Free Mobile : un bilan globalement négatif ... pour la collectivité

Un an tout juste après le lancement de Free Mobile, deux économistes livrent leur analyse de l'arrivée d'un nouvel entrant, selon l'approche coûts-bénéfices. A leurs yeux, l'idée que 4 opérateurs est nécessairement mieux que 3 est un peu courte.
Rémy Prud'homme (à gauche) et Pierre Kopp (à droite).

A priori l'affaire paraissait simple. En autorisant, en 2011, l'introduction d'un quatrième opérateur de communications mobiles (Free) aux côtés d'Orange, SFR et Bouygues, l'autorité de régulation du secteur, l'ARCEP, faisait le bon choix. Plus de compétiteurs rimait avec plus de concurrence. La concurrence devait faire baisser les prix et les consommateurs de se réjouir. Et pourtant !

D'un côté, Bruno Deffains, professeur à la Sorbonne (Les Echos, 11.06.2012), montre que l'introduction de Free s'accompagnerait de la destruction de 50.000 emplois. Corinne Erhel dans un « Avis parlementaire » affirme que « la crise [du secteur des communications électroniques est] en partie due aux conditions d'entrée d'un 4ème opérateur sur le marché mobile ». De l'autre côté, les universitaires David Thesmar et Augustin Landier répliquent avec une étude commandée par Free, indiquant que l'impact net sur l'emploi est positif, à hauteur de 16.000 à 30.000 emplois. Pour essayer d'y voir plus clair, nous avons conduit une analyse coûts-bénéfices qui ne s'intéresse pas seulement à l'emploi, mais qui évalue l'ensemble des effets socio-économiques de l'entrée de Free sur le marché (consultable ici).

Gain pour le consommateur, baisse des bénéfices et des recettes de l'Etat
Il ressort qu'en prenant en compte les gains que les 65,3 millions de consommateurs restés fidèles aux opérateurs historique engrangent du fait de la baisse des prix ; les gains des 1,5 million de nouveaux consommateurs qui rejoignent les opérateurs historiques, attirés par la baisse du prix ; les bénéfices des 2,8 millions de migrants vers Free et les bénéfices des 0,8 million d'individus qui utilisent un mobile pour la première fois avec Free, les consommateurs ont gagné 1,2 milliard d'euros. Ce qui est très bien. Simultanément, les opérateurs historiques, et Free qui n'est pas rentable dans le mobile, ont perdu 1,3 milliard d'euros. Ce dont on ne doit pas se réjouir trop vite. Car moins de bénéfices pour les entreprises cela veut aussi dire moins d'emplois et moins de dépenses. La situation n'est pas meilleure du côté des finances publiques - un aspect crucial à l'heure des économies budgétaires. La baisse de la TVA collectée, celle des redevances Copé et des redevances sur les fréquences, de l'Impôt sur les sociétés, et des dividendes collectés par l'Etat via sa participation à Orange ne sont pas compensées par les bénéfices de la vente de la licence à Free. Les finances publiques s'appauvrissent annuellement de 0,5 milliard d'euros.

Un bilan globalement négatif
Le bilan de l'entrée de Free sur le marché est donc globalement négatif, de plus d'un demi milliard d'euros par an. Ce résultat est contre-intuitif. Les économistes (et nous ne faisons pas exception) sont très sensibles aux vertus de la concurrence, qui rabote les rentes et qui stimule l'innovation. Si la concurrence est bonne, plus de concurrence est meilleur. Introduire un opérateur de plus sur le marché était donc en principe désirable. Comment réconcilier cette théorie avec les résultats du cas analysé ?

Premièrement, le marché des communications mobiles est mature. Il y a déjà plus de mobiles que d'habitants en France. La répartition des utilisateurs entre les différentes firmes deviendra dans les années à venir un jeu à somme presque nulle. Avec son offre low cost, Free ne peut guère que prendre des clients aux autres firmes, mais pas augmenter considérablement le nombre total des clients.

