Laurence Parisot en 5 dates-clés... et quelques phrases choc

Le Medef ferme la porte à une réélection de Laurence Parisot. Mais comment celle qui est encore la patronne des patrons français jusqu’au mois de juillet en arrivée là ? Retour sur son parcours en 5 dates-clés et quelques perles. 1990 : L’héritière Parisot à la tête de l’IfopEn 1990, cette diplômée de Sciences Po née en Haute-Saône entre au capital de l’Ifop, détenu en majorité par Jérôme Seydoux. Elle prend 10%, les meubles Parisot, l’entreprise familiale 41%. Elle devient également PDG de l’institut de sondages. Huit ans plus tard, sa participation monte à 75% et, en 2002, elle hérite de l’entreprise montée par son père, Optimum, qui fabrique des portes de placard. 5 juillet 2005, une femme à la tête des patronsDeux ans après son arrivée au comité exécutif du Medef, Laurence Parisot en prend la tête, succédant à Ernest-Antoine Sellières. Elle est la première femme à occuper ce poste. Fin 2007, L’affaire de la caisse noire de l’UIMMEn 2007, un séisme frappe la puissante fédération de la métallurgie, l’UIMM. Une enquête de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy révèle l’existence d’une “caisse noire“ et de retraits de fonds en liquide pendant des années. Denis Gautier-Sauvagnac, son président d\'alors est accusé d’avoir détourné 16,5 millions d’euros entre 2000 et novembre 2007. Il est également accusé de “travail dissimulé“. Laurence Parisot était-elle au courant de ces pratiques ? l’ancien président de l’UIMM, Daniel Dewavrin avait affirmé que c’était le cas. Ce a quoi la principale intéressée avait répondu par une plainte en diffamation, mais elle a été déboutée. 2010 – Majorité écrasante pour sa réélectionAprès un premier mandat, Laurence Parisot, seule candidate à sa propre succession est réélue… avec 93,5% des voix. Ses opposants d’un temps, Geoffroy Roux de Bézieux, déjà, mais aussi Thibault Lanxade (PDG d’Aqoba) et Sophie de Menthon (alors présidente du mouvement Ethic), ont tous jeté l’éponge. Janvier 2013 – Parisot veut changer les règles du jeu au MedefA la mi-janvier, la présidente du Medef demande la saisine du comité statutaire de l’organisation patronale pour étudier une réforme des statuts. Il s’agit de faire autoriser davantage que deux mandats pour le ou la président(e) et surtout d’“harmoniser” la durée des mandats pour que le second dure non plus 3 ans mais 5. Le 2 mars, Laurence Parisot fait un nouveau pas en se déclarant ouverte à une nouvelle candidature dans un entretien au Monde. Le 18 du même mois, un comité statutaire se prononce en faveur d’un changement des règles du Medef qui lui permettrait de se porter à nouveau candidate. Mais, ce 28 janvier, un vote du comité exécutif sonne la fin de la partie pour Laurence Parisot.Au cours de ses deux mandats, Laurence Parisot a habitué les médias à ses petites phrases choc. “La liberté de penser s’arrête là où commencer le code du travail”, affirme-t-elle en 2005, à la suite de son élection à la tête du Medef. Quelques mois plus tard en marge de l’université d’été du Medef, elle lance : “la, vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?“Sur le même ton: \"la précarité est une loi de la condition humaine\", affirme-t-elle aussi. \"L\'état de jeune , c\'est un passage, une maladie dont on guérit\' \", lachait Laurence Parisot dans une interview à La Tribune du 16 janvier 2006. 
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.