"Pourquoi les taux français sont-ils historiquement faibles ? "

Depuis le début de l'année, prêter à l'Etat français pendant 10 ans rapporte moins de 3 % Depuis le milieu du XVIIIème siècle, ce seuil de 3 % n'avait été enfoncé que deux fois. D'abord à la fin du XIXème siècle, à la suite des emprunts Thiers lancés pour payer les indemnités versées par la France à la Prusse, puis durant la Seconde Guerre Mondiale et dans l'immédiate après-guerre. </ br> Retrouvez le dossier complet "La France, la dette et les moyens d'en sortir" dans La Tribune Hebdo d'aujourd'hui.
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Alors que l'Europe s'inquiète de la crise des dettes publiques, l'Etat français emprunte à un taux historiquement bas. Depuis le début de l'année, prêter à l'Etat français pendant 10 ans rapporte moins de 3 %. Quels sont les précédents historiques et pourquoi les taux sont-ils si faibles aujourd'hui ?

Seulement deux précédents

Depuis le milieu du XVIIIème siècle, le seuil de 3 % n'avait été enfoncé que deux fois. D'abord à la fin du XIXème siècle, à la suite d'une baisse continue enregistrée depuis 1871. Pour libérer son territoire, la France a du verser à la Prusse une indemnité de 5 milliards de francs (25 % du PIB). Cette somme est levée en quelques mois par l'émission de nouvelles dettes (les emprunts Thiers) provoquant une envolée des taux d'intérêt. La saine gestion des décennies suivantes rend le budget structurellement excédentaire ; il n'émet plus de nouvelle dette. La dette existante devient donc très recherchée abaissant son taux à un niveau de faiblesse inédit.
Ensuite, c'est durant la Seconde Guerre Mondiale et dans l'immédiate après-guerre que les taux connaissent un nouveau plancher. Il est surprenant qu'un pays battu, occupé et au c?ur d'un conflit international puisse emprunter si peu cher. Ce paradoxe s'explique par la répression financière mise en place sous le régime de Vichy et poursuivie par la suite. Ce taux minimum est organisé car combiné à une très forte inflation, il permet à l'Etat de rembourser sa dette en monnaie dévaluée. Alors que la dette publique représente 70 % du PIB en 1939, elle est quasiment nulle en 1950 malgré l'endettement supplémentaire dû aux dépenses du conflit, aux indemnités d'Occupation et à la nationalisation d'un tiers des entreprises à la Libération.

La répression financière abaisse artificiellement le taux

En effet, il y a deux moyens de ne pas rembourser sa dette. Le défaut officiel dont le dernier remonte à 1797 avec l'annulation des deux tiers de la dette. L'autre façon de ne pas rembourser est de payer en monnaie nationale dévaluée par l'inflation mais pour parvenir à ce résultat le taux d'intérêt doit rester bas ; c'est le but de la répression financière. Cette méthode est pleinement mise en ?uvre dans les années 1940. Différentes mesures fiscales ou réglementaires dissuadent les épargnants d'acheter autre chose que de la dette publique. Les loyers sont gelés de 1914 à 1948 transformant l'immobilier en repoussoir. La fiscalité est largement défavorable aux actions alors que prêter à l'Etat est exonéré. Le commerce de l'or est interdit. Enfin, les capitaux ne sont plus libres de s'investir à l'étranger.
Dans le même, temps la planche à billet tourne à plein car l'Etat finance ses dépenses avec l'argent que la Banque de France lui prête. Ces francs supplémentaires sans nouvelle richesse produite provoquent la hausse des prix. La répression financière permet à l'Etat de continuer à emprunter à bon marché malgré des taux d'inflation à deux chiffres. Mais cette dette que l'Etat efface par l'inflation est aussi l'épargne des Français. Face à la destruction de cette épargne traditionnelle, les assurances sociales par répartition prendront le relais à la Libération. Par ailleurs, l'ensemble de l'économie est perturbée car les signaux essentiels que constituent les taux de rentabilité sont biaisés par cette répression.


