentelles, rubans et broderies délicates ? sculptent la silhouette, marquent la taille et découvrent des jambes qu'on devine interminables. Notre coup de coeur. J. A.Chanel Une collection très « Première Dame » ? entre tailleurs pastels, fourreaux volantés des Ateliers Lesage et robes de mariage ? twistées de détails chromés et baroques. À retrouver sur les collants argentés, les boutons des vestes, les bottines à plate-forme Massaro couleur mercure et les mitaines en cuir. On aime la folie douce des coiffures et l'impertinence d'une cravate noire, portée sur une sublime robe de soie blanche. Très Karl. J. A.Jean Paul Gaultier L'enfant terrible de la mode prend tout le monde à contre-pied. Et c'est au son de « Mexico » de Luis Mariano que ses mannequins ont sorti le grand jeu mexicain avec des plumes, des franges et beaucoup de jean. Au final du show, des femmes végétales, en robes vertes, à bandelettes, façon feuilles de bananier ou bambou tressé, ont défilé sur la chansonnette d'Arielle Dombasle « Cucurucucu ». Viva Zapata ! I. L.

latribune.fr

28 Jan 2010, 23:56

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