Pour Sarkozy, un ouvrier est un électeur

Par Le blog business d'Olivier Provost  |   |  165  mots
Après Alstom, il se penche sur le dossier des Chantiers de l'Atlantique, en misant sur la reconnaissance des milliers de salariés.

Quand Nicolas Sarkozy a participé activement au sauvetage d'

Alstom

il y a cinq ans, il savait que cela pouvait se révéler porteur politiquement. Il l'a vérifié ensuite en allant visiter les usines du groupe et en y mesurant le niveau élevé de sa popularité. Il avait ainsi gagné des dizaines de milliers d'électeurs supplémentaires.

Il essaie aujourd'hui de rééditer l'expérience avec une ex filiale d'

Alstom

, les Chantiers de l'Atlantique, vendus d'abord au norvégien Aker Yards qui vient de les céder au sud-coréen STX. Il vient de s'y rendre pour rassurer les salariés et leur confirmer que l'Etat va entrer au capital, d'abord à hauteur de 8% puis avec la minorité de blocage à 33% une fois récupéré les 25% encore détenus par

Alstom

.

De quoi espérer gagner des milliers d'électeurs et renforcer son image de défenseur de l'industrie française même si cela agace les opposants à l'intervention de l'Etat dans la vie économique.