Dans l'association Unis-Cité de Marseille, qui a recruté 50 ...

Par latribune.fr  |   |  285  mots
Dans l'association Unis-Cité de Marseille, qui a recruté 50 jeunes cette année, les volontaires rendent les loisirs accessibles aux personnes handicapées. Ils aident les enfants handicapés à s'insérer dans les centres aérés et permettent aux personnes handicapées physiques d'aller à la plage et de s'y baigner. Sarah Benabdesselem, 21 ans, s'est engagée au service civique en juin. Pour cette jeune Marseillaise des quartiers difficiles, trouver un emploi n'est pas forcément facile?: « Quand on voit sur le CV que je suis une fille des quartiers, en général, il n'y a pas de suite. » Alors le service civique était une bonne alternative avant de rentrer dans la vie active. La rémunération de 540 euros par mois aide à convaincre?: « Je pensais que c'était du bénévolat, explique Sarah. Quand j'ai appris qu'il y avait une petite indemnité, ça m'a encore plus poussée à poser ma candidature. » Pour elle, aider les personnes handicapées résonne comme une évidence. Elle souffre d'une maladie orpheline qui l'a forcée à être souvent hospitalisée. « Je comprends ce qu'ils ressentent, confie Sarah. Il faut faire changer les mentalités. Malgré le handicap, on est tous pareils. » Cette philosophie règne aussi au sein de son équipe de volontaires?: « On a des parcours et des âges très différents, mais on est logés à la même enseigne, raconte-t-elle. Avec Unis-Cité, je ne suis pas une personne malade, ils me font confiance. » Sarah sait déjà ce qu'elle veut faire à la fin de son service civique dans un an? : éducatrice auprès des enfants handicapés. A. C.« Une bonne alternative avant d'entrer dans la vie active »Sarah BenabdesselemVolontaire service civique à Marseille