Politique des banlieues : Au feu !

On ne reparle des banlieues que lorsqu'elles sont agitées par des émeutes ! Oubliées de la campagne Présidentielle, les politiques de droite comme de gauche s'en désintéressent pour des raisons électorales différentes. Aujourd'hui le calme règne, mais pour combien de temps encore avant l'explosion ?
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Nos banlieues défavorisées subissent deux véritables fléaux : le chômage et l?exclusion. C?est à ces phénomènes qu?il faut s?attaquer quasi exclusivement, même si la politique de la ville a été présentée par les différents gouvernements comme la solution de la lutte contre l?exclusion.

Depuis une vingtaine d'années, plus de 40 milliards d'euros ont été consacrés aux banlieues défavorisées, mais la situation de leurs habitants demeure préoccupante, et sans cette intervention, elle se serait probablement encore plus dégradée. Une étude des émeutes urbaines américaines, dont le champ d'analyse couvre trois décennies, montre que le chômage, et non la pauvreté, est l'un des facteurs majeurs qui expliquent les soulèvements urbains. Ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on se révolte, mais parce qu'on n'a pas de travail, qu?on n?a plus d?espoir et qu'on se sent étranger au monde où l'on veut vivre.

Si le chômage français est à la limite de ce qui est acceptable pour la population en général, il devient catastrophique pour les jeunes des cités où il atteint un taux de 45%. Une société adulte n?a pas le droit de vivre la conscience tranquille dans un monde qui s?effondre, ni de condamner les enfants qu?elle « fabrique » lorsqu?elle ne leur a pas donné les moyens de grandir. Pourtant, de ces creusets déshérités de nombreux talents surgissent : sportifs, artistes, acteurs, créatifs de la mode et de l?industrie !

L?emploi reste donc le meilleur facteur d?intégration, le meilleur moyen de sortir d?une société d?assistanat généralisée. Oui, en banlieue aussi, on rêve d?avenir brillant, de calme, de tranquillité, d?espoir et de paix. Nos gouvernants successifs ont déserté nos banlieues en laissant un terrain inoccupé, un terrain en friche où plus rien ne pousse. Les seuls à y trouver leur compte sont les extrêmes, parce qu?ils récupèrent la peur qu?inspire le vide. Il est alors assez facile de comprendre comment le communautarisme le plus intégriste, les trafics en tous genres, se développent aussi rapidement dans des zones abandonnées. Si nous n?y prêtons pas attention, notre société risque d?être coupée en deux : ceux qui ont tout parce qu?ils auront su utiliser le système et ceux qui n?ont rien. Le monde qui n?a rien développe sa haine et lorsque le seuil de tolérance est franchi et que la société ne peut plus financer, ceux qui travaillent et qui sont fatigués se retrouvent en face de ceux qui n'ont rien et de plus ont la haine. L?explosion est proche !

Depuis des décennies, c?est l?Etat qui finance les mesures destinées à soulager les quartiers en difficulté. La France développe à grands frais une logique d?assistance nourrie de subventions, contrairement à l?État américain qui préfère inciter les acteurs privés à investir leurs propres fonds dans les cités à faibles revenus et aux garanties souvent incertaines. L?un des marchés les plus sinistrés en terme financier s?est transformé en trente ans en un vivier de profits et de croissance.

En effet les Etats-Unis ont légiféré depuis 1977 avec les Community Reinvestment Act qui imposent à toutes les banques du pays un contrôle régulier afin d?évaluer les actions menées auprès des populations à faibles revenus. En rendant publiques les données, le législateur offre un moyen de pression très efficace pour réclamer des comptes aux établissements financiers. C?est une arme redoutable ! Les établissements bancaires préfèrent souvent financer en partenariat avec des réseaux de proximité, appelés les Community Development, qui se chargent d?octroyer les prêts aux populations concernées. La grande force de ces réseaux tient à son personnel, essentiellement originaire de ces quartiers. Cette proximité aide à mieux gérer le risque en créant une relation forte avec le client, ce qui l?incite à bien rembourser son prêt. Les établissements financiers français seraient bien inspirés de le comprendre ! Certaines banques françaises, pour des raisons uniquement d?image, ont entrepris avec leurs fondations une démarche très timide, sans coordination, avec de faibles moyens pour simplement illustrer leur bilan social !

