Au cours de la campagne électorale de 2007, Nicolas Sarkozy s'était engagé à baisser de quatre points les prélèvements obligatoires (soit 75 milliards d'euros), pour les ramener à 40 % du PIB. Cet engagement a vécu, puisque, selon les dernières prévisions de Bercy, les prélèvements seraient, en 2012, revenus à leur niveau de 2007, soit 42,9 % du PIB. Bien sûr, la crise est passée par là, pourra mettre en avant le président. Toutefois, elle a plutôt eu un impact négatif sur les recettes, faisant en fait baisser le taux des prélèvements à 41,6 % en 2009. Diminuer de quatre points les prélèvements aurait imposé, pour éviter un creusement du déficit, une véritable remise en cause du modèle social français. I. B.