Ceci est une Révolution : ce que l'Open Source a changé

Les 11, 12 et 13 octobre prochains se tiendra à Paris, l'Open World Forum, un événement de renommée internationale dédié à l'open source et aux approches ouvertes. L'open source est une idée qui a pris naissance dans le monde du logiciel, mais a inspiré et bousculé bien d'autres domaines. Tout comprendre en quelques clics sur une révolution qui bien au-delà de l'informatique, touche l'ensemble de la société...
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Logiciel libre et open source

Revenons aux origines. Le logiciel libre est imaginé dans les années 80 par Richard Stallman. Il affirme que les programmes informatiques doivent pouvoir être librement utilisés, et surtout étudiés et modifiés. Utopique pour certains, il amorce pourtant une véritable révolution, qui 20 ans plus tard a bousculé toute l'économie du logiciel, et bien au delà. Fin des années 90, certains préfèrent l'appellation alternative de logiciel "open source" pour désigner à peu près la même chose, mais en mettant en avant non pas tant la liberté, que les qualités spécifiques de ces programmes réalisés de manière collective, peu centralisée, dont le code source (le programme tel qu'il est écrit par un informaticien) est disponible et peut être modifié, utilisé pour créer de nouveaux programmes, des oeuvres dérivées.

A certains égards, l'open source est un mouvement humaniste. Il considère que le logiciel est, à la manière de la connaissance scientifique, une forme de patrimoine de l'humanité, un bien commun que nous enrichissons collectivement, pour le bien être de tous.

L'open source, disons ici plutôt le logiciel libre, porte aussi un message particulièrement d'actualité: le logiciel nous contrôle, il est vital pour nous de contrôler le logiciel. Des pans de plus en plus grands de notre vie sont sous la maîtrise de logiciels. Un logiciel détermine si votre voiture va freiner, un autre si votre pacemaker va faire battre votre coeur, et un autre peut-être déterminera pour qui vous avez voulu voter aux  présidentielles. Le logiciel fait désormais plus que nous "rendre service", il nous contrôle. Ce n'est pas un mal en soi, à condition seulement que le contrôlions aussi, que nous sachions ce qu'il fait exactement, et ayons le droit de le modifier si besoin. Cette exigence première du logiciel libre est plus que jamais essentielle.

Ces 20 dernières années, le logiciel libre et open source, réuni sous l'appellation FLOSS, a apporté d'incroyables bouleversements.

Dans l'informatique, une révolution aux multiples facettes

D'abord dans la manière de créer des programmes. Dans les années 90, peu après la naissance du web, c'est une révélation : les programmes les plus critiques de la toile, les programmes les plus utilisés, les programmes les plus complexes, sont des programmes open source. Même Bill Gates en prend soudain conscience, et adresse en 1998 un mémo à ses troupes, où il s'alarme de cette transformation, de ces logiciels aussi bons et parfois meilleurs, de cette nouvelle forme de concurrence.

L'open source a apporté une rupture dans l'économie du logiciel en abaissant les coûts d'une manière incroyable. Tout ce qui constitue le socle d'une plateforme informatique, d'une plateforme web, est devenu tout simplement gratuit : système d'exploitation, bases de données, logiciels serveurs, outils de développement, outils d'administration. Bien sûr, le coût total de possession n'est jamais nul : il faut du matériel, du support et de l'expertise humaine pour déployer et faire marcher tout cela. Mais pour une start-up, la barrière à l'entrée a été abaissée de manière phénoménale, stimulant et accélérant la création d'entreprises innovantes. Et pour les entreprises utilisatrices, cette nouvelle donne s'est traduite en gains de compétitivité.

Comme toutes les révolutions technologiques depuis la machine à vapeur, l'open source a amené une forme de destruction créatrice, comme l'avait décrit l'économiste Joseph Schumpeter. En produisant des alternatives quasi-gratuites à des logiciels anciennement coûteux, l'open source a fait disparaître des acteurs devenus non compétitifs, et réduit les marges de quelques autres. Mais le contexte nouveau d'un socle logiciel devenu un bien commun a permis l'émergence de milliers d'acteurs, de startups innovantes, dont certaines sont déjà grandes. Et a permis, plus largement, l'émergence du web, de ses acteurs géants, et des milliers d'acteurs plus petits mais innovants et grandissants.