 

L'explication actuelle : le lien France-Allemagne institué par Mitterrand

Aujourd'hui, les faibles taux ne sont ni le résultat d'un excédent budgétaire ni d'une répression financière. Depuis le début de la crise, la politique monétaire de la BCE est très accommodante avec des conditions de prêts aux banques assouplies et à faibles taux créant des euros en abondance. Ces euros fuient les pays du sud de l'Europe pour se réfugier vers les pays les plus fiables. Pourtant par de nombreux aspects, la France ressemble à un PIGS : sa compétitivité a baissé depuis la création de l'euro, son déficit public est élevé et sa balance commerciale est déficitaire. Mais depuis 30 ans, la France a fait le choix politique fondamental de coller au meilleur élève : l'Allemagne.
Lorsque Mitterrand arrive au pouvoir, le taux est à 17 % à cause des expériences monétaires internationales hasardeuses et de son programme hostile à l'économie de marché. En 1983, après quelques mois de dépenses inconsidérées, il dévalue le franc et met un terme au socialisme. A cette date, il fait le choix du « franc fort » en liant de manière inconditionnelle le Franc au Mark, la France à l'Allemagne. Cette alliance s'est institutionnalisée et étendue avec la création de l'euro.

L'enjeu de Hollande : combler l'écart pour maintenir ce lien

Ce choix a été payant en accentuant en France le mouvement international de baisse des taux enregistré depuis les années 1980. Cette baisse exceptionnellement forte est à l'origine d'une hausse, aussi inédite, de la valeur des actifs notamment des actions et de l'immobilier facilitant les investissements de toutes natures. Mais à l'abri de l'euro, sans le franc auquel le marché donnait un prix, la France a relâché ses efforts. Les prix ont plus augmenté de ce côté du Rhin et à 56 % du PIB, la dépense publique française est de 10 % supérieure à l'Allemagne. Les taux allemands sont aujourd'hui inférieurs de moitié aux français.
Pour que la divergence avec l'Allemagne ne soit pas irrémédiable, la France de 2012 doit faire un choix de la même nature que celui de 1983. L'avantage est que les exemples de réformes, des Pays-Bas à la Suède, nous montrent ce qu'il convient de faire. L'inconvénient est que le nouveau président a été élu en sous-entendant qu'il ne prendrait pas ces chemins mais ceux d'une improbable relance par la croissance à crédit.
Le nouveau président socialiste devra rapidement décider s'il poursuit ou non l'aventure franco-allemande entamée par son prédécesseur en 1983 pour espérer que l'euro survive.

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Commentaires 70
à écrit le 27/05/2012 à 21:32
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Je suis déçu par cet article qui n'explique pas du tout pourquoi la France s'endette à moins de 3%. Quelqu'un connait-il la raison?

le 27/05/2012 à 22:02
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Nous sommes dans l'oeil du cyclone. Nous vivons actuellement une bulle des dettes publiques réputées sans risque. Belle illusion, n'est-ce pas ? Comme l'Allemagne ne paye plus, les investisseurs cherchent à se diversifier avec des produits un peu plu...

à écrit le 27/05/2012 à 19:12
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Les taux à l'état...Qu'avons nous à en faire? C'est aux entreprises et au particulier qu'il faut prêter....

à écrit le 27/05/2012 à 9:00
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le nouveau president sait qu'il est pieds et poings lies, qu'il devra faire ce qu'il faut, et qu'il aura les syndicats dans la rue des sptembre..

le 28/05/2012 à 9:56
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Je crois que vous vous trompez. Toutes les décisions prises jusqu'à présent sont celles du déni. Le choc structurel sera donc extrêmement rude.

à écrit le 26/05/2012 à 22:08
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Il faudra trouver la bagatelle de 178 Mds d'euros pour combler le déficit budgétaire et pour remplacer les emprunts qui arrivent à terme, Les intérêts représentent le 2eme poste de dépense après l'éducation nationale. il faut donc réduire les dépense...

le 27/05/2012 à 22:11
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Exact mais insuffisant : vous omettez plus de 50 milliards de dette à renouveler dans les caisses sociales et les 20 milliards supplémentaires de la réforme des retraites de Flanby. En réalité, ce sont environ 250 milliards que l'Etat français va dev...

le 28/05/2012 à 9:56
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Oui, le roll-over pour 2012 est de 250 milliards d'euros et environ 273 pour 2013. Mais en 2013, tout saute.

