L'AFG fête ses cinquante ans

Confiant sur le développement de l'industrie, Paul-Henri de La Porte du Theil, le président de l'AFG, s'inquiète de certains dossiers à court terme.
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L'AFG (association française de la gestion financière) tient, ce mardi, son assemblée générale. Si rien de particulier n'est inscrit au programme du jour, hormis le renouvellement d'un tiers de ses administrateurs, cette AG revêt toutefois une note particulière puisque l'association fête ses 50 ans.

Si certaines dates ont marqué l'évolution de cette industrie, Paul-Henri de La Porte du Theil, président de l'AFG, relève aussi « la montée en puissance des sociétés de gestion françaises au niveau mondial avec, aujourd'hui, quatre acteurs parmi les 20 premiers au monde ». Et d'ajouter : « Il y a une notoriété internationale dans toutes les disciplines comme le montre les succès récents de gérants français, notamment entrepreuneuriaux. » La France est d'ailleurs leader en gestion financière en Europe avec 2.656 milliards d'euros d'encours.

Financement des retraites

L'évolution de la régulation marque aussi ce demi-siècle. A court terme, deux points préoccupent le président : la partie commerciale de la directive MIF et la problématique du « level playing field » et du «shadow banking ». Sur le premier, « il est prématuré de faire une nouvelle étape alors qu'on sort à peine de la première », indique Paul-Henri de La Porte du Theil. « Si MIF 1 est bien appliquée, MIF 2 serait inutile sur certains points. Ce n'est pas le mode de distribution qui doit être discuté mais la façon dont opère le distributeur qui doit être contrôlée », ajoute-t-il. Quant au second point, au regard de la nouvelle classification des fonds monétaires, il trouve inacceptable que ces produits soient assimilés à du « shadow banking ». De même pour les hedge funds.

Mais à moyen et long terme, Paul-Henri de La Porte Du Theil reste confiant. « Le financement des retraites poussera à se constituer une épargne via la gestion collective. De même, pour les infrastructures, il faudra trouver des investissements longs intermédiés par les sociétés de gestion. Enfin, la croissance de la richesse des individus entraîne des besoins en gestion, de produits », conclut le président.

 

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