Le développement logiciel a été profondément modifié lui aussi. L'approche moderne du développement consiste à assembler des composants, grands et petits, pour l'essentiel open source. Une part déterminante du développement consiste donc à sélectionner les bons composants et les intégrer, en ne développant réellement que les parties spécifiques, qui concentrent la valeur ajoutée de l'application. C'est une transformation du développement logiciel qui a apporté d'importants gains de productivité.

L'open source domine sur les serveurs et dans le cloud

L'open source a eu des succès mitigés sur le poste de travail, sur le PC ordinaire. Et pourtant, moins visible et moins connue du public, la victoire de l'open source a été écrasante du côté serveurs et Cloud. Si Windows domine sur les postes de travail, le système d'exploitation Linux a une domination plus grande encore sur les millions de serveurs des grandes plateformes du web, de Google, Facebook, Amazon, ou eBay, mais des plus petits acteurs de la même manière. Une étude récente estimait à 90 % la part de marché de Linux sur le Cloud de Amazon. Dans beaucoup de domaines, l'open source est en pointe, faisant naître les outils de demain. Citons par exemple l'émergence du "Big Data", la manipulation des données à une échelle nouvelle, où les outils de bases de données anciens atteignent leurs limites, et où des technologies nouvelles sont nécessaires. Ces nouvelles bases, dites "NoSql", sont pratiquement toutes des logiciels open source.

Open Innovation

L'open source a apporté aussi une nouvelle approche de la R&D. Une belle illustration est donnée par le projet open source Genivi, qui a l'initiative de BMW et PSA a réuni des grands constructeurs automobiles et équipementiers dans une démarche typique de R&D mutualisée, construisant ensemble une plateforme logicielle destinée à leurs véhicules. Pour réussir ce projet stratégique, ces grands industriels ont adopté le modèle open source tant en termes de socle, de développement, de diffusion, que de gouvernance. Et l'on pourrait citer évidemment le noyau du système Linux lui-même, auquel contribuent des dizaines d'entreprise, en faisant sans doutes le plus bel exemple de R&D mutualisée, à l'échelle mondiale. Les démarches appelées parfois « open innovation » ont montré les bénéfices d'une innovation plus ouverte sur le monde, moins cachée, fonctionnant en réseau.

Open Art

Certains ont présenté l'open source comme antagoniste à la propriété intellectuelle. C'est tout le contraire, puisque l'open source se définit par ses licences d'utilisation, qui s'appuient elles-mêmes sur le droit d'auteur. L'auteur, titulaire des droits, donne à l'utilisateur des droits étendus, et quelques devoirs. Ce principe par lequel l'auteur d'une oeuvre reste parfaitement identifié, conserve ses droits, mais autorise différentes  utilisations et la redistribution de son oeuvre a été étendue à de nombreux domaines, bien au delà du logiciel.

L'open source se décline dans l'art également. Les licences Creative Commons ont permis de diffuser des oeuvres de toutes natures en donnant des droits étendus, en particulier une libre rediffusion, avec ou sans le droit de modifier l'oeuvre originale. Ainsi, la fondation Blender, qui développe l'un des meilleurs programmes d'animation 3D du monde, un programme open source, réalise des "open movies", des films d'animation dont tous les fichiers source, qui permettent de générer le film, sont rendus disponibles et peuvent être modifiés. Comme un roman dont on pourrait réécrire la fin.

Open hardware

L'open source a gagné le matériel également, sous l'appellation de « open hardware ». Il s'agit ici de partager les plans de circuits et d'équipements entiers. Un bel exemple d'open hardware, le projet Arduino est un microcontrôleur programmable totalement open source, matériel et logiciel, qui peut être adapté pour toutes formes de traitement du signal, ou de contrôle de process. Il peut être programmé pour réagir aux signaux de capteurs externes, les traiter, et commander des actions. Depuis 2005 il s'enrichit d'année en année, et plus de 300 000 unités ont été fabriquées. La diffusion de l'open hardware est encore modeste, mais souvenons-nous que c'était le cas aussi de l'open source logiciel à ses débuts : un « truc de geek ». Mais ces trucs de geeks font tourner les plateformes du web aujourd'hui.