à écrit le 26/05/2012 à 17:13
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Pour éduire la dette de la France il n'y a pas 36 solutions. Il y a en fait deux leviers : - augmenter les recettes de l'Etat et dégager un surplus budgétaire qui année aprés année mène à une réduction progressive de la dette. Deux options possibles,...

le 26/05/2012 à 18:43
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Pour le moment comme vous dites...

le 26/05/2012 à 20:45
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Non non non. Vous oublier l'inflation ! Aucun pays n'a jamais réduit sa dette sans dévaluer un peu sa monnaie. Réduire les dépenses + augmenter les prélèvement + améliorer le commerce extérieur + inflation/dévaluation. Il y a 4 leviers à appliquer en...

le 27/05/2012 à 22:18
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Le commerce extérieur est totalement hors jeu... La dévaluation est impossible en régime de changes flottants... Les prélèvements ont déjà dépassé le seuil de l'insupportable... Il ne reste qu'un unique levier : la baisse massive des dépenses. Il n'y...

à écrit le 26/05/2012 à 13:38
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"Pourquoi les taux français sont-ils historiquement faibles ?" C'est surtout l'effet "d?étau" qui est en cause. lol

à écrit le 26/05/2012 à 12:12
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Vous oubliez de dire qu'avant l'euro il y avait le serpent monaitère aux parités fluctuentes et que c'était pas si mal que ça pour nous.C'est bien la France qui a voulue l'? mais aprés bien des frictions et de nons allemands ,il s'est fait à leurs co...

à écrit le 26/05/2012 à 11:15
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Tout simple : qui encaisse les intérêts de la dette française (ou autres) c'est le grand capital qui a mis en place avec l'aide des politiques nationales, des dettes volontairement, pour verser des rentes au grand capital. Nous n'avions pas besoin de...

à écrit le 25/05/2012 à 22:55
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Dire que les taux sont bas est faux, en rapport au montant de notre dette. A 2,5%, on ajoute mécaniquement 1 point de PIB de dette par an. C'est titanesque.

le 25/05/2012 à 23:46
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Vous faites exprès non ?! Les taux sont extrêmement bas, le problème actuel ce n est pas le taux mais le stock de dette existant... Et heureusement que nous sommes qu'a 3 % sinon ce serait le drame !!!!

le 26/05/2012 à 12:17
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Stock de dettes ,nous sommes qu'a 3 % ????Le traité de Maastricht prevoit 60 % du PIB de dette maxi ,nous sommes à 85 %. 3 % c'est l'ensemble des deficits public (état ,collectivités,ss)par rapport au PIB.

le 26/05/2012 à 12:24
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@ Philippe Ségard, On voit qu'il y en a certain qui confondent deficit publique et taux OAT 10ans.

à écrit le 25/05/2012 à 21:48
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Pourquoi les taux français sont ils aussi bas? faut il vraiment s'en réjouir,? 'Eurex a lancé un contrat sur l'OAT français,. apporte de la liquidité" au marché français contribue à faire baisser le coût des emprunts. la politique de l'endettemen...

le 27/05/2012 à 22:14
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Pour éviter les attaques spéculatives, il faut cesser de s'endetter sans attendre plus longtemps, donc baisser massivement les dépenses.