Deuxièmement, un nouvel opérateur ne peut pas commencer à opérer sans disposer d'un coûteux réseau. Dans le cas de Free, le problème a été résolu de la façon suivante. D'un côté le régulateur a exigé de Free un taux de couverture minimal (27%) du territoire. D'un autre, il a autorisé Free à louer à Orange l'accès à son réseau pour une période de sept ans (1milliard d'euros sur trois ans). Cette solution de compromis est habile, mais problématique. Elle fait l'affaire de Free, en lui permettant d'opérer ; et celle d'Orange, en lui permettant de rentabiliser un réseau excédentaire. Mais d'une part, elle introduit une distorsion de concurrence entre Orange et les deux autres opérateurs historiques, SFR et Bouygues, qui ont aussi semble-t-il, des réseaux excédentaires à rentabiliser. SFR et Bouygues protestent vivement, non sans raison. D'autre part, et surtout, elle repousse le problème des surcapacités qu'elle crée. En 2018, à la fin du contrat de location, Free aura (en principe) investi dans son propre réseau, et pourra se passer d'Orange ; Orange se retrouvera avec une capacité inutilisée.

Pas d'innovation, risque sur les investissements
Troisièmement, l'un des grands mérites de la concurrence est de pousser les firmes à l'innovation technologique. Les opérateurs de téléphonie mobile sont en réalité davantage des commerçants que des industriels. Cela n'est évidemment pas une critique. On peut attendre d'eux des innovations principalement commerciales et marketing. Le low-cost introduit par Free en est une, et elle est la bienvenue. La publicité, le marketing, la subtilité des systèmes d'abonnement, etc. sont les domaines où l'innovation se manifeste - et se manifeste abondamment - dans le secteur de la téléphonie mobile. On ne voit pas bien en quoi ces formes d'innovation sont stimulées par l'arrivée d'un 4ème opérateur, ni (dans l'hypothèse où elle le serait) le gain social qui résulterait d'une telle stimulation.

Quatrièmement, ce n'est pas parce que l'innovation technologique n'a pas lieu chez les opérateurs qu'elle est inexistante dans la téléphonie mobile. Au contraire, elle est massive, et fréquente, chez les fournisseurs d'équipements, qui offrent chaque année des matériels plus performants. Le 2G était à peine en place qu'il a été dépassé par le 3G, qui est lui-même en train d'être supplanté par le 4G. S'équiper en 4G est très coûteux pour les opérateurs. Cette caractéristique du marché est importante pour analyser l'impact de Free. Ce n'est pas Free, avec ses marges négatives, qui aura les ressources nécessaires pour faire face à ces dépenses considérables, au moins dans les années à venir ; et il n'est pas assuré que les marchés financiers les lui prêteront. Mais l'arrivée de Free, on l'a vu, ampute les bénéfices (avant impôts) des opérateurs historiques d'environ 1,2 milliard d'euros. On doit se demander si cette amputation ne va pas freiner ou empêcher les nécessaires investissements des opérateurs historiques.

Finalement, l'idée que 4 opérateurs est nécessairement mieux que 3 s'avère un peu courte. Elle l'est d'autant plus, en l'occurrence, qu'un an à peine après l'introduction du 4ème, on parle déjà de regroupements et de consolidations qui ramèneraient à 3 le nombre de nos opérateurs. Les exemples de l'Autriche, du Danemark ou du Royaume-Uni semblent aller dans ce sens. La théorie de la concurrence, c'est bien. L'analyse cas par cas, c'est mieux.
 

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Commentaires 58
à écrit le 09/01/2017 à 18:30
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Franchement a lire les commentaires je comprend ce qu'on appelle la bêtise humaine . Il faut être soit aveugle ou faire montre d'un manque total de discernement pour ne pas constater que les modèles low cost détruisent plus d'emplois qu'ils n'en cr...