Le mot clé derrière ces projets, ces démarches, est celui de réappropriation de la technologie. La technologie n'est pas le domaine réservé d'une élite minuscule, du fond de la Silicon Valley. Nous pouvons la maîtriser, et particulièrement si nous réunissons nos forces. C'est le principe des FabLabs ... Nous ne sommes pas que des consommateurs idiots qui s'endettent pour acheter le dernier smartphone, dont on n'aura pas le droit même de changer la batterie. Avec quelques amis, avec un peu d'aide, avec des plans et des logiciels open source, nous pouvons construire des choses extraordinaires, dans notre garage. Pas tout à fait le dernier smartphone, mais pas très loin. Les imprimantes 3D ouvrent de nouvelles frontières pour ces démarches. Après avoir pris le contrôle des logiciels, il sera possible de reprendre le contrôle sur le matériel. On rêve déjà de pouvoir télécharger, sous licence libre, les plans d'une pièce de rechange pour sa cafetière, d'imprimer chez soi sa pièce en 3D. Et un peu plus tard, d'imprimer la cafetière open source elle-même ! Utopique ?

Mais justement, c'est la plus grande révolution de l'open source, de montrer que l'utopie gagne, parfois.

Open médecine ?

Les systèmes open source ne sont pas que pour les bricoleurs du dimanche. Ils gagnent par exemple la recherche en médecine. Merveilleux exemple de matériel et de logiciel open source associé à une démarche de recherche : des chercheurs ont développé Raven, un robot chirurgien open source, mis à disposition des équipes de recherche du monde entier afin de faire progresser les logiciels et technologies de chirurgie assistée. D'autres chercheurs travaillent à une machine combinant scanneur et radiothérapie, dont les plans, le code source, et les instructions de fabrication seront open source. Il est intéressant de remarquer que certains de ces projets de médecine open source ont reçu le soutien de la FDA, qui est un peu l'équivalent de l'AFSSAPS, avec l'espoir en particulier que le logiciel open source améliore la qualité, jugée insuffisante, des équipements propriétaires.

Fédérer les énergies citoyennes

L'open source a montré aussi que l'on pouvait fédérer et organiser les efforts d'un grand nombre de personnes sur un projet commun. Il était précurseur de ce qu'on a appelé plus tard le "crowdsourcing", ces projets qui impliquent un grand nombre de contributeurs bénévoles, dont la réussite emblématique est celle de Wikipedia, mais qui a aussi donné OpenStreetMap. Avec un double crédo : d'une part la connaissance est un  bien commun qui doit être accessible à tous sans barrière économique, d'autre part les citoyens peuvent gérer eux-mêmes ce patrimoine, dans le cadre d'une organisation décentralisée, et d'une gouvernanceouverte.

Parmi les déclinaisons de l'open source, on peut citer aussi le mouvement de l'open data, la mise à disposition des données publiques, mais aussi des données de certaines entreprises. Une démarche citoyenne et démocratique d'une part, mais aussi le socle de nombreuses initiatives et modèles économiques nouveaux appuyés sur ces données.

L'open source a fédéré des combats citoyens fondamentaux. Les militants de l'open source ont une force particulière : ils réfléchissent aux tendances sociétales, mais sont aussi au coeur des technologies nouvelles et parfois de leurs rouages économiques. Ils ont compris par exemple l'importance de standards réellement ouverts, dont la spécification soit librement accessible, dont la gouvernance soit ouverte, dont l'utilisation soit  gratuite. Ils se battent pour la neutralité du Net, ce principe fondateur de non-discrimination des flux sur le réseau mondial, qui a permis l'émergence de toute une industrie du web et qui est menacée aujourd'hui. Ils tentent d'expliquer aux politiques pourquoi les brevets ne sont pas applicables au monde du logiciel, où la seule protection du copyright est amplement suffisante. Dans le monde du logiciel, les brevets sont contre-productifs, ils découragent l'innovation, ils sont l'arme d'un oligopole de géants et d'entités mafieuses appelées "patent trolls". Pour les premiers il s'agit d'effrayer les petits concurrents plus innovants. Pour les seconds, d'extorquer une rente sur l'innovation des autres.

Une industrie florissante

L'open source n'est pas à l'écart de l'économie, au contraire. Les développeurs qui construisent les programmes open source ne sont pas toujours des bénévoles : la plupart sont payés par des entreprises qui voient un intérêt bien analysé dans leurs participations à ces travaux : elles bénéficient de logiciels performants dont elles n'ont eu à financer qu'une fraction de la R&D, elles ont une parfaite maîtrise de ces technologies qui  deviennent des standards, elles ont un rôle dans la gouvernance de ces projets.