à écrit le 25/05/2012 à 20:09
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Vous rigolez ? Si l'allemagne place sa dette à 0% (voire bientot avec des intérêts négatifs) et que la France profite de la même orientation, c'est parce que les investisseurs craignent que l'euro explose... Si cela se passe, alors les euros allemand...

le 25/05/2012 à 21:59
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Les investisseurs ne craignent pas la fin de l'euro mais anticipent une déflation d'ampleur mondiale accompagnant logiquement le désendettement des pays surendettés. En cas de déflation, même à 0%, vous gagnez de l'argent.

le 26/05/2012 à 11:51
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Exact @déflation. Nous avons tous intérêt à ce que l'Allemagne poursuive une route qui ne la mène nulle part. Le spread accepté pourrait alors être considéré comme une arme (économique) investie dans ce jeu de dupes. La matrice française avec ses déf...

le 26/05/2012 à 12:56
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Ne vous faites pas d'illusion avec l'Allemagne. Sa capacité de réaction face aux difficultés est bien supérieure à celle de la France qui reste engoncée dans son conservatisme socialiste.

à écrit le 25/05/2012 à 19:45
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Et oui, quand on fait un minimum ses devoirs, que l'on prend le temps de regarder les chiffres avec un peu de recul, on s'aperçoit des choses telles qu'elles sont. Et on est surpris. On est loin de la catastrophe annoncée (et souhaitée par les plus m...

à écrit le 25/05/2012 à 16:15
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"le nouveau président a été élu en sous-entendant qu'il ne prendrait pas ces chemins mais ceux d'une improbable relance par la croissance à crédit." j'adore cette phrase. Le problème c'est que les mesures à faire sont impopulaires et que nos hommes e...

le 25/05/2012 à 19:35
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non non Mr vous n avez pas compris ce qu il se passe en France depuis 30 ans. L interventionisme empeche la France des sombrer, sauf qu aujourd hui linterventionisme est fait avec de l argent que nous n avons pas. Donc qd il va falloir repondre a cel...

à écrit le 25/05/2012 à 15:19
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Ce que ce monsieur n'a pas compris, c'est que le tout austérité qui dure quand même depuis plus de 2 ans ne produit aucun résultat, et bien au contraire conduit de plus en plus de pays à la faillite (Grèce, Espagne, ...), et tout cela au seul profit ...

le 25/05/2012 à 15:57
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L?Allemagne ne peut s?opposer à une prétendue dépression de l?Euro, encore une affabulation typiquement socialiste. Ce n?est pas la Bnaque de l?Etat Allemande qui crée l?Euro. La valeur de l?Euro (dépréciation par rapport à quoi ?) est librement négo...

le 25/05/2012 à 16:26
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L'austérité aurait commencé depuis plus 2 ans ? Du grand n'importe quoi ! Dans tous les pays européens, les dépenses publiques ont continué à progresser malgré la crise. L'austérité dès maintenant pour les Etats providentiels obèses conditionne la pr...

le 25/05/2012 à 16:54
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Je vous conseille de vous renseigner avant d'apporter des commentaires. Vous pouvez par exemple regarder les interventions récentes de la Banque Centrale Suisse (qui n'est pourtant pas réputée pour être socialiste), réalisées dans le but de maintenir...

à écrit le 25/05/2012 à 15:04
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Intéressant, la répression financière d'après la 2eme guerre: "Les loyers sont gelés de 1914 à 1948 transformant l'immobilier en repoussoir. " On en parle, et avec la concuurence déloyale du logement social subventionné, plus grand monde ne veut in...

à écrit le 25/05/2012 à 14:27
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Il est toujours utile de noter les méfaits de la "Libération", de la gestion socialiste puis gauliste d'une France liée et livrée aux marchés en construction avec la bénédiction des 2. Une honte qui n'est pas que rétrospective mais bien républicaine....

le 25/05/2012 à 16:24
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Vous vous méprenez quand on analyse précisément l'histoire économique, on se rend compte que rien n'a vraiment changé en matière économique. Car les fondements sont les mêmes. Seuls les outils se sont complexifiés. Mais les grandes orientations res...

le 26/05/2012 à 11:37
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Oui, l'air que l'on respire aussi, donc : ne faisons rien.