à écrit le 20/07/2013 à 16:10
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Je suis sidéré par tant de bêtise. Enfin, pas tant que ça quand même quand on pense que ça vient de fonctionnaires de l'éducation nationale. Ne vous fâchez pas trop contre eux. Ils vivent dans un autre monde et ne connaissent pas la réalité du notre ...

à écrit le 31/03/2013 à 0:07
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Quelles belles figures de STIPENDIES ! Mauvaise foi aussi évidente que celle des "réchauffeurs de planète" qui prétendent que le froid actuelle est dû au réchauffement (!!! ???). Neel serait-il malade et diabolique au point de perdre de l'argent rien...

à écrit le 11/03/2013 à 16:11
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Quand la concurrence à tout crins n'apparaît plus tout soudain comme la panacée à certains champions de l'entente tacite voire illicite sur le dos du consommateur, on recoure à la casuistique, on crie à la délocalisation, aux suppressions d'emplois ,...

à écrit le 18/01/2013 à 2:33
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Ces gars de la Sorbonne c'est sérieux??? ils parlent de QUELLE communauté ??? je suis docteur mais pas en économie je raisonne un minimum c'est tout. 1/ les surcapacités (du gaspillage?) ça a fait tourner des business et des financiers on se fiche c...

à écrit le 14/01/2013 à 5:46
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Le tort des économistes et professeurs d'économie est de ne jamais mettre eux mêmes en pratique leurs conseils et leçons. C'est bien dommage car à les écouter ils ont les solutions à tous nos problèmes, car eux "savent".

le 15/01/2013 à 7:29
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Tu as raison, un bon économiste est celui qui vient justifier pourquoi sa précédente théorie n'a pas marché et propose une nouvelle.

à écrit le 12/01/2013 à 9:47
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Free a mis fin à un mensonge entretenu par les services marketing des opérateurs laissant croire que toute la valeur était dans le service numérique et que le physique (terminal, réseau, service client) était gratuit. Ce réalignement des prix sur les...

à écrit le 12/01/2013 à 8:51
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Vraiment ces deux "professeurs" n'ont pas honte, il suffit de savoir compter et d'avoir un minimul de logique pour comprendre que la fin d'une rente de situation due à une entente illégale et à un alignement sur des prix est bénéfique pour le consomm...

à écrit le 11/01/2013 à 20:34
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Mais comment la Tribune peut publier un billet pareil dans ses pages ?? C'est magnifique que c'est individus se prennent pour des "économistes", moi je suis le pape ! Enfin ce qui me rassure, c'est qu'aucun commentaire n'est dupe. Dommage que la réda...

à écrit le 11/01/2013 à 14:25
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C'est assez fou, néanmoins. Ces théoriciens de la finance sont POUR la "concurrence" si elle permet de gagner un MAX de pognon. Vive l'oligopole, en détail, finalement. Et ce sont des profs, "ça"..?? Mais, Messieurs, les moyens de recherche, on les V...

à écrit le 11/01/2013 à 14:08
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Il y a des profs a la Sorbonne qui ne donne aucun cours, en lisant cette article on sait pourquoi : "On ne voit pas bien en quoi ces formes d'innovation sont stimulées par l'arrivée d'un 4ème opérateur, ni (dans l'hypothèse où elle le serait) le gai...

à écrit le 11/01/2013 à 10:17
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L'argent dont se gavait ces opérateurs a sans doute servi a payer d'autres choses :a manger, les impayés... ou peut être un cinéma ( secteur qui allait bien en 20112). sans doute ces bénéfices ne sont-ils pas pris en compte dans leur étude . Dire que...

le 11/01/2013 à 13:37
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Votre argumentaire "C'EST MOI QU'AI LE PLUS GROS KIKI" est imparrable.

à écrit le 10/01/2013 à 21:11
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Les consommateurs viennent de gagner 20 euros/mois sur leur abonnement, une petite taxe indolore de 1 euro/mois rapporterai à Bercy 700 millions/an...

le 15/01/2013 à 7:41
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Je ne suis pas d'accord, car les 20 ?/mois que les consommateurs ont gagnés sont redirigés directement et même rapidement vers d'autres source de dépense. Qui dit dépense dit taxe, donc les 1?/mois reviennent à Bercy en empruntant d'autre voix.

