Une loi de finances anti-startup ? Pour les Pigeons, la fin de partie n'est pas sifflée

Dans cette tribune, Jean-David Chamboredon, patron du fonds des entrepreneurs internet ISAI, explique pourquoi il devient l'un des porte-paroles du mouvement des Pigeons, estimant que les concessions accordées par le gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances 2013 ne règlent pas les problèmes de l'entreprenariat en France.
Le ministère de l'Economie. Copyright Reuters

Mon cri d'alarme posté le 28 septembre matin avant la publication du PLF 2013 a - semble-t-il déclenché le mouvement des Pigeons et m'a propulsé la semaine dernière sur les plateaux de télévision ou de radio sans que j'y sois absolument préparé...

Je n'ai pas d'activité politique ni syndicale. Si je travaillais dans le cinéma, je serais du côté des techniciens et pas celui des comédiens. Si j'ai « hurlé à la mort de l'écosystème des startups » c'est simplement parce que je participe à sa construction depuis plus de 12 ans, que je l'ai vu progresser de façon extraordinaire, connaître de très belles histoires industrielles et que je nous sais respectés par nos voisins et néanmoins compétiteurs Européens... Le PLF 2013 est extrêmement dangereux pour cet écosystème, il pourrait lui être fatal, j'en reste convaincu.

Pourquoi j'accepte de devenir le porte-parole des Pigeons

C'est pourquoi, j'ai accepté ce matin de devenir le porte-parole officiel des Pigeons aux côtés de mon ami Olivier Mathiot, co-fondateur de Priceminister. Je suis un capital-risqueur cofondateur d'un fonds financé par des entrepreneurs. Olivier est un entrepreneur qui est lui-même investisseur en tant que business angel dans de très nombreuses start-ups.

Oui vous avez bien lu. Moi le capital-risqueur, je suis financé par des entrepreneurs et Olivier, l'entrepreneur, est investisseur dans de jeunes sociétés. C'est ainsi que l'écosystème fonctionne : les capitaux comme les talents, les expertises et les expériences sont « recyclés » suivant un cycle très court pour permettre un effet «boule de neige», pour saisir les nouvelles opportunités que notre secteur offre avec un rythme effréné, pour in fine créer des dizaines de milliers d'emplois, générer de la croissance et... payer des impôts et des cotisations sociales.

Cette croissance « endogène » délivrée aux travers de milliers de petites start-up desquelles émergeront de plus en plus de PME ne peut fonctionner que si les capitaux qui y sont injectés sont à la fois «intelligents» («smart money») et croissants en volume. Un investissement de business-angel ou de capital-risqueur consiste à financer des pertes qui parfois (et cela ne peut pas durer très longtemps) augmentent plus vite que le chiffre d'affaires. La prise de risque et la vitesse se doivent d'être maximales car sans cela, l'opportunité est saisie par une société américaine ou un «copycat» allemand et la niche (petite ou grande) n'aura pas son leader «Made in France».

Ce modèle (qui est celui de la Silicon Valley) est évidemment encore très lent et trop prudent «par chez nous» quand on compare à nos amis Californiens : nous étions pieds nus à la fin des années 90, nous roulons maintenant en scooter quand la Silicon Valley déboule en Formule 1. Le PLF 2013 nous ramène de façon inéluctable au tricycle à pédales... alors que la Grande Bretagne et la Suède, par exemple, encouragent leurs entrepreneurs à enfourcher une moto de 500cm3 ! C'est certain maintenant, La France va faire partie des pays « reléguables » en ligue 2 !

Les politiques ne comprennent pas la tech

Ces éléments (également applicables à d'autres «écosystèmes» de croissance et d'avenir et d'autant plus valables que les cycles sont courts et la mobilisation des capitaux rapide) ne sont visiblement pas compris par nos hommes et femmes politiques. La réponse apportée par le gouvernement en fin de semaine aux mouvements des Pigeons est clairement plus une « pirouette » qu'une prise en compte de l'immense différence qu'il y a entre le financement en fonds propres de startups et l'achat suivi d'une revente d'actions de « vieilles sociétés » cotées en bourse.

