"L'Europe est en crise parce qu'elle consomme mais ne fabrique plus"

L'analyse de la crise de la dette en Europe ne peut être faite sans prendre en compte la confrontation des Etats-nations la formant, estime Max Gallo. Une interview par notre partenaire suisse Le Temps de ce "souverainiste" sur les maux frappant actuellement la zone euro.
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Le Temps : comment avez-vous analysé le résultat du sommet européen des 8 et 9 décembre ?

Max Gallo : il reflète une prise en compte partielle, mais effective de la réalité. Le Traité de Maastricht a notamment été complété en réglant, d'une manière dont on peut discuter, la question de la Grande-Bretagne, qui était à la fois présente et absente. Autre avancée, la question de la gouvernance économique avec l'inclusion de sanctions quasi automatiques. Surtout, on laisse jouer à la BCE un rôle discret mais réel en accordant des prêts de 36 mois aux banques à un taux d'intérêt de 1%. Ce dernier point est à peu près le seul positif, car on peut penser que ce jeu de la BCE permettra des rachats de dette souveraine. Par ce biais, on pourra se fixer sur la croissance et pas seulement - c'est le principal reproche à cet accord - sur la rigueur budgétaire. Mais tout cela est mobile, complexe, ambigu et imparfait et ne résout pas la question de l'origine de la crise.

- Où voyez-vous l'origine de la crise ?

- Je suis très sensible à l'argumentation de Martin Wolf (chroniqueur au Financial Times, ndlr) qui met l'accent sur les déséquilibres des balances commerciales. Les pays qui souffrent le plus de la crise ne sont pas ceux qui ont les déficits budgétaires les plus marqués, mais ceux dont la balance commerciale est la plus déficitaire. C'est là que se situe l'origine de la crise: l'Europe est consommatrice en dernier ressort et ne fabrique plus. Les zones productrices se sont déplacées vers l'Asie. On ne sortira de la crise que si l'on recommence à produire mais avec une productivité accrue, ce qui suppose du temps et de grands bouleversements économiques dans les pays de l'Union européenne. Il ne faut pas non plus négliger dans cette analyse des causes de la crise la guerre des monnaies. C'est une réalité entre d'une part le dollar qu'on peut imprimer à satiété grâce à la Fed, la livre sterling qui bénéficie de la politique de rachat de dettes de la Banque d'Angleterre et l'euro d'autre part. Cette guerre, consciente ou pas, reflète la volonté de faire exploser l'euro de la part des Anglo-Saxons.

- Qu'en est-il des divergences entre les Européens ?

- Il faut aussi prendre en compte la question de la position de l'Allemagne qui met l'accent sur le rôle très important des histoires culturelles dans la crise. Il existe une culture des pays méditerranéens, de la France et de l'Allemagne, qui peut-être s'enracine dans le protestantisme. Rappelez-vous Luther: il protestait contre les indulgences, l'inflation des indulgences et de la permissivité. J'ai été frappé par une phrase du ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, déclarant qu'il faut que les pays occidentaux apprennent à envisager une limitation de la croissance. Cela ajoute à la complexité du problème. Au final, le sommet n'est ni la victoire de l'Allemagne sur la France, ni l'inverse. Les deux ont réellement fait des pas dans la direction l'un de l'autre. Ils sont embarqués dans le même bateau.

- Le retrait de la Grande-Bretagne constitue-t-il un drame ?

- Il ne faut pas oublier que c'est une île et que, de ce fait, elle s'est toujours tenue à l'écart du continent. Elle ne s'est impliquée que contrainte. Elle va pouvoir continuer à participer aux réunions et soumettre des propositions. Je ne doute pas qu'elle conduise, comme l'ont dit certains observateurs, à une véritable guérilla juridique à l'intérieur des institutions européennes. En même temps, que l'on soit souverainiste ou non, il faut être pour la construction d'une Europe puisqu'il y a une civilisation commune, des intérêts communs et un marché énorme. Nous sommes une zone riche: ne pas être capables de nous mettre d'accord est un scandale historique. Mais je n'oublie pas ma vocation souverainiste: on ne peut pas faire comme si les nations n'existent pas. Il faut à la fois les faire converger, tout en se rappelant qu'on ne peut pas faire fi dans la construction européenne du rôle des nations, des élus de ces peuples et donc des gouvernements. D'où l'importance de l'intergouvernementalisme.