à écrit le 10/01/2013 à 21:06
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Regardons les 3 opérateurs qui se "concurrençaient" sur le marché du mobile: France Télécom, l'historique issu de l'administration, SFR filiale de la Générale des Eaux, Bouygues Telecom filiale de Bouygues, que des entreprises habituées à des marchés...

à écrit le 10/01/2013 à 19:03
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J'espère que pour vous griller ainsi devant vos pairs (qui eux aussi, doivent savoir compter) vous avez été correctement rétribués par vos commanditaires... Au hasard juste une remarque qui devrait vous faire honte: - l'argent économisé par les con...

le 10/01/2013 à 19:23
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J'ai fait comme Gainsbourg, un petit billet de 500 brûlé en fin d'année 2012, pour compenser les économies ! Blague à part, +1

le 10/01/2013 à 22:33
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+1000 Toutes ces élucubrations sont grotesques. C'est vraiment amusant comment en France on fait ce type de calcul abracadabrantesque, et complètement biaisé, sans aucune étude de ce que les consommateurs font de cet argent économisé (ah mais ils so...

à écrit le 10/01/2013 à 17:54
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Au final, le consommateur sera gagnant, donc .... Je viens de faire une étude complètement gratuite pour l'état et sans ambiguité et sans prise de tête !

le 10/01/2013 à 18:53
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Bravo. N'oubliez pas de facturer bien cher une collectivité quelconque. Quand à moi, je prends 10% de vos gains pour cette géniale recommandation.

le 11/01/2013 à 7:44
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Et moi je prélève pour mon propre compte 10% de ces 10% afin de générer un mouvement fiscal supplémentaire : voilà comment en ne faisant strictement rien on peut néanmoins prétendument "bénéficier à la collectivité", du moins tant que le radeau coule...

à écrit le 10/01/2013 à 17:50
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A quelle époque vivent ces 2 messieurs? Epoque communiste où tout doit aller à la collectivité? Ou bien la concurrence les a mandatés pour discréditer l'arrivée du 4eme opérateur? ça ne m'étonnerait qu'à moitié

le 10/01/2013 à 22:15
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Il faut nationaliser cette activité et revenir aux prix pratiqués par FT dans les années 1990 : un ligne mobile à 600 Frs (100? +inflation) d'abonnement et la consommation à 5 Frs la minute ... "Radiocom 2000 recherche votre correspondant ... payez ....

à écrit le 10/01/2013 à 17:45
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OUI bien sur ces 2 profs racontent ce qu ils veulent !!pour moi et pour beaucoup d autres et grace à FREE j ai economisé 180 eu en 2012!!je comprends que cela peut gener des gens qui ne voient le salut de la france et des consommateurs que par une ge...

à écrit le 10/01/2013 à 17:43
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Raconter tant de bêtises, il faut vraiment être économiste.

le 11/01/2013 à 9:13
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Ces 2 là doivent regretter leur minitel ! Au moins c'était un business model qu'ils comprenaient...

à écrit le 10/01/2013 à 17:42
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C'est sûr qu'un abonnement obligatoire et porté à 1000 euro mensuel rapporterait plus aux entreprises et au fisc. Deux très grands pontes viennent de réinventer la gabelle. Payés combien ?

à écrit le 10/01/2013 à 17:37
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Cela fait plaisir de voir pratiquement 100% de commentaires sensés en réaction à cet article. Ces deux "économistes" sont grotesques et ne font que confirmer le piètre niveau de la pensée économique française actuelle. Leur argumentation malthusienne...

à écrit le 10/01/2013 à 17:18
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On ne peut pas attendre de la part de professeurs universitaires qu'ils soutiennent le public et moins de dépenses des ménges, eux qui sont payés par l'Etat et donc voient un interêt personnel à ce aue l'Etat s'enrichisse sur le dos des consommateurs...