Le gouvernement a invité jeudi dernier un aréopage d'organisations et de personnalités dont certaines avaient apporté leur soutien de principe au mouvement des Pigeons mais aucune ne les représentaient explicitement.

Le gouvernement a entendu que le « créateur d'entreprises » était au cœur du dispositif et a promis un « retour à la fiscalité précédente » pour ledit créateur. Recevant chaque année des centaines de sociétés ayant toutes des configurations actionnariales différentes, je mets au défi quiconque de définir ce qu'est un « créateur d'entreprise » via des critères fiscaux de type pourcentage et/ou durée de détention et/ou autres. C'est tout simplement impossible. Une jolie « pirouette » qui ne répond pas du tout à la réalité du problème posé !

Le gouvernement a entendu également que 12 ans de détention représentent une durée absurde dans certains secteurs à cycle rapide et que faire démarrer la durée de détention au 1er Janvier 2013 était sans doute « déloyal ». Il est censé revenir sur ces deux points. Ce n'est pourtant pas la durée de détention qui compte mais la nature de l'investissement.

Je ne suis même pas sûr que le gouvernement ait acté le fait que traiter « rétroactivement » les cessions intervenues en 2012 soit inique. Imaginez l'entrepreneur qui a cédé ses actions au premier semestre 2012, a mis de côté de quoi payer ses impôts et avec le reste, s'est acheté un appartement (en empruntant) et a investi dans une nouvelle start-up dans laquelle il ne se rémunère pas. Le voilà endetté, non liquide et incapable d'acquitter son IRPP en 2013 sauf à revendre son appartement !

Le gouvernement n'a pas écouté quand il lui a été dit que, dans son projet, les cessions d'actions sont plus taxées que les dividendes qui bénéficient d'un abattement de 40%. Les sociétés qui versent des dividendes connaissent en général peu de croissance. Les sociétés de croissance ne versent quasiment jamais de dividendes car elles ré-investissent tout dans la croissance...

Le gouvernement n'a pas écouté quand il lui a été exprimé que le risque, la liquidité et l'usage des fonds investis sont de natures absolument différentes quand il s'agit de PME de croissance et que la cession d'une société de ce type n'est pas un « revenu du capital » mais un simple événement de rotation du « capital productif ». Taxée à 60%, n'imaginez pas que cette rotation puisse continuer !

Le gouvernement avait promis de la concertation avec l'ensemble des parties prenantes. Quand il s'agit des entrepreneurs, il les prend par surprise, il entend ce qui lui permet une pirouette médiatique et il n'écoute pas ce qui est fondamental...

Monsieur le Président, n'hypothéquez pas l'avenir de la France !

Pourtant, quand il s'agit des entrepreneurs, il s'agit de l'économie réelle et pas de la finance spéculative. De l'économie réelle avec des emplois, des points de croissance, des impôts, des taxes et des cotisations... tout ce dont la France a besoin pour ne pas être reléguée en Ligue 2 !

Cette indifférence, ce cynisme, cet aveuglement, cette inconscience... me sont insupportables en tant que citoyen, démocrate, contribuable et patriote.

Je suis entré dans ce combat par hasard juste parce que je voulais alerter mon «écosystème» des dangers présentés par cette loi de Finances. L'affaire est devenue médiatique, je ne le souhaitais pas. Maintenant que cela est un fait, autant aller jusqu'au bout de mes convictions et surtout ne pas lâcher les Pigeons au milieu du gué ... Lâcher les entrepreneurs, ça n'est pas mon genre !

Ce cri d'alerte a été entendu. Entendu par de nombreux Pigeons, plus de 60.000 à date, qui sont eux aussi toujours aussi inquiets.

Inquiets des méthodes brutales sans aucune concertation - comme si les entrepreneurs constituaient une minorité de citoyens différente qui n'aurait pas droit aux mêmes égards que les autres.

Inquiets que l'on crée une exception fiscale en France qui handicape si lourdement la création d'entreprise et d'emplois qu'elle les décourage.

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames & Messieurs les Ministres, Mesdames & Messieurs les Députés et les Sénateurs, je sais que l'économie de l'entreprise n'est pas votre quotidien, elle est, par contre, celle des entrepreneurs de France.

