En matière de réforme du secteur financier, le G20 s'engage à mettre « pleinement en oeuvre » les normes de Bâle 3, les recommandations du Conseil de stabilité financière (CSF) sur les dérivés de gré à gré et la réduction de la dépendance vis-à-vis des agences de notation. Surtout, il dresse la feuille de route du CSF pour 2011. D'ici octobre, ce dernier devra avoir achevé ses travaux sur les établissements financiers dits « systémiques » (grandes banques concernées, supervision renforcée, outils de résolution des crises et d'accroissement de la capacité d'absorption des pertes). Il devra présenter avant l'été ses recommandations, en matière de système bancaire non régulé.

Principes de rémunérations

Le CSF dirigé par Mario Draghi doit aussi identifier les problèmes dans l'application des principes de rémunérations (G20 de Pittsburgh). Et avant octobre, l'OCDE et le Conseil de stabilité financière devront en outre avoir développé des principes de protection du consommateur. Le trading à haute fréquence est lui aussi en ligne de mire : d'ici à mi-2011, les régulateurs des bourses mondiales devront formuler des recommandations pour « atténuer les risques engendrés par les évolutions technologiques les plus récentes ».