La solution : mettre en place un vrai plan de développement solidaire

La crise des banlieues est une crise économique, sociale, culturelle et politique. S?attaquer à ses racines et la résoudre impliquent un changement de cultures et de mentalités à tous les niveaux. Que ce soit dans le domaine de l?éducation, de la politique familiale, des contrôles de réseaux délinquants, d?une nouvelle politique d?urbanisme, des mesures doivent être mises en ?uvre rapidement, nul n?en doute. Mais, quelle que soit l?utilité de tels objectifs, ces demandes ne reposeront que sur des bases instables si un véritable tissu économique ne parvient pas à être mis en place par les acteurs les plus dynamiques de ces quartiers. Certes, la solidarité associative de proximité mène des actions, souvent non coordonnées, tous azimuts, ponctuelles, avec des solutions peu duplicables et avec des moyens très limités. Élaborer un plan spécifiquement consacré à la grande précarité et à l?exclusion de nos banlieues, permettra d?engager efficacement et durablement tous les partenaires dans la création d?entreprises viables et à la constitution d?un environnement économique favorable.
Pour cela il faudra mettre en place une structure en réseaux de création et d?accompagnement de nouvelles entreprises, maillée aux tissus locaux : entreprises, associations et collectivités territoriales. Dans la pratique, ces acteurs regardent uniquement de leur parcelle, très souvent s?ignorent, se parlent très peu et surtout ne prennent pas en compte les interactions qui les unissent. C?est notre esprit cartésien ! Ce maillage permettra de fédérer leurs actions, d?affiner leurs interfaces de communication, d?améliorer l?interactivité de chacun, de catalyser leur énergie, de concilier la diversité des projets, de partager et capitaliser les compétences de chacun et leurs moyens financiers.
Mais la création d?entreprise ne suffit pas, il faut ensuite légiférer pour imposer aux banques la mise à disposition d?instruments financiers dont la vocation est de permettre l?éclosion de nombreux projets qui structureront la vie économique et sociale des banlieues. Ces fonds auront pour vocation d?être un outil au service des habitants des banlieues décidés à travailler, qui aspirent à créer une entreprise ou à développer un projet viable.

Le plan de développement des banlieues sera élaboré au plus haut niveau de l?organisation, il devra être global et tenir compte du niveau d?observation du système : régional, local, sectoriel. Il devra répondre également à diverses questions. Quelles cibles devons nous toucher ? Quelle est notre stratégie de développement et quels sont nos plans opérationnels ? De quels talents devrons-nous nous entourer pour exécuter le plan de développement ? Quels sont les facteurs de risques et les scénarios alternatifs ? Quels sont nos besoins financiers et les ressources possibles pour les couvrir ? La proposition de valeur de ce plan sera visible pour tous, chiffrée, significative et mesurable afin qu'elle puisse rendre compte de l?efficacité des actions. Elle devra s?exprimer de façon simple, convaincante, décomposable en une offre complète avec une cible à toucher : les villes les plus démunies. La mise en ?uvre opérationnelle de l?action pourra se réaliser par la constitution d?un réseau, capable d'établir des partenariats, de recruter des ressources, de coordonner les actions et de suivre chaque grande cible définie en s?en donnant les moyens. Si la cible à toucher est un éléphant, on ne partira pas à la chasse avec une carabine à plomb !

Mettre en place ce type de plan nécessite la prise en compte de la globalité du système banlieues et de ses interactions. Dans le cas de solutions parcellaires, timides et non coordonnées, l?argent aura été gaspillé comme d?habitude et les banlieues n?auront pas progressé d?un pouce. C?est d?ailleurs ce que l?on a fait depuis quarante ans avec l?Etat Providence et l?échec que l?on sait !

Hervé Azoulay, Président d'Invest Banlieues, est le co- fondateur de l'Observatoire Economique des Banlieues,et le co-auteur de « l'intelligenge des banlieues-les réseaux pour sortir de la crise » prix CCIP du livre de l'entreprenariat.

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Commentaires 55
à écrit le 13/02/2013 à 19:07
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reduire le probleme des quartiers uniquement à un problème d' emploi est très reducteurs. l'emploi touche également le milieu rural et les problèmatiques sont pourtant differentes. contrairement à ce que certain crétins pensent les banlieusards ne so...

à écrit le 18/01/2013 à 15:31
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nos banlieues sont les viviers de la France de demain, que de richesse inexploitée! Il faut arrêter avec les clichés, une véritable politique des banlieues, gérée par le privé et piloté par les régions!