Animé par une démarche qui n'est ni anti-impôts, ni Poujadiste, je vous en conjure, écoutez avec un peu plus d'attention le problème qui vous est posé, ne jouez pas avec la réalité de l'économie française, n'hypothéquez pas l'avenir de notre pays et de nos jeunes, ne tuez pas l'écosystème que l'Europe nous envie et que nous avons su créer autour des PME de croissance, ne condamnez pas la France à subir, permettez lui au contraire de combattre, de rebondir face à la crise, d'innover, de réussir et d'être fière de garder sur son territoire tous les talents qu'elle sait générer.

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Commentaires 42
à écrit le 10/10/2012 à 12:11
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Chers pigeons Utilisez vos dernières plumes pour vous envoler et rejoindre des horizons plus radieux et laisser repousser celles que vous avez déjà perdues dans de bonnes conditions car même si il y a alternance dans cinq ans vous y passerez de nouve...

à écrit le 10/10/2012 à 12:10
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Notre gouvernement est un gouvernement de fonctionnaires qui défend la caste des fonctionnaires. Le gouvernement ne connait rien à l'entreprise. Pourtant ce n'est pas difficile de comprendre que sans entrepreneur il n'y a plus d'emplois... Tous ceux ...

à écrit le 10/10/2012 à 11:28
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Rions un peu Blag "Tu prend un couple de Paysan et un couple de Financier tu les mais sur deux iles deserte SANS COM "seul avec le reste du monde juste avec leur savoir lequel de ces deux couple survivras? " Donc qui crée de la vie donc de la vrais ...

à écrit le 10/10/2012 à 11:16
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Bonjour. Je ne connais rien. Dites moi, il s'agit de modifier ce que les gens appellaient la niche copé. Si c'est cela, dites moi comment faisaient on avant la "niche copé" quand on revendait ces parts.Merci.

à écrit le 10/10/2012 à 10:40
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Dmon temps comme disais mon père (dans les années 60 il y avait DES PATRONS un peu humain mais surtout on les commaissaient a cette époque lorsqu'il (les patrons) donnais 1franc a leurs ouvriers il en gagnais 7 Aujourd-huis pas les meme on ne les c...

le 10/10/2012 à 12:11
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Qu'est ce qui vous empèche de créer vous-même une entreprise ?

le 10/10/2012 à 12:48
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J'ai ete chef d'entreprise un Huit ahuit avec un rayon boucherie qui marchais tres bien nous avions de la vainde selectionner un grand respect pour les clients un bon chifre d'affaire mon personnel etait bien payer + que le smic 8h par jour 7jour se...

le 19/05/2014 à 16:30
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Pas de french-basching ?? Y sont pas mieux les Stuka à hélices?

à écrit le 10/10/2012 à 9:07
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Vous oubliez que notre gouvernement de fonctionnaires nourris par les restes de la dogmatique lutte des classes, doit soigner son électorat. Vous avez voté pour moi-président?Oui, alors assumez! Non, alors considérez que vous êtes un ennemi du "peupl...

à écrit le 10/10/2012 à 8:54
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j'habite dans le VAR est je peux confirmer que ces pauvres patrons on beaucoup plus de difficulter a trouver une place dans les ports (ils sont toujours plus nombreux) pour leur Gros bateaux "qu'il servent que quelques jours par ans"que moi pour de r...

le 10/10/2012 à 9:50
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Ce texte contient trop de fautes d?orthographe, relisez-vous avant d?envoyer par pitié ! De plus, votre vision, totalement caricature et populiste, ne relève pas le niveau des débats.

le 10/10/2012 à 12:00
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pour les fautes d'accord pour le niveau du debat tu repassera compter et recompter ses biftons quande le reste + nombreux crevent la dale tu me fais chialer jpeu toujours te donner l'adresse des pleureuses entre () c'est le populots qui te nourie a...