En France, l'économie du logiciel libre représente plus de 300 PME et ETI, éditeurs de logiciels ou sociétés de services, dédiées au logiciel libre. Elles sont souvent réunies en associations régionales, elles-mêmes  fédérées au sein du CNLL, le Conseil National du Logiciel Libre. Elles représentent ensemble plus de 3000 salariés, et connaissent une croissance annuelle de près de 30 %. Si on comptabilise également les emplois liés au logiciel libre dans les sociétés de services généralistes, l'industrie (notamment aéronautique) et les télécommunications, le chiffre d'affaires global lié à l'open source est estimé à 2.5 milliards d'euros, soit 6% du marché des logiciels et des services informatiques, et plus de 30.000 emplois, en croissance annuelle de 30%. [Source : Pierre Audoin Consultants].

On le voit, les déclinaisons de l'open source sont nombreuses, les impacts de l'open source vont bien au-delà du logiciel, des nouvelles technologies, ils s'étendent à d'autres industries, à l'ensemble de la société, à nos conceptions de la citoyenneté, de la démocratie. Toutes ces facettes de l'open source, à l'articulation de la technologie et du sociétal, sont représentées à l'Open World Forum. Ceci est une révolution, comme le dit une célèbre marque technologique...

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Commentaires 59
à écrit le 14/10/2014 à 13:05
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Cet article fût un très beau soutien vers un mieux pour l'humanité. Je souhaite qu'il ne soit pas isolé, ou oublié. Car la culture DoItYourself et Open Source ouvre la voie à l'accession au savoir pour le plus grand nombre, ce qui déplaira aux gr...

à écrit le 24/09/2012 à 15:22
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Une belle confusion entre Logiciel Libre et OpenSource. Je propose donc à l'auteur de se former sur un sujet avant d'en parler. De nombreux logiciels OpenSource ne sont pas libres. Comment donc porter le moindre crédit à cet article ?

le 24/09/2012 à 16:22
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Pourtant j'ai l'impression que l'article expliquait la différence au premier paragraphe. Je crois que Richard Stallman a écrit "Nearly all open source software is free software." Sa vision sur la chose est donc différente de la votre. Et plus loin...

le 02/10/2012 à 13:34
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Open Source signifie seulement qu'on peut voir la source. Le logiciel libre suppose entre autres qu'on peut le modifier, et le redistribuer modifier. Et dans aucun de ces deux cas il est question de gratuité du logiciel. Bien à vous.

le 09/10/2012 à 9:18
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Non, ce n'est pas cela la différence. Beaucoup de commentaires portent sur cette idée, qui est erronée. Comme dit EricM plus haut, "la différence est grande au plan des croyances, elle est très réduite au plan des licences". Pour se revendiquer...

le 28/10/2012 à 22:32
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Il faut voir cela comme une maison avec une porte ouvert, on peut y rentrer et y sortir librement

à écrit le 24/09/2012 à 15:22
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Une belle confusion entre Logiciel Libre et OpenSource. Je propose donc à l'auteur de se former sur un sujet avant d'en parler. De nombreux logiciels OpenSource ne sont pas libres. Comment donc porter le moindre crédit à cet article ?

à écrit le 21/09/2012 à 11:31
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Je ne suis pas convaincu que l'Open soit viable sur la durée. Je crois que progressivement Internet va se banaliser, susciter moins d'enthousiasme bénévole et se marchandiser de nouveau, un peu comme les radios libres ont cédé la place aux radios pri...

à écrit le 21/09/2012 à 2:11
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L'open source, c'est aussi ne pas payer du travail et avancer de manière désorganisée..C'est sans doute la raison pour laquelle, on a des micros, mais de moins en moins de logiciels sont en vente et aujourd'hui certains disent, en informatique tout ...

le 21/09/2012 à 9:18
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Faut dire ça à tous les gens qui se jetent sur le marché des ordinateurs ultraportables qu'on appellent smartphone alors. Ca n'est pas parce que les ordinateurs classiques sont en déclins du fait qu'ils sont supplantés par des outils plus adaptés qu...

à écrit le 20/09/2012 à 16:28
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Encore une fois bravo pour cet article très didactique. En effet beaucoup font l?amalgame en Logiciel Libre et Logiciel open source. Pour beaucoup, open source est synonyme de gratuit. Bien sur tout cela est très nuancé. Un logiicel Open Source est u...

