Les bonnes affaires de BMW

Par latribune.fr  |   |  250  mots
Pour BMW, dont les affaires n'ont jamais été aussi florissantes, l'indépendance reste à l'ordre du jour. Seuls des accords de coopération technique sont envisagés tels que ceux initiés avec PSA pour partager des investissements dans le développement d'organes mécaniques - en l'occurrence, des moteurs. Le groupe français est également un tenant de ces coopérations techniques. Il en va ainsi de l'étude et de la fabrication en commun de monospaces et d'utilitaires avec le groupe Fiat, du design et de la production de petites voitures avec Toyota (Peugeot 107, Citroën C1 et Toyota Aygo), de moteurs Diesel avec Ford Europe. Si une alliance capitalistique avait été un moment envisagée avec Mitsubishi, partenaire pour le cross-over 4007 ou C-Crosser, sa finalisation s'est finalement heurtée à un veto de la famille Peugeot. S'il est un groupe qui poursuit solidement sa croissance en avançant régulièrement ses pions, c'est bien Volkswagen. Déjà présent sur tous les marchés du monde, à tous les niveaux de gamme à travers ses dix marques (Volkswagen, Audi, Skoda, Seat, Bentley, Bugatti, Lamborghini, Porsche), il vient de réaliser une véritable affaire en se portant acquéreur de 19,9 % de Suzuki, spécialiste des petites voitures économiques et, surtout, leader sur le marché indien avec la marque Maruti Suzuki dont les ventes viennent de dépasser 100.000 unités sur le seul mois de juillet ! Volkswagen vient donc de mettre le pied sur un des marchés les plus prometteurs.