La MGEN en perte à cause de la hausse de la taxe CMU

Par latribune.fr  |   |  320  mots
Dans un contexte de «réduction sans précédent des effectifs de l'éducation nationale», qui a perdu 13,5000 postes en 2009, la Mutuelle générale de l'éducation nationale (MGEN) se félicite d'être parvenue à gagner l'an dernier 24.000 adhérents, portant sa «population mutualiste» à 2,95 millions de membres, pour un total de 3,44 millions de personnes protégées. Mais cette belle résistance ne lui aura pas suffi à équilibrer ses comptes, dans le rouge comme en 2008. Le déficit 2009 s'élève ainsi à 39,6 millions d'euros, malgré des cotisations en hausse de 22 %, à 1,65 milliard. Il faut dire que la mutuelle des enseignants, confortée dans ce statut par son référencement officiel par le ministère de l'Education national depuis 1er juillet, avait fait le choix de ne pas répercuter dans ses tarifs l'augmentation de la cotisation pour la Couverture maladie universelle (CMU), qui lui a coûté 43,6 millions l'an dernier. La MGEN a précisé avoir voté pour 2010 un budget à l'équilibre. La mutuelle, qui s'est renforcée en prévoyance en décidant d'assurer en direct le risque lié au décès, précédemment couvert par CNP Assurances, a ainsi dopé son chiffre d'affaires de 170 millions...et alourdi ses provisions techniques de 102 millions. Cette évolution explique d'ailleurs l'essentiel de la dégradation ? toute relative ? de la solvabilité de la MGEN, puisque la couverture de la marge recule de 653 % fin 2008 à 521 % fin 2009. Revenant sur le projet d'union mutualiste de groupe (UMG) avec les mutuelles de la fonction publique MNT, MNH, MGET et MAE, le président, Thierry Beaudet, a précisé qu'il visait à «concilier les identités respectives» de ses membres et leurs «affinités communes», à renforcer leur «assise financière» et à «développer des synergies opérationnelles». La MGEN vise un démarrage opérationnel de l'UMG dans le courant de l'année prochaine. B.J.texte d'exergue habillé et appliquersur-lignage exerguecolfineGeris ia vitatam sil habeffremO