à écrit le 19/09/2012 à 15:15
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"un bien commun que nous enrichissons collectivement, pour le bien être de tous." Vous devriez faire un article sur le problème des mises à jour. Sur un site internet ou intranet on rencontre par exemple le triplet Cms + mysql + php Quand ces tro...

le 19/09/2012 à 16:00
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ca ne change rien par rapport aux logiciels proprietaires. Il faut toujours verifie que vous n avez rien casse avec la mise a jour (ex recent, un maj de microsoft a installe skype d office sur les PC-> breche de securite. le SP4 de win200 a carrement...

le 19/09/2012 à 18:36
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Je comprends bien que l'on peut avoir les mêmes pb avec des logiciels propriétaires. Mais risqueriez vous de vous débrouiller avec les sources des logiciels open source, de perdre à nouveau un temps considérable avant de les comprendre et de créer un...

le 19/09/2012 à 18:36
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"Faut le dire". Ca s'appelle tester et ça fait parti du Job. Ce n'est pas parce que c'est de l'open source que ça s'émancipe d'étapes critiques comme justement TESTER des montées de versions, surtout si le besoin s'en fait sentir par l'utilisateur. E...

le 19/09/2012 à 20:02
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JB1Sky - J'ai bien compris l'intérêt de ce mouvement participatif et l'efficacité de l'entraide entre développeurs, mais je voudrais avoir des statistiques

le 20/09/2012 à 8:52
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Et si la question de fond était lié à la responsabilité du décideur : - je m'engage et fais confiance à mes équipes internes - je dégage ma responsabilité sur des éditeurs externes

le 20/09/2012 à 8:58
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Et si la question de fond était ailleurs ? - Je m'engage et fais confiance à mes équipes - Je dégage ma responsabilité sur des éditeurs externes Qu'est ce qui motive le décideur ? - coacher ses collaborateurs pour trouver des solutions - gérer les c...

le 20/09/2012 à 11:11
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baloo - Bonjour - Vous posez la question de la responsabilité et de la décharge de cette responsabilité. Mais je voudrais savoir quel % de développeurs entrent dans le source en cas de pb . .

le 20/09/2012 à 11:25
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La question va bien plus loin que le % de dev allant dans le source. Le problème se pose notamment lorsque les devs utilisent une librairie, si celle-ci est propriétaire et sans les sources bin ça devient très dur en cas de problème de savoir si le p...

à écrit le 19/09/2012 à 14:43
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Bravo pour votre article et pour les nombreux bons commentaires: les logiciels propriétaire ont en effet asséché la concurrence sans apporter de qualité .Microsoft qui a une position de monopole pose toujours des problèmes après ...30 ans de dévelo...

le 20/09/2012 à 1:30
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Linus Torvalds a certainement reçu plus d'un hommage. Et si Linux n'avait pas décollé, les systèmes BSD auraient sans doute pris leur essor sur le jeune web à sa place, peut-être un peu plus tardivement.

à écrit le 19/09/2012 à 11:39
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J'ai oublie de mettre le lien montrant que les logiciels dits libres sont classes de-facto a l'UNESCO au patrimoine mondial de l'humanite, section "patrimoine culturel immateriel de l'humanite" (engl: Intangible Cultural Heritage). Regardez ici: http...

à écrit le 19/09/2012 à 11:36
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L'auteur de l'article n'est pas tres clair dans son premier paragraphe lorsqu'il compare l'open source aux logiciels libre. Pour faire plus simple: - les logiciels dits libres ont une vocation socio-culturelle (selon les mots de Stallman) et sont cla...

le 19/09/2012 à 21:12
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Tout a fait exact : le Free Software (le VRAI logiciel libre) et l'open source sont deux choses totalement différentes, et honnêtement, je trouve l'article terriblement laxiste sur ce point. C'est bien dommage d'introduire autant de confusion auprès ...

le 20/09/2012 à 8:39
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Bonjour Gnuku & Naomi. J'ai répondu (voir le post suivant) sur ce point à Anthony: les appellations correspondent à des écoles de pensées bien différentes, des philosophies différentes - vous avez pleinement raison sur ce point, et c'était dit dè...