à écrit le 18/01/2013 à 12:41
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En bref, les "jeunes" de banlieues manquent de qualification pour l'emploi qu'ils espèrent et sont trop fiers pour accepter celui que leur est proposé

le 18/01/2013 à 13:06
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De nombreux jeunes des banlieues sont Bac+2 et ne trouve pas de travail car ils n'ont pas les bon réseaux

le 18/01/2013 à 13:48
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Trouver leur du travail et vous verrez qu'il ne sont pas si exigeants que vous le dite

à écrit le 18/01/2013 à 11:06
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Soyons sérieux ne mettons pas tout sur l'immigration . Le fautif c l État

à écrit le 18/01/2013 à 1:39
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Merci l'immigration

à écrit le 17/01/2013 à 17:11
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a quand le feu!

à écrit le 17/01/2013 à 13:15
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Les banlieues sont responsables de leur propre pauvreté: quand on n'a pas les moyens de subvenir à ses propres besoins, on ne fait pas 10 gosses pour vivre des alloc.! Je pense également que de nos jours en France si des gens sortent du système scol...

le 17/01/2013 à 13:41
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Les 10 gosses par famille c'est du flan! En banlieue si le nombre de naissance est plus important que dans d'autres régions françaises, c'est uniquement parce que ce sont des quartiers avec des populations jeunes. Les polygames "sub sahariens" c'étai...

le 17/01/2013 à 17:55
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Tu vis dans la banlieue de Paris ou tu répètes ce que tu entends a la télé ? j'ai bossé dans le corps médical en service d'obstétrique à Bondy (93) et les femmes qui en sont à leur 4ème ou 5ème accouchement à moins de 30 ans sont tres fréquentes (...

à écrit le 17/01/2013 à 12:46
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Le travail manque cruellement, Mais pour les jeunes des banlieues plus particulièrement s'y ajoute le manque de qualification et le refus quasi systématique de l'autorité de se plier aux règles, comportement rédhibitoire dans le monde du l'entreprise...

à écrit le 17/01/2013 à 11:00
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Si aujourd'hui, dans certaines banlieues ( cités sensibles) on est malheureux , c'est la faute aux politiques successives?pour faire comme V.Hugo qui faisait déjà dire à Gavroche, le gamin parisien, personnage central de son roman "les misérables...

à écrit le 17/01/2013 à 8:26
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Il faut créer un tissus économique dans nos banlieues c trÚs urgent avant l'incendie

le 17/01/2013 à 9:31
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Pourquoi dépenser l'argent des français pour le émigrés

le 17/01/2013 à 13:01
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1? dépensé dans le social c'est 10 ? d'économies dans la sécurité, la surveillance, la police municipale, nationale...

à écrit le 16/01/2013 à 20:09
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Non mais les banlieus ignorent les riches et la classe moyenne. Tout le budget passe dans le social. J'ai une situation confortable et je trouve que Aulnay Sous Bois n'offre pas beaucoup de solutions pour favoriser le développement, par exemple pas d...

à écrit le 16/01/2013 à 18:48
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Le problème est très grave et ne se réglera pas d'un coup de baguette magique ni a coup de subvention.La surpopulation de ces grands ensembles n'y est pas pour rien.Le travail en FRANCE avec les fermetures d'usines(PEUGEOT A AULNAY)va aggraver le p...

le 16/01/2013 à 19:16
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C'est pourquoi il faut créer des emplois en banlieues en développant un tissus économique

à écrit le 16/01/2013 à 13:59
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Ce qui est important, c'est d'avoir un emploi ou un emploi dans lequel on s'épanouit tous les jours en travaillant.

le 16/01/2013 à 16:21
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oui hélàs beaucoup de gens et surtout tous les gouvernements ne l'on pas compris!

à écrit le 16/01/2013 à 10:01
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Regarder ce que les USA ont fait: il y a 30 ans on ne pouvait pas entrer dans les banlieues de New York par exemple le BRONX il ont légiférer en imposant aux banques privées d'investir dans les zone défavorisées pour créer des petites entreprises et ...

le 17/01/2013 à 17:16
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n'oubliez ps le zero tolérance pour favoriser la sécurité. Sans sécurité inutile d'injecter des millions dans un quartier!

le 24/01/2013 à 21:28
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Quand je vois des commentaires pareil (raslebol) ca m'effraye! La politique ultra sécuritaire freine l'investissement plus qu'il ne le développe! Concernant les états-Unis, avant de comparer 2 pays comparer les différences culturelles... Le model amé...

à écrit le 16/01/2013 à 9:04
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Quand nous dia-t-on ENFIN la vérité sur les banlieues au lieu de nous pondre des articles à la pravda ?

le 16/01/2013 à 17:56
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la vérité vous en avez une bonne partie dans l'article que je trouve bon car pas excessif par les termes.