à écrit le 25/05/2012 à 14:08
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« L'explication actuelle : le lien France-Allemagne institué par Mitterrand » ? ben voyons !!! Depuis le début de l'année, l'Etat français emprunte à 10 ans à moins de 3 % alors que les investisseurs internationaux ne veulent pas de dettes français...

le 25/05/2012 à 15:24
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Faux .Les banques françaises n'ont acheté que 16 % des emprunts qui viennent d'être émis. Le reste est acheté par des non-résidents. Attention à trop lire Fiorentino, le gourou médiatique qui avait prédit une spéculation contre la France dès le 7 mai...

le 25/05/2012 à 15:45
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Fiorentino n'avait rien vu venir en 2008, alors, lui apporter du crédit....

à écrit le 25/05/2012 à 13:51
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Imaginant que les taux montent à 6 % - Comment voulez-vous que l'état arrive encore à payer les intérêts, sans parler de rembourser? C'est impossible, donc la faillite. Ce ne serait pas la 1ère fois en France.

le 25/05/2012 à 14:43
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En baissant massivement les dépenses ! Il n'y a aucune alternative.

le 26/05/2012 à 6:46
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Qui parmi vous a analysé le budget de l'Etat français ? Les dépenses de fonctionnement baissent, celles réquipement n'en parlons pas. Mais la dette sert à payer la dette...

le 26/05/2012 à 9:40
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@comment : Si vous tentez de baisser la dette uniquement en baissant massivement les dépenses, vous allez échouer, c'est une certitude. Pour réussir ce tour de force, il va falloir combiner efficacement 3 leviers : 1 tier de baisse des dépenses, 1 t...

à écrit le 25/05/2012 à 13:50
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Dire que les taux en 1981 ont grimpé à 18% est dû à Mitterand est un mensonge puisque aux US (et ailleurs) ils sont montés aussi à cette époque à des niveaux stratosphériques....le dollar et le pétrôle s'étaient aussi envolés renchérissant nos import...

le 25/05/2012 à 14:24
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Eh non, les taux français étaient supérieurs de plus de 400 points de base aux taux US de cette époque. 400 pdb, c'est énorme. Cela correspond à une perte de valeur relative de plus de 33% sur les bons français. Surtout, la courbe des taux était diff...

à écrit le 25/05/2012 à 13:11
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Il n?empêche que les 3% sont encore supérieurs au livret A. Alors pourquoi attendre pour ajouter l'option AAA au livret A, avec des placements "un peu plus bloqués" et rémunérés entre les deux ? Tout le monde s'y retrouverait. Le Français, parce qu'i...

le 25/05/2012 à 14:05
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Les livrets A ou LDD, immédiatement disponibles, seront les premières ressources spoliées par l'Etat quand il fera défaut, pour survivre coûte que coûte, aux dépens de la population française. Un petit conseil : sortez votre argent de ce piège sans a...

le 25/05/2012 à 15:12
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@Livrets : De toutes façons, si l'Etat fait défaut, il trouvera toujours ce qu'il faut chez nous, livrets ou autre chose, c'est pareil. Autant faire en sorte que les intérêts nous reviennent en attendant la grande banqueroute...

le 25/05/2012 à 16:19
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L'etat n'est pas une entité à part... L'Etat EST le peuple, les gens semblent l'oublier! Et nos politiques aussi!

le 25/05/2012 à 16:28
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Les intérêts disparaîtront avec le principal. Oubliez ces intérêts inférieurs à l'inflation et sauvez le principal pendant qu'il en est encore temps.

le 26/05/2012 à 13:27
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Vous ne mettez jamais en avant que chaque placement en ? (pas en action ext....) est garanti jusqu'a 70000 ?.Les livrets n'y arrivent pas,mais les assurances vies oui et chacun et sa femme peuvent en avoir autant qu'ils veulent.Garanti signifie que s...

le 27/05/2012 à 22:31
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L'Etat collectiviste n'est plus le peuple depuis longtemps. L'Etat collectiviste exerce quotidiennement sa spoliation contre le peuple par la violence fiscale. En cas de crise, les comptes courants, les livrets, les assurances-vie seront bloqués du j...

le 29/05/2012 à 11:20
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Il y a plus de 100 millions de comptes à garantir en France, ce qui donne 7000 milliards de garanties potentielles, soit 3,5 fois le PIB annuel. C'est tout simplement absurde !