- L'Europe doit faire face à une autre menace: la montée en puissance des grands pays émergents...

- On revient à la question du déficit de la balance commerciale. Le monde bascule vers ces pays émergents. L'Europe a intérêt à trouver une solution, mais la menace n'est pas celle qu'on craignait de la part des Soviétiques: une menace militaire, d'occupation, de changement de régime. La Chine, l'Inde ou le Brésil veulent que l'on achète leurs produits, mais pas installer leur drapeau place de la Concorde.

- La menace économique n'est donc pas si importante ?

- Elle est extrêmement importante. Si nous voulons rester une zone démocratique de niveau de vie élevé, elle exige que l'on résolve les crises. Mais aussi que l'on pense à la croissance et que l'on accentue la convergence. Il faut aussi que l'on prenne des décisions à la majorité qualifiée, plutôt qu'à l'unanimité. Car, n'oublions pas un élément essentiel des motifs de la crise: on ne peut pas prendre des décisions à 27. On voit immédiatement resurgir les intérêts nationaux. Le terme peut paraître extrême mais il faut un putsch franco-allemand dans lequel on ose dire: oui, nous sommes les deux grandes puissances de cette région, nous discutons, nous arrivons à un compromis, nous l'imposons aux autres et, s'ils ne sont pas d'accord, ils partent. Or, c'est ce qui est arrivé et c'est le seul moyen d'avancer. Ce n'est pas possible si l'on considère que, formellement, Malte ou la partie grecque de Chypre ont autant de poids dans un vote qu'une autre puissance.

- Dans les autres exemples de crises européennes, est-ce qu'il y a des éléments qui donnent un espoir de déblocage ?

- Oui. Malgré le regain du discours national, l'espoir de déblocage réside dans le fait que tout au fond, les citoyens de l'Europe savent bien que leur intérêt est quand même de rester unis. C'est vrai dans tous les pays. Il y a un désir d'Europe, même s'il ne peut exister qu'à la condition que les spécificités nationales soient préservées. C'est là toute la difficulté. On a entendu pendant des décennies le discours assurant que les nations sont obsolètes et qu'il faut construire les Etats-Unis d'Europe. Puis Jacques Delors a parlé de la fédération d'Etats-nations et, aujourd'hui, on parle de l'intergouvernemental, ce qui montre que l'on a pris conscience de l'importance de ce fait national. Il faut combiner le sentiment naturel d'un mélange pour les nouvelles générations et le respect d'une histoire et de l'existence d'un sentiment national fort.

- Un économiste disait récemment: il ne faut pas oublier le rôle de vigie qu'ont joué les marchés car finalement ce sont eux qui ont poussé les politiques à trouver des solutions à la crise. Partagez-vous ce point de vue ?

- Non, parce que cela signifierait que les marchés ne sont que des observateurs objectifs ou des vigies dans un phare, observant les marrées. Ils constituent au contraire des acteurs majeurs de la situation économique et financière. Ils cherchent des bénéfices. Ils sont très heureux de voir que la BCE va prêter de manière illimitée aux banques à une durée de 36 mois, ce qui leur permettra de prêter ensuite aux Etats en réalisant un gain. Les marchés, les banques, sont partie prenante du jeu financier. Il ne faut pas laisser détruire le système bancaire et le renflouer si nécessaire. Mais la régulation, le rôle des Etats, puisque les institutions européennes n'y parviennent pas, est capitale.