à écrit le 10/01/2013 à 16:57
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Très mauvais article qui n'apporte absolument aucun regard neuf sur la polémique Free. Un énorme coup de pied dans la fourmillère des Télécoms fait du bien, on ne va pas dire que les opérateurs historiques se faisaient de concurrence. Il n'y avait AU...

à écrit le 10/01/2013 à 16:52
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Cela démontre magnifiquement que mesurer la concurrence au nombre d'intervenants est une simplification désastreuse. C'est heureusement plus complexe et il reste en outre à venir l'épisode qui se déroulera au niveau de l'Europe et des acteurs mondiau...

à écrit le 10/01/2013 à 16:45
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Je m'étonne qu'un sujet tel que celui-ci puisse faire l'objet d'une tribune et qu'une analyse critique du travail de ces deux économistes n'est pas été faite par un journaliste. J'en profite pour donner à tous les internautes (ainsi qu'à la rédaction...

à écrit le 10/01/2013 à 16:38
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Si le tracteur (1 personne) n'existait pas, 50 personnes dans les champs. Si pas d'informatique, il faudrait embaucher au centuple pour les comptables ou les secrétariats.... Je pense que le pb est que l'homme n'a pas su s'adapter au progrès... Aujou...

le 18/01/2013 à 2:56
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impossible on n'a pas donné 4heures de temps libre par semaine aux esclaves en 2000 on lui a offert 5ans seulement ... aujourd'hui l'esclave a 4h par semaine pour comparer les prix et gratter les centimes pour s'en sortir (discount = usine a smicards...

à écrit le 10/01/2013 à 16:16
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Mouaip... j'ai l'impression qu'on essaye de nous faire avaler que le soviétisme est la réponse à tous nos problèmes...

le 10/01/2013 à 16:55
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Oui, c'est exactement ça. Nous avons ici deux faux économistes mais vrais idéologues qui essayent de se camoufler derrière des déclarations d'intention (on aime la concurrence mais...) et finissent par avouer l'idéologie socialiste qui les aveugle (l...

à écrit le 10/01/2013 à 16:02
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L'ordre établi par les trois opérateurs historiques n'était pas supportable tant sur le plan économique que sur le plan déontologique. L'histoire ancienne relatait l'existence de trois opérateurs profitant d'une situation très favorable qui ne pouvai...

à écrit le 10/01/2013 à 16:01
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si je comprends bien cette étude n'est soumise à aucun commité de lecture avant publication?Pas tres serieux mais comme souvent en science économique qui en fait est encore au stade des medecins de moliere, ce qui permet à leurs auteurs de démontrer ...

à écrit le 10/01/2013 à 16:01
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Petit retour en arrière : au début de l'Internet il y avait Wanadoo et ses quelques heures pour 100 francs...puis Free est arrivé en proposant 50 heures pour le même tarif. Que croyez vous que je fis ? et l'histoire s'est répétée pour le mobile: 1h30...

à écrit le 10/01/2013 à 15:39
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Nier ainsi le progrès apporté par la concurrence de Free me parait du même ordre que les pourfendeurs des trains qui prétendaient ainsi défendre la diligence.

à écrit le 10/01/2013 à 15:31
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C'est triste de se dire que les orientations des prof d'eco en france soient aussi liberales. On réalise simplement que les services des opérateurs historiques etaient tou bonnement pas nécessaires et ces emplois n'en étaient tout simplement pas. En ...

à écrit le 10/01/2013 à 15:22
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Si ces deux professeurs proposaient cette étude à un jury dans leurs universités, il y a de bonnes chances qu'elle soit refusée "pour insuffisance d'analyse" ( à moins que les universités AUSSI soient achetées... Une fois de plus, les "MVNO" sont éva...