à écrit le 25/05/2012 à 12:15
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Analyse très intéressante. Bonne utilisation de l'histoire économique qui met en perspective l'actualité. Bravo!

à écrit le 25/05/2012 à 12:07
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Désolé Mr le Bris mais Mr Hollande n'a jamais dit qu'il financerait la croissance à crédit. Les déficits seront réduits et par conséquent le crédit interviendra moins (du moins en valeur relative..)

le 25/05/2012 à 14:02
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Et comment tu reduit le deficit en depensent toujous plus?

le 25/05/2012 à 15:18
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...grand que les mystères de la foi....

le 25/05/2012 à 15:31
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@m_92 : en dépensant "normalement"...

le 26/05/2012 à 13:41
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@M92.La RPP (revision des politiques publiques ) commençée sous la droite serra poursuivie sous la gauche.Dire depenser toujours est un argument de la droite.Je vous rappelle que sous la gauche de 1997 à 2002 les criteres de Maastricht ont été tenus ...

le 27/05/2012 à 22:57
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Les dépenses publiques augmentent à effectif constant, par le jeu des revalorisations salariales mécaniques. Pour simplement stabiliser les dépenses, il est nécessaire des réduire les effectifs. Mais comme les réductions de dépenses publiques sont in...

à écrit le 25/05/2012 à 11:42
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très bon article. Tout est à voir ce qui se passera dans quelques temps et contrairement aux indécents cocoricos de certains, les taux sont volatiles. Un simple fait si l?Allemagne en arrive à emprunter à taux zero comment ne pas comprendre que le ta...

le 26/05/2012 à 13:45
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La confiance ,ça vous dit rien ?Quand elle est grande les taux sont bas ,quand elle est faible ils sont hauts,c'est la prime de risque qui est dans les taux !Avec votre raisonnement pourquoi ne pas se jeter sur les emprunts grecs à 25 % tant qu'on y ...

à écrit le 25/05/2012 à 11:37
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Les données historiques citées dans l'article sont intéressantes, mais l'analyse n'est pas très pertinente, dommage. De fait les italiens comme les français (ou les espagnols et portugais) ont intérêt à créer de la croissance grâce aux ressources et ...

le 25/05/2012 à 12:08
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et le plus drôle si on peut parler de drôlerei vue la situation périlleuse dans laquelle nous sommes (tous, amerlocs, rosbifs et chinois ou japonais inclus) c'est que les anglais ont compris le truc puisque avec un taux d'inflation de 4 à 5% l'an il ...

le 25/05/2012 à 12:21
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Bien vu l'analyste-stratégiste, c'est clair, pertinent, nickel chrome.

le 25/05/2012 à 13:57
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ouais sauf que Weidmann (le patron de la Buba et membre du board de la BCE), Schauble et Merkel, n'en démordent pas pas d'euro bonds, la rigueur, l'euro fort, et...la mort des autres. Bien que l'on puisse se méfier de ses partenaires, et à juste tit...

le 25/05/2012 à 14:02
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aucune croissance n'apparaîtra par le miracle d'une relance budgétaire. Historiquement, pas une seule relance artificielle, jamais, même pas une fois par hasard, n'a donné de la croissance. Au final, il ne restera que les dettes et le chômage. Tout l...

le 25/05/2012 à 14:05
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Belle analyse, mais les Anglais ne voudrons jamais entrer en zone euro ;)

le 27/05/2012 à 9:49
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non je ne crois pas que les anglais en soient la.ils sont gros détenteurs d'emprunts d'etat us.c'est tellement suspect qu'on les soupçonne de se racheter mutuellement leurs bonds avec lles américains ,en passant par des sociétés écrans dans les parad...

à écrit le 25/05/2012 à 11:15
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"La saine gestion des décennies suivantes rend le budget structurellement excédentaire ; il n'émet plus de nouvelle dette. La dette existante devient donc très recherchée abaissant son taux à un niveau de faiblesse inédit." Une édifiante leçon d'hist...

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