à écrit le 18/09/2012 à 17:22
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Open source contraint seulement la diffusion de code avec l'application. Par conséquent un logiciel Open Source peut être propriétaire. Par contre, un logiciel libre est forcément Open source puisque de par sa licence il oblige la divulgation du code...

le 18/09/2012 à 18:11
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Non, ce n'est pas tout à fait cela. Les appellations "logiciel libre" et "open source" ne sont pas interchangeables, puisqu'elles correspondent à des écoles de pensée différentes. Comme indiqué dans l'article, la première met l'accent sur la libe...

le 20/09/2012 à 22:06
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Désolé mais je pense également que vous faites erreur. Le lien Wikipedia que vous fournissez explique que l'OSD (Open Source Definition) est la définition du logiciel libre du point de vue de l'OSI (http://fr.wikipedia.org/wiki/Open_Source_Initiativ...

le 21/09/2012 à 9:30
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Dans les faits, tout le monde se réfère à la définition de l'OSI pour appeler un logiciel open source. Je ne connais pas de logiciel qui se réclame "open source" et dont la licence ne satisfasse pas cette définition, en tous cas pas de logiciel d'u...

le 21/09/2012 à 11:16
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Zimbra par exemple, à travers la version open source (Zimbra Collaboration Suite (ZCS) Open Source Edition), a été soumis, selon les versions, à 3 licences différentes (http://www.zimbra.com/license/index.html), la Mozilla Public License 1.0 (MPL) qu...

le 21/09/2012 à 11:47
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En fait, la licence Zimbra ZPL, qui est dérivée de la Common Public License (CPL) et de la Mozilla Public License (MPL), est reconnue comme licence Libre par la FSF (http://www.gnu.org/licenses/license-list.html), qui dit à son sujet "Cette licence e...

le 21/09/2012 à 14:02
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... mais n'est pas reconnue par l'OSI, comme quoi open source n'est pas égal à "reconnue par l'OSI" CFQD

le 21/09/2012 à 17:33
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... Ce qui donnerait à penser que les exigences de l'OSI pour qu'une licence soit "open source" seraient plus fortes que celles la FSF pour faire une licence "libre" ! Ce n'est sans doutes pas ce que vous vouliez montrer ;-) Et ce n'est pas le c...

le 21/09/2012 à 21:33
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Ce n'est pas du tout ce que cela montre, il y a simplement des licences reconnues par l'OSI qui ne sont pas considérées comme libre par la FSF, comme 'il y a des licences reconnues comme libres par la FSF qui ne sont pas reconnues par l'OSI (notammen...

à écrit le 18/09/2012 à 15:07
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Le mot "utopie" est très souvent utilisé dans cet article. Ce qui dénote une grande divergence entre le chemin poursuivi par les idéalistes du monde Open Source et la réalité. Quelques exemples suivants dans le secteur des télécoms (que je connais bi...

le 18/09/2012 à 16:23
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Bonjour, Après quelques années de disputes et procès, Free a finalement mis en ligne, din 2011, le code source des logiciels embarqués sous licence libre.

à écrit le 18/09/2012 à 13:28
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Ma foi l'article ne devrait pas faire un amalgame aussi fort entre Libre (Free software) et l'open source.

à écrit le 18/09/2012 à 7:57
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Une belle idée...déjà récupérée par les plus gros acteurs du marché qui rachètent les produits originaux ainsi développés dont ils acquierent le controle total moins chers que si ils les avaient développés eux-mêmes! Bonne pioche pour les actionnair...

le 18/09/2012 à 14:38
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Pardon ? Comment rachète-t-on un logiciel libre, qui n'appartient à personne ? Quels sont ces "plus gros acteurs du marché" qui auraient racheté des produits sous licence GPL, comme Linux, Postgres, Apache ? Aucun... mais vous trouvez tout de même un...

le 18/09/2012 à 15:11
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La façon dont Frame s'est exprimé est effectivement un peu ridicule. Mais il met le doigt sur deux grosses limites de l'open source. 1) un logiciel "libre" appartient bien a quelqu'un, le titulaire de la licence qui, comme le dit l'article, "cède" ou...

le 18/09/2012 à 16:30
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Effectivement, les logiciels libres n'appartiennent pas "à personne", pas plus qu'à "tout le monde", ils ont - presque toujours - un propriétaire des droits. Pour être précis, il existe 2 types de licences libres, les premières dites "copyleft" n'i...

le 18/09/2012 à 19:48
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Tout à fait d'accord avec frame. Si l'open source s'impose, c'est qu'il répond parfaitement aux exigences du capitalisme mondialisé : c'est la mutualisation des outils de production et de la main d'oeuvre à l'échelle globale. C'est encore mieux que l...

le 20/09/2012 à 10:55
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Ouais, non. Dans les faits en entreprise que le logiciel soit propriétaire ou non ça n'a pas beaucoup d'importance si la maintenance ne suit pas. Un logiciel libre sans personne pour fournir la maintenance souvent ne sera pas exploité au profit d'un ...

