Medef : qui pour succéder à Laurence Parisot ?

Les favorisPierre Gattaz, 53 ans, chef d\'entreprise, président du Groupe des fédérations industrielles (GFI), a décidé de se lancer avec ou sans le soutien de l\'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Son mot d\'ordre : le Medef doit faire œuvre de pédagogie économique auprès des gouvernants, des entreprises et des citoyens. Il souhaite redonner la parole aux chefs d\'entreprises et réunir toutes les forces patronales, fédérations et territoires.Lire ici son programmeGeoffroy Roux de Bézieux, 50 ans, chef d\'entreprise - il dirige Virgin mobile - ancien président de Croissance Plus et de l\'Unedic, est plutôt marqué « services » mais entretient de bonnes relations avec l\'UIMM. Son ambition pour le Medef ? Pour que la France sorte par le haut de la crise, il souhaite que le mouvement fasse la promotion d\'une politique de l\'offre, qu\'il soit une véritable force de proposition, et non plus une institution qui agisse en réaction. Les outsidersJean-Claude Volot, 64 ans, chef d\'entreprise - il en a créé plus d\'une vingtaine - , a bâti sa notoriété publique lors de son passage très \"bruyant\" à la médiation des relations interindustrielles. Il souhaite dépersonnaliser la fonction de président du Medef pour favoriser une logique d\'équipe. Il prône la responsabilisation des entrepreneurs, un Medef qui s\'attache à soutenir le développement économique des entreprises et la diffusion d\'une nouvelle approche du management des salariés.Lire ici les détails de son projetThibault Lanxade, 42 ans, chef d\'entreprise, avait déjà tenté sa chance en 2007. Son programme tient en six points. Il souhaite notamment redonner la parole aux Medef territoriaux afin que le mouvement puisse enfin se rapprocher de sa base. Ce recentrage effectué, le Medef pourra alors se concentrer sur les vraies préoccupations des entreprises, notamment dans le domaine de fiscalité, de la simplification administrative.Lire ici les détails de son projetHervé Lambel, 47ans, co-fondateur du Créateurs d\'emplois et de richesse en France (CERF). Il souhaite notamment « faire plus de place aux branches professionnelles, afin de rendre accessible le syndicalisme patronal à tous les entrepreneurs ». Il est notamment favorable à une réforme profonde de la représentativité patronale, à la suppression de la TVA interentreprises et au remplacement de l\'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par  l\'\'investissement solidaire de fortune\" au service de l\'investissement, de l\'activité, de l\'équilibre budgétaire et favorable aux contribuables.Lire ici son portrait Les candidats attendusPatrick Bernasconi, 57 ans, chef d\'entreprise, président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), fit partie des proches de Laurence Parisot jusqu\'à ce qu\'il prenne tout récemment ses distances. Homme de consensus, il a mené pour le Medef les négociations sur la sécurisation de l\'emploi. Il peut faire la synthèse entre les PME et les grands groupes.Frédéric Saint-Geours, 62 ans, dirigeant d\'entreprise - il a quitté récemment son poste de directeur des marques de PSA pour devenir conseiller du groupe - président de l\'UIMM, pourrait se lancer dans la course dans les prochains jours. Avec Pierre Gattaz, il serait l\'autre représentant « naturel » de l\'industrie.  
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