A lire sur le site du quotidien Le Temps en cliquant ici

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Commentaires 58
à écrit le 17/02/2012 à 8:20
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ARRAS- 62 le 17.Février.2012 Bonjour Tout a fait d'accord avec Monsieur Max GALLO ,en effet l'Europe est en crise parceu'elle consomme,mais ne fabrique plus

à écrit le 18/01/2012 à 12:26
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L'euro est mort vive le nouvel euro...dans 20 ans L'euro ne peut pas être la monnaie commune quotidienne et unique de pays qui sont aussi divergents sur le plan économique et si différemment efficaces ou puissants. Moralité quand la bulle immobilière...

à écrit le 18/01/2012 à 9:02
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Il me semble que ce qui penalise bcp l'Europe et penalisera a terme meme la Chine est l'absence de resources naturelles. Celles-ci deviendront necessairement plus cheres car plus rares et prendront une part de plus en plus importante ds la valeur d'u...

le 19/01/2012 à 10:31
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Oui et non, oui si on continue a privillegier la rente de situation de EDF; Total et consort.... Non si on prend enfin la mesure qu il faut se lancer dans la Hight tech et les Clean tech. Pznneau photovolatique individuels, recuperations des eaux de ...

le 19/01/2012 à 10:39
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Dans le même ordre d'idée nous rappeler qu nous avons parmis les plus grand reseaux fluviaux et feroviere d europe... qu attend t on pour en faire une force??? Si ces Mrs de la SNCF ne se mettent pas perpetuellement en greve pour le rail on peut y d...

à écrit le 17/01/2012 à 14:43
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Le parcours atypique de Max Gallo dans le contexte technocratique et de nomenklatura française impose un respect certain, cet homme a un parcours exceptionnel et donc son avis, son analyse doivent naturellement être prisse en compte avec beaucoup d'a...

à écrit le 16/01/2012 à 22:21
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On croit rêver. Comment peut-on encore "produire" en France en 2012 ? Certes nos monarques produisent, voire commettent, chaque jour de nouvelles taxes. Leur imagination en la matière n'a d'ailleurs pas de limites. Tout comme leur enrichissement pe...

à écrit le 15/01/2012 à 21:56
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Je reviens sur la fuite industrielle et notre savoir faire en matière de haute technologie : Un exemple qui illustre bien l'incompétence de notre classe politique quand elle aurait des leviers à sa disposition pour éviter le pire ( nonobstant Jospin...

à écrit le 15/01/2012 à 18:54
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L'Europe ne fabrique plus ? alors la Grande Bretagne non plus , les USA non plus . C'est pas nouveau . L'Europe reste encore aujourd hui la premiere economie du monde avec 17 000 milliard de PIB , contre 13 pour les US . Arretons le catastrophisme , ...

le 17/01/2012 à 18:50
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Qui peut croire à cela ...

le 18/01/2012 à 22:10
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Moi !!! arkooo a tout a fait raison , donc un peu moins de politique libérale nounouille (politique de l'Euro fort ET politique d'ouverture des frontières a tous vents) et un peu plus de pragmatisme économique. Pour la France un peu plus de compétit...

à écrit le 15/01/2012 à 17:57
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On apprend à tous les étudiants qu'une entreprise qui ne crée pas de valeur ajoutée est condamnée à mourir car on ne prête pas à une entreprise uniquement pour financer ses frais de fonctionnement. Les pays européens sont dans la même situation : les...

à écrit le 15/01/2012 à 13:04
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Simple paradoxe ,pour l'avoir vécu ; savez vous quelle est la différence entre le patronat français et le patronat allemand ? D'abord le patronat allemand ,celui crée son industrie et sa rentabilisation a long terme ,il fait rentrer les bénéfices dan...

à écrit le 15/01/2012 à 12:40
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Comment voulez-vous avoir une croissançe qui monte sans que les industries reviennent en FRANCE, le pouvoir d'achat pour un ouvrier est défiçitaire, peu à peu la FRANCE va faire partie des pays dit pauvre.