à écrit le 18/09/2012 à 7:48
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Tres bon article. L open source tel que postgres 9.2 pour les bases de données est effectivement le nec plus ultra, releguant les acteurs classiques tres tres loin derriere en matiere de performance. La NASA utilise l open source pour ses serveurs......

à écrit le 18/09/2012 à 0:14
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Vous oubliez de parler de l'opendata, qui a un bel avenir...

à écrit le 17/09/2012 à 20:01
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Excellent article. Il est évident que le Libre (appris de nos Maîtres libertariens et liberticides) gagnera sur le propriétaire. Ainsi, ils n'auraient pas dû caresser leur cercle car il est devenu vicieux.

à écrit le 17/09/2012 à 20:01
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Excellent article. Il est évident que le Libre (appris de nos Maîtres libertariens et liberticides) gagnera sur le propriétaire. Ainsi, ils n'auraient pas dû caresser leur cercle car il est devenu vicieux.

le 18/09/2012 à 22:40
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Bonsoir, Moi je me demande comment Oracle a pu rendre a nouveau payant OpenOffice, simplement en rachetant son propriétaire et créateur Sun. Et pourquoi c'est le fork libre qui a dû se trouver un autre nom : Libre Office. Bonne soirée.

le 19/09/2012 à 1:42
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@CM63 Vous faites un amalgame, libre ne veux pas dire gratuit. il est tout a fait possible de vendre un produit opensource, meme si cela a peu d'interet de le vendre sous forme de boite. D'ailleur si vente il y a, elle est accompagné d'un plugin non-...

le 19/09/2012 à 9:40
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Article intéressant, même s'il gagnerait à évoquer la question des biens communs. Petite erreur sur le logiciel libre et le concept de "destruction créative"... le logiciel libre et l'open source arrivent après l'auto-destruction "libérale" de la con...

le 19/09/2012 à 11:17
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Bonjour, Je m'explique sur la destruction créatrice. La formule a des sens différents, selon les auteurs. Mais ces dernières années, elle est utilisée surtout pour faire référence aux perturbations qu'amène une rupture technologique, qui mettent...

le 20/09/2012 à 11:52
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Bravo Naomi (cf. "Naomi a répondu le 19/09/2012 à 21:12"). J'ajouterai juste ceci, Linus TORVALD approuve quand même un modèle OPEN SOURCE pour répondre au besoin de faire évoluer le LOGICIEL FERME (ou PRIVATIF selon la terminologie de Richard STAL...

le 20/09/2012 à 17:32
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Bonjour Stéphane. J'apporte quelques précisions sur le sujet du copyright. Pratiquement tous les logiciels libres ont un auteur identifié, (parfois des auteurs), qui en détient les droits, le copyright. C'est parce qu'il détient ces droits que l...

le 21/09/2012 à 16:05
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Merci Bertrand pour ton message. Bien entendu on voit bien le coté facétieux de Richard STALLMAN sur le vocable copyleft qu'il a apprécié et promu. Mais si c'était la même chose alors il aurait employé le même mot. Or cela n'est pas tout à fait le ca...

le 21/09/2012 à 16:59
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Je n'avais pas écrit que copyleft et copyright c'était la même chose, nullement ! J'ai dit que ce n'était pas le contraire, et plus précisément que le copyleft, c'est à dire l'obligation pour des oeuvres dérivées d'utiliser la même licence, donc li...

le 21/09/2012 à 17:09
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Je suis très loin de m'y connaître précisément... Mais OS X est justement un OS dérivé d'UNIX et compilé à la sauce Apple.

le 28/09/2012 à 23:06
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@vacla : mac osx est l'exemple parfait de ce que font les "pilleurs" de code libre : - darwin sous-couche operative du systeme osx est libre car derive de bsd, mais avec le meme type de licence, la bsd licence qui donne totale liberte au sens du dev...

le 01/10/2012 à 18:54
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Bertrand, j'ai oublié de continuer concernant l'entête d'un programme libre. le mot copyleft n'est pas un terme juridique mais une idée. Juridiquement on s'approprie un droit de copie avec le terme copyright. Puis on donne soit une référence à un dro...

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