à écrit le 10/01/2013 à 15:21
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hahahaha hahaha hahahahahaha mais qui a financé cette mascarade hahahahahahaha ! On va aussi leur demander pour Easyjet ou Ryanair hahahaha hahaha c'est vraiment tordant de bêtise ! Demander à des fonctionnaires mais pas aux consommateurs c'est à mou...

à écrit le 10/01/2013 à 15:05
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Plus de téléphones que de français ne veut pas du tout dire que tous les français en ont un... J'ai un frère commercial qui en a lui même 3... Il reste précisément les petites bourses à abonner et c'est pas avec des forfaits à 50? qui notre cher triu...

à écrit le 10/01/2013 à 14:40
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orange,sfr, et bouygues n'ont pas joué le jeu de la concurence, l'arrivée de free était une chose nécessaire. Et en rajoute d'ailleurs une couche avec les appels non surtaxés dans les dom-tom pour les mobiles, pré carré sfr orange générant d'énormes ...

à écrit le 10/01/2013 à 14:38
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Je ne partage pas du tout cette analyse pour plusieurs raisons : 1- Sur les 1,2 milliards d'économie par le consommateur, ce n'est pas 20% de perte de TVA puisque ces dépenses sont juste déplacées sur un autre domaine. 2- L'intérêt de l'introduction ...

à écrit le 10/01/2013 à 14:31
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Encore des économistes de comptoir de café du coin !

le 10/01/2013 à 14:58
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ils n'ont pas fait que prendre du café mais tournent au gros rouge. Faire croire que dépenser plus en telephonie c'est mieux pour les consommateurs car ainsi en payant plus d'impot ils renflouent les caisses de l'etat: il faut oser! (on devrait dire...

à écrit le 10/01/2013 à 14:24
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Comme dit plus haut, certes le secteur Télécom à perdu 1,2M?, mais cet argent ne disparait pas dans la nature. Si les gens préfère payer moins cher leurs forfais, c'est sans aucun doute qui vont utiliser ce gains dans un autre secteur comme les loisi...

à écrit le 10/01/2013 à 14:17
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C'est loin d'être une analyse economique du secteur. Pourquoi ne donnez vous vous pas le chiffres d'affaires des 5 dernieres années de SFR, Orange et Bouygues dans la téléphonie, leurs part d'investissement et leur profit nette ? Là on verrait si ce ...

à écrit le 10/01/2013 à 13:59
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pas de benefices, pas d'investissements... maintenant si le consommateur ft savoir qu'il a envie de payer pour la 4g, c'est autre chose

à écrit le 10/01/2013 à 13:50
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Je serais surpris que les 1.2milliards rendus aux consommateurs soient mis de côté... Ils ont à leur tour été réinjectés dans l'économie dans d'autres domaines que les Télécoms. L'état en aura évidemment récupéré une partie via la TVA par exemple... ...

à écrit le 10/01/2013 à 13:45
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La theorie francaise de l immobilisme est toujours preferable au mouvement....on voit le resultat...mais comme d hab le charmant professseur paye par les operateurs historiques qui ne font pas jouer la concurrence et qui preferent saigner le conso......

le 14/01/2013 à 17:05
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renseignez vous d'abord sur les professeurs et sur les courants économiques qui les inspirent, vous verrez que vous avez tort. Par ailleurs, depuis quand des professeurs d'Université ne peuvent se faire leurs propres opinions. L'économie, et notamme...

à écrit le 10/01/2013 à 13:41
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L'arrivée de Free répond à une attente et des besoins des consommateurs finaux : des forfaits simples à appréhender pour sortir de la jungle dans laquelle les opérateurs historiques ne cessaient de nous perdre, des offres sans portable pour tous ceux...

le 10/01/2013 à 14:40
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@ Bx: vous avez entièrement raison et je trouve aussi que "l' innovation dans la subtilité des systèmes d'abonnements" consistait pour les 3 opérateurs historiques à vendre des abonnements chers, compliqués, difficilement comparables entre eux et ave...

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