Natixis est repassé dans le vert en 2010

Par latribune.fr  |   |  331  mots
Copyright Reuters
Natixis affiche un bénéfice net 2010 de 1,732 milliard d'euros contre une perte en 2009. Le quatrième trimestre est également supérieur aux attentes du marché.

Natixis renoue avec les bénéfices en 2010. La banque a annoncé ce mercredi dans un communiqué un bénéfice net 2010 de 1,732 milliard d'euros contre une perte de 1,388 milliard en 2009.

Au quatrième trimestre 2010, le résultat net est supérieur aux attentes. Il ressort à 442 millions d'euros contre 305 millions attendus par les analystes selon l'agence Reuters.

Le groupe reprend le versement de dividende. Il va proposer le paiement un dividende de 0,23 euro par action en 2011 au titre de l'exercice 2010.

La banque a déclaré qu'elle anticipe un ratio de fonds propres durs supérieur à 8% dès 2013 dans le cadre de Bâle III sans appel au marché.

Le marché a apprécié.

Dès l'ouverture de la place parisienne le titre s'est adjugé la plus forte hausse du CAC 40. A 10h00, l'action progresse de 3,46 %, portant son gain depuis le début de l'année à près de 22 %.

Au quatrième trimestre 2010, le résultat net est supérieur aux attentes. Il ressort à 442 millions d'euros contre 305 millions attendus par les analystes selon l'agence Reuters. Sur l'ensemble de son exercice 2010, avec des revenus de 6,5 milliards d'euros, Natixis dépasse son propre objectif de six milliards d'euros de produit net bancaire. Par ailleurs, le résultat net fait ressortir un bénéfice de 1,732 milliard d'euros contre une perte de 1,388 milliards en 2009.

Le groupe, détenu à près de 72% par BPCE (Banque populaire - Caisse d'épargne), reprend le versement de dividende. Il va proposer le paiement un dividende de 0,23 euro par action en 2011 au titre de l'exercice 2010, assorti d'une option de paiement en action afin de pouvoir renforcer ses fonds propres dans la perspective des nouvelles règles prudentielles du comité de Bâle. Elle redit néanmoins ne pas avoir besoin d'augmentation de capital pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires, affirmant être en mesure de dégager un ratio de fonds propres durs ("core tier one") supérieur à 8% à compter de 2013, date d'entrée en vigueur de Bâle III.