Un nouveau président pour la Prefon

Pascal Renaud (CFDT) succède à Philippe Soubirous (FO)
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Philippe Soubirous (FO) a quitté la présidence de la Préfon (Caisse Nationale de Prévoyance de la Fonction Publique) le mardi 24 janvier 2012, après 4 années d'exercice. Suivant le principe de présidence tournante instauré entre les quatre organisations syndicales de fonctionnaires qui ont créé la Préfon (CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO), il est remplacé par Pascal Renaud, issu de la CFDT.
Décrit par son prédécesseur comme un homme « droit, rigoureux et déterminé », Pascal Renaud, déjà président de la Préfon de 1996 à 1999, entend, dans un contexte économique et social tendu, poursuivre les actions et les efforts d'adaptation et de renouvellement de l'association.

« Si la présidence de la Préfon est tournante, l'action de ses présidents successifs s'inscrit dans la continuité, car les choix et les orientations de l'association résultent d'un consensus que les quatre organisations syndicales qui l'ont fondée ont toujours su rechercher dans sa conduite, par-delà leurs différences », annonce Pascal Renaud en ouverture de son discours.
Il précise que c'est aussi et nécessairement « les éléments de contexte qui vont fonder les choix et les orientations à mettre en ?uvre ces prochaines années».

Parmi les orientations évoquées, le nouveau président a à c?ur de poursuivre et de réaffirmer le rôle d'écoute, de transparence et de conseil auprès des affiliés de Préfon retraite ainsi que les valeurs de l'association : « solidarité, progrès social et égalité ». « L'existence de la Préfon n'a de justification que dans la défense et la représentation des affiliés au régime de retraite », précise le nouveau président.


Amorcée fin 2011, avec la signature d'une charte en matière d'investissements socialement responsable (ISR) et le partenariat avec Colisée Patrimoine Group qui propose aux affiliés des solutions d'hébergement en cas de survenue de la dépendance, la démarche sociale et sociétale du régime tend à se développer. « [Nos affiliés] sont légitimement en droit d'attendre que [les rentes garanties] évoluent au moins à hauteur de l'inflation. C'est pourquoi, il nous paraît nécessaire d'engager une réflexion d'ensemble avec les co-assureurs, les pouvoirs publics et les autorités de tutelle pour mieux adapter la règlementation qui nous est applicable et pour favoriser une gestion financière dynamique, permettant la valorisation régulière des rentes, gage de notre développement », conclut-il.
 

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