à écrit le 15/01/2012 à 12:18
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Le problème de notre civilisation française et européenne réside dans le dénigrement du monde des ouvriers et employés, depuis la fin des années cinquante tous les fils et filles de bonne famille petit commerçant, ou agriculteurs aisés s'échinent par...

à écrit le 15/01/2012 à 12:02
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Et aussi parce que des politiciens de droite et de gauche incapables nous ont mene au bord du precipice dont un certain Max Gallo qui a ete communiste, socialiste, fondateur d'un parti et qui se reclame du Gaullisme mais qui n'a jamais tire dans aucu...

à écrit le 15/01/2012 à 10:58
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éh oui , pas difficile à comprendre : c'est comme Un Particulier qui dépense plus qu'il ne gagne et qui s' endette en empruntant pour financer ses dépenses ! Et pourtant , il y a encore beaucoup de français qui croient que cela peut continuer ... Leu...

le 17/01/2012 à 12:48
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ou font confiance à la droite qui mène exactement la meme politique de non reduction du train de vie de l'etat.

à écrit le 15/01/2012 à 9:50
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L'Europe se désindustrialise: certes, mais en France, ce phénomène est particulièrement flagrant. L'organisation gouvernementale en est politiquement le reflet, quand on peut observer que l'industrie, autrefois ministère à part entière, n'est plus au...

à écrit le 15/01/2012 à 9:42
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Une niaiserie de plus.Regardons les choses telles qu'elles le sont.Ce n'est pas en élevant un cochon dans une écurie que l'on fait un cheval de course.On ne fait pas courir un âne à Longchamp! Les Français sont des veaux bons pour l'abattoir disait ...

à écrit le 15/01/2012 à 9:08
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Max Gallo sait très bien caresser la fibre souverainiste, mais il oublie ses engagements d'Européen; à choisir je plonge dans l'Europe sans pour autant oublier les racines. Il faut une autre avancée de la politique commune, même avec un effectif de p...

à écrit le 15/01/2012 à 8:32
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Pour certains ,inutile que le sieur Gallo vienne nous faire son blabla ,cela devient une habitude a droite comme a gauche ,ils ont du prendre des cours de langue perroquette ,la seule et unique ,qui dénonce le probléme depuis 2 a 3 ans est bien Mari...

à écrit le 14/01/2012 à 19:16
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Cela fait à peine quelques mois que les politiques semblent découvrir avec effroi que la France se désindustrialise... Il est encore proche le temps où ces imbéciles ( et je pèse mes mots) nous expliquaient doctement que la force des pays occidentaux...

à écrit le 14/01/2012 à 18:41
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Vous écrivez : "L'Europe est en crise parce qu'elle consomme mais ne fabrique plus" Ceci est partiellement erroné car elle fabrique en masse des chômeurs, et il est même possible qu'elle batte prochainement des records mondiaux... En second lieu, sui...

à écrit le 14/01/2012 à 17:12
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y'a pas un petit problème quand même !!! ou on se moque de nous !!! ceux qui on planté le système vont encore s'en tirer avec l'aide des politiques !!! "la BCE va prêter de manière illimitée aux banques à une durée de 36 mois, ce qui leur permettra ...

à écrit le 14/01/2012 à 17:09
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"la BCE va prêter de manière illimitée aux banques à une durée de 36 mois, ce qui leur permettra de prêter ensuite aux Etats en réalisant un gain..." La on se fait mettre profond ...et les politiques ne disent toujours rien !!! scandaleux.

à écrit le 14/01/2012 à 13:41
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alors max,pas un petit mot sur l'affairisme et la corruption en france?