à écrit le 10/10/2012 à 7:55
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SI Creer une entrepprise s'est c'est toujours rajouter un intermediar entre la vrais producteur de richesses(le paysan l'artisant l'ouvrier )celui qui a partir de rien fait quelque chose ceux la sont les vrais CREATEUR de richesse ) rajouter toujou...

le 10/10/2012 à 17:57
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Belle caricature. L'ouvrier de chez Renault (par exemple), on lui demande d'être capable de monter un moteur sur un chassis, on lui demande pas de concevoir le modèle, d'acheter les pièces détachés, de prévoir le financement, de mettre en place la po...

le 11/10/2012 à 8:56
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je vous laisse avec vos idées plus tard quand vous ferez votre bilan du toujours plus quand il y aura plus de matos que de comsomateur quand vous aurez epuise la planéte Alors assis par terre avec vos idées que vous ete des genis et nous de la merde ...

à écrit le 09/10/2012 à 17:37
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Est il possible de ne pas tout confondre. Il faut arreté de croire que tous les patrons sont des méchants plein de fric qui profitent du travail des autres ! Mon père est artisan depuis des années, pas de grosse boite, pas de grande campagne de pub, ...

à écrit le 09/10/2012 à 15:21
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Oublie-t-on de dire que les tres jeunes entreprises high tech en France peuvent beneficier a un moment de leur vie de prets, subventions, bourses, recompenses (prix du meilleur blah...), aides diverses, assistance via les pepinieres d'entreprises, pr...

le 10/10/2012 à 0:11
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Pas faux. Ces subventions font perdre beaucoup de temps aux entrepreneurs, temps qui serait plus utilement passé à développer leurs produits et trouver des clients. Cette aide serait inutile s'il y avait plus de financements privés disponibles, notam...

à écrit le 09/10/2012 à 1:10
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A tous ceux qui pensent que le modèle de la Silicon Valley ce n'est que du vent, :un soufflé qui retombera sans créer de valeur pour l'économie au sens large. Un petit exemple d'entrepreneur qui a reinvesti ses plus values : Elon Musk, cofondateur de...

le 10/10/2012 à 14:02
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Je vous raconte mon histoire...non, mais j'ai connu cette sorte d'aventure extraordinaire et à quarante neuf ans, je me suis retrouvé comme un couillon, car l' "Elon Musk" local a vendu et, est parti avec l'argent, vivre à quarante trois ans, le rest...

à écrit le 08/10/2012 à 23:38
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Comme des requins sur un kebab... et pourvu que n importe quoi s appelle toujours croissance T en as vu beaucoup perdre la main avec l appartement ? ç est y pas un risque ,le travail !

le 09/10/2012 à 21:12
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@Elodie: Jouer au casino? Je suis assez d?accord avec vous. Les huissiers de l?URSSAF qui viennent vous réveiller tôt le matin à votre domicile pour des cotisations que vous ne devez pas, ça c?est une règle du jeu. Il en va de même des « pénalités de...

à écrit le 08/10/2012 à 22:34
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A gh 39 et les autres. Vous pourriez avoir un peu plus de respect pour les salariés. D'où viennent les "fruits" que l'entrepreneur récupère? Du travail des salariés. Ceux que vous appelez entrepreneurs ne font généralement que "jouer au casino" en m...

le 09/10/2012 à 5:33
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dans la sphère des start up, pas mal de salariés sont également actionnaires de la société pour laquel ils travaillent il me semble. c'est le cas de facebook qui à rendu plusieurs centaines de ses employés millionnaires (virtuellement ou réellement s...

le 09/10/2012 à 17:07
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Elodie, si tout est aussi facile et rentable, lancez vous, et empochez le jackpot !

le 09/10/2012 à 22:56
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Non Marjo quand on est socialiste on commente et on critique les autres avec brio, mais de la à se plonger soit même dans la boue et employer des gens (quelle horreur !!) non ca c'est trop :)

à écrit le 08/10/2012 à 18:44
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La nouvelle loi de finance telle que proposée par le gouvernement est également en train de geler toutes les transmissions d'entreprises, les dirigeants atteignant l'âge de se retirer refusant d'être autant taxés sur le fruit du travail de toute leur...