à écrit le 14/01/2012 à 12:28
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Quelle découverte ! Ancien ministre de Tonton qui a fait fuir avec ses acolytes des milliers d'entreprises, il lui aura fallu plus de 20 ans pour parvenir à cette découverte. Flamby qui se présente comme le successeur de Tonton ne va sans doute pas s...

le 14/01/2012 à 15:42
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C'est malheureusement avec des commentaires de ce type que l'on comprend les montée extremistes. Il faut quand meme rapeller que plus de 120000 emplois industriels ont été detruits ces 5 derniere années, sachant que l'industrie en avait créé 55000 da...

à écrit le 14/01/2012 à 8:54
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c'est bizarre que Max Gallo n'ai rien compris à la crise on pensait qu'il avait un peu de jugeote et de bon sens

le 14/01/2012 à 14:22
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il est "chéper" comme on dit chez moi !

à écrit le 13/01/2012 à 23:25
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C'est déprimant de lire cet article et les commentaires idiots qui suivent. Quand allez-vous comprendre qu'il faut d'abord savoir à qui profite l'exploitation des pays émergents. les mêmes financiers, les mêmes patrons qui ont exploité les européens...

à écrit le 13/01/2012 à 21:26
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D'abord l'europe n'est pas en crise , mais cetains pays européen le sont comme La France, ensuite on n'a pas besoin de ce Max Gallo pour le comprendre. Même les paysants le savent : made in France c'est fini

le 14/01/2012 à 9:47
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Lol les paysans; plutot agriculteurs feraient bien mieux de se taire: Vous parlez d'assistanat tous, le premier poste du budget europeen c est la PAC et les subventions agricoles, et ne me parlez pas de soutien à l economie et la production locale, b...

à écrit le 13/01/2012 à 20:12
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C'est parfaitement exact. Grâce au socialisme rampant en Europe et particulièrement en France, l'assistanat généralisé a fait que la première activité de nombreuses villes est la Caisse de sécurité sociale. Si les Français savaient ce qu'on pense d'e...

le 13/01/2012 à 23:11
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Qu'est ce qu'il ne faut pas lire comme connerie !

à écrit le 13/01/2012 à 17:52
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Le rôle de régulation de l'Etat est capital sous réserve que l'Etat ne soit pas lui-même l'acteur principal du jeu économique. Rien ne sera possible tant que nous aurons une dette publique insoutenable, une fonction publique inefficace et gloutonne, ...

le 14/01/2012 à 13:38
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"Le rôle de régulation de l'Etat est capital" ah!un peu de progrès dans tes théories il me semble!

le 15/01/2012 à 9:41
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Vous devez être affecté d'une quelconque déficience car rien n'a changé. Instaurons l'Etat régalien minimal, garantissant la liberté, donc le progrès, en lieu et place de l'Etat-providence obèse et de ses succursales communistes égalitaristes. Instau...

le 21/01/2012 à 12:24
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l'état régalien minimal garanti juste aux riches de ne pas se faire dépouiller par des plus forts qu'eux .... en fait c'est une anarchie économique qui permet aux plus riches de pouvoir exploiter sans contraintes les hommes et les ressources naturell...

à écrit le 13/01/2012 à 17:19
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L'europe merde car les dirigeants des nations qui la composent ne songent qu'à reproduire à plus grande échelle le shema qui préservera les privilèges des nantis. exigeons de nos politiques qu'ils défendent les interets du peuple,quitte à restaurer ...

à écrit le 13/01/2012 à 15:29
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voyons les choses autrement; : les ouvriers Chinois travaille pour une poignée de riz sans protection sociale et ceci a permis aux plus démunis de l'occident de consommer , il ont du fait ruiné nos usines, seulement voila maintenant ils vont contin...

à écrit le 13/01/2012 à 11:13
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Bonne analyse mais qui évite les sujets tabou UMPS. La désindustrialisation est accélérée depuis 10 ans par un Euro tiré par la puissante économie allemande et surévalué pour la France. Politiciens et technocrates surpayés et impuissants de leur (pa...

le 13/01/2012 à 13:19
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commentaire inepte, l euro comme toute monnaie est un outil..... Politique industrielle allemande= refromes avant la crise, preferant un industrie à forte valeur ajoute: berline de luxe, industrie de pointe, industrie verte... Politique de la Fran...