à écrit le 08/10/2012 à 16:29
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il faut absolument aller plus loin et créer un parti politique ou un syndicat. Le déni de l'entrepreneuriat est trop brutal, trop violent. En face de ce gouvernement, il faut mettre une force vive, qu'il percevra comme une menace électorale, et non c...

le 09/10/2012 à 6:07
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Dsl de te dire sa elodie mais tu na rien compris a la vie.. Va risquer toute tes économie a investir dans une star up et revient parler stp

le 10/10/2012 à 17:35
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Ce qui transparaît, dans vos messages, c'est que vous menez une vie insatisfaisante, et que vous avez développé de la jalousie à l'encontre de ceux qui réussissent. Nietzsche appelle cela le "ressentiment". Il faut que sortiez de ce cercle de pensées...

à écrit le 08/10/2012 à 16:11
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On se souvient encore, tellement on l'a entendu, que 5 ans de Sarkozy ça suffisait amplement. Le changement était plus que nécessaire. Mais 5 mois de Hollande suffisent aussi, très largement. Au moins avec Sarko il nous restait quelques miettes de cr...

à écrit le 08/10/2012 à 15:59
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Le discours de M Chamboredon s'apparente à une supplique et non à une mise en garde. Or la plupart des petits entrepreneurs qui sont saignés à blanc depuis des années n'entendent pas se laisser "tondre" encore plus alors qu'on apprend que Sciences Po...

à écrit le 08/10/2012 à 14:42
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va t'on voir un cours de vente de savonnettes .... il serait temps que l'ENA s'y mette !

à écrit le 08/10/2012 à 13:17
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Avant le gouvernement Sarkozy, on avait promis aux entrepreneurs fondateurs détenant leurs actions depuis huit ans et plus, une dispense de la PV, ramenant la taxation de session aux 12% de prélèvements sociaux de l?époque. Cette loi est tombée au bo...

à écrit le 08/10/2012 à 12:55
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Tout va aux fonctionnaires. Il faut bien payer des impôts pour assurer leur train de vie, leur retraite pharaonique, leu sur effectif. Effectivement, les entrepreneurs sont les pigeons... And the winner is... "les fonctionnaires" !!! Pas de stress, g...

à écrit le 08/10/2012 à 12:49
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qu'est ce qui permet d'affirmer que l'Europe envie à la France l'écosystème le plus fiscalisé au monde? le porte parole des pigeons pourrait éclaircir ce mystère... mais partant de son point de vue, si le système français favorisait autant les PME de...

à écrit le 08/10/2012 à 10:51
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On a tendance à mettre tout ce qui traite de finance dans un même panier de crabe. Vous faites ici une belle démonstration que la finance n'est pas que des trader et qu'il y a une autre forme beaucoup plus intelligente et certainement plus ouverte au...

à écrit le 08/10/2012 à 10:51
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N'est-il pas malheureux qu'aucun dans la bande de ministres qui prennent des décisions si lourdes de conséquences n'ait jamais créer une entreprise, ou même créer de valeur tout court.

à écrit le 08/10/2012 à 10:48
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Bien sur que cela n'est pas terminer, tant qu'il y aura du sang a sucer les pigeons seront la. La fiscalite confiscatoire, la libre entreprise et autres sornettes pour gogos du dimanche, tout ceci est a pleurer. Pour memoire la france est endettee a ...

à écrit le 08/10/2012 à 10:34
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Ils me font marrer. Laisser les partirs les pigeons, pas d'inquiétude, on ne risque pas de perdre un Steve Jobs vu le niveau....Le pigeon est un animal dit "Commensable". En bref, un parasite naturel qui n'offre aucune contrepartie à son hôte. Vous...

à écrit le 08/10/2012 à 10:34
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La formule utilisée par ce contributeur "Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames & Messieurs les Ministres, Mesdames & Messieurs les Députés et les Sénateurs, je sais que l'économie de l'entreprise n'est pas vot...

à écrit le 08/10/2012 à 10:12
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BRAVO CONTINUEZ le cynisme de nos dirigeants est affligent ils sont pétri d'idéologie marxiste et vont nous faire sortir de la social démocratie.

à écrit le 08/10/2012 à 9:11
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Excellent plaidoyer auquel j ajoute qu?il a toujours existé en France de l?épargne disponible pour aider les PME à travers des placements financiers. Qui se rappelle les fonds DSK sous Mitterand ? Mais tout d?abord, que l?on cesse de montrer du doigt...

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