à écrit le 13/01/2012 à 10:29
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"Chaque Francilien envoie en moyenne mille cinq cent euros au reste de la France par an. Un ménage avec deux enfants, cela fait six mille euros. C?est un ordre de grandeur, cela varie en fonction des riches et des pauvres. Et les pauvres produisent p...

à écrit le 13/01/2012 à 10:19
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bravo! pertinent mais trop tard! aucune industrie qui a fait le chemin dans un sens ne le refera dans l'autre : ce n'est pas un problème de cout du travail mais essentiellement une charge oppressante de lois, obligations, législation qui font qu'on e...

le 13/01/2012 à 10:50
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En effet, trop tard et législation trop contraignante.

à écrit le 13/01/2012 à 9:50
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80% du déficit sont détenus par l'île de France et les bouches du rhône alors que les salaires sont 25% plus élevés ,certaines régions ,bretagne ,pays de la loire , aquitaine; Alsace sont en positif. Chacun doit balayer devant sa porte ,c'est trop f...

à écrit le 13/01/2012 à 9:34
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si ce mr était aussi intelligent qu'il le pense, il proposerait des solution au lieu de faire se simples constats que nous autres simples vaches à lait, constatons tous les jours!

le 13/01/2012 à 10:34
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Effectivement,une fois que Max Gallot a posé son diagnostic, il convient d'en vérifier la pertinence avec les réalités de notre société, et plus particulièrement si une structure politique aura le courage de proposer un autre modèle de société qui ne...

le 13/01/2012 à 12:32
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C'est vrai, mais le problème en France c'est qu'on est très compétent en matière de diagnostic, mais dès que des propositions sont faites, c'est ka cacophonie, c'est vrai pour l'éducation, mais aussi pour l'industrie.

à écrit le 13/01/2012 à 9:24
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regardons un peu en arriere;...on a commancé a nous venter les 30 glorieuses... bof, developpement payé par l'inflation, ensuite la france à recommencé a produire en 1946 et cela s'est arrete au premier chocpétrolier qui a mis un sacré coup de freins...

le 13/01/2012 à 12:36
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Il faut ajouter que la France ne se poser pas le problème des exportations, son empire colonial lui assurait un marché "clés en main"!!! Je ne sais pas si c'est toujours en vigueur, mais il y a encore quelques années, les marchandises "envoyées de m...

à écrit le 13/01/2012 à 8:46
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Cela est parfaitement exact,mais la faute a qui ? voir un peu tout ces syndicats obtus pour un et ensuite la hausse des prix de la main d'oeuvre et des taxes , tout se tient.

à écrit le 13/01/2012 à 8:31
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Je suis toujours stupéfait par l'immense clairvoyance de ces messieurs de Lapalissade. C'est sur que du fond d'un bureau à Paris, il est difficile de ressentir la situation réelle de l'économie d'un pays et puis l'industrie c'est sale et cela enrichi...

à écrit le 13/01/2012 à 8:29
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Divers sondages ont montré que les français étaient favorables pour acheter ce qui est fabriqué en France.... Encore faudrait-il que pour chaque produit mis en vente une usine installée en France le produise. Ce n'est pas le cas, alors plutôt que de ...

à écrit le 13/01/2012 à 7:54
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Ce sont nos PME qui produisent et qui n'exportent pas assez. Nos exportations sont réalisées par un groupe restreint de grande entreprise au détriment des PME. En Allemagne ce sont les PME qui exportent le plus. La balance commerciale déficitaire de ...

le 14/01/2012 à 19:45
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Enfin quelqu'un qui sait de quoi il parle car notre vrai problème est le manque de petites et moyennes entreprises qui exportent. Certains bloguistes devraient savoir que pas mal d'entreprises d'outre Rhin, petites et moyennes exporten plus de 60% de...

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