à écrit le 15/01/2013 à 22:24
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nous sommes trois africaines, nous avons été soutenues par des associations pour nous aider dans la démarche du business plan, trouver le financement local et nous avons créer une crèche dans le 93. Nous avons embauchées 6 personnes du département

à écrit le 15/01/2013 à 21:56
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Certes, l'emploi est très important pour résoudre les problèmes des banlieues , mais c'est la carotte. Par contre ce monsieur ne dit rien à propos de bâton qui est bien nécessaire. Les zones de non-droit n'attirent pas les entreprises, plutôt les fon...

à écrit le 15/01/2013 à 19:28
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des jeunes doplomés ne trouvent pas de travail, les usines continuent de fermer ,comment voulez vous trouver des emplois à des jeunes qui n'ont aucun métier dans les mains ???? Le probléme vient de l'emmigration . La France n'a plus d'emplois à propo...

le 16/01/2013 à 14:10
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non revoyez votre histoire, depuis plusieurs siècle avant notre ère la france est restée un ensemble celto gaulois homogène du point de vue ethnique et culturel (pas de grands flux de population) Il n'y a qu'avec les premiers immigrants à la fin du ...

le 16/01/2013 à 17:59
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vous aussi revoyez votre histoire, l'Europe centrale, les vikings, les italiens et j'en passe.

le 17/01/2013 à 17:06
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Oui, passez-en, car ça s'est arrêté là pendant une bonne dizaines de siècles. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, faudrait-il pour autant continuer d'accueillir des centaines de milliers de personnes par an alors que la pauvreté et le chômage...

à écrit le 15/01/2013 à 19:22
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Tres bon article et analyse tres juste. Une seule critique. L'idee de demander a l'etat de legiferer pour que les banques interviennent dans en bamlieue. Il s'agit du piege que l'article denonce, l'Etat omnipresent et donc inefficace. Dans les banlie...

le 15/01/2013 à 21:53
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vous avez entièrement raison il faudrait laisser le secteur privé s'impliquer, si il n'y a pas de législation les banques ne feront rien. Au USA l'état a été obligé de légiférer pour que les banques s'impliquent avec la pression de mettre en évidence...

à écrit le 15/01/2013 à 17:49
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2013 peut-être pas mais 2014 plus sûrement : le feu aux poudres !

à écrit le 15/01/2013 à 17:41
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il faudrait élever le débat pour passer à un autre niveau, c'est un grave problème de société surtout pour ceux confronter à cette misére

à écrit le 15/01/2013 à 16:04
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Par ici des cités il y en a. Et quand les immeubles sont rénovés, ils sont aussitôt dégradés. Que faire? Pire encore, des entreprises qui recherchent, il y en a aussi. Après ce ne sont pas des postes d'ingénieurs à 3000 nets mensuels. En même temp...

le 17/01/2013 à 23:18
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mdrrrrrr bac-4 elle est bonne je l'a retient bravo momo

à écrit le 15/01/2013 à 15:29
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Ce serait surtout bien que l'on arrête l'hypocrisie relative aux gens qui habitent dans ces zones. On parle des problèmes des banlieues dans les mêmes termes que l'on parle des problèmes de développement des pays du Tiers-monde. Un gouffre financier...

à écrit le 15/01/2013 à 15:18
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Si ces jeunes sont tellement motivés, pourquoi n'utilisent il pas l'école gratuite pour s'en sortir. J'habite à la campagne, je suis un petit agriculteur, mes enfants sont l'une en 6 ième année de Médecine et l'autre en 2 ième année à l'école Centra...

le 15/01/2013 à 15:58
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+1

le 15/01/2013 à 16:24
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L'école étant obligatoire jusqu'à 16 ans, notre système éducatif, même imparfait, offre à tous les enfants de la république la possibilité de saisir leur chance. Celà fait bien longtemps que ce genre d'article ne m'émeut plus.... Il faut arrêter avec...

le 15/01/2013 à 17:08
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vous enseignez dans les banlieues défavorisées, mais où habitez vous? peut etre dans un endroit privilégier?

le 15/01/2013 à 19:23
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@ educ'nat: merci pour la remarque. L'avis de qqn, qui travaille sur le terrain, est toujours intéressant. Je voudrais poser une question: quelle est la part d'élèves qui posent des problèmes dont vous mentionnez?

le 15/01/2013 à 21:39
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est ce que ces parents sont à même d'offrir le même niveau de soutien scolaire (financier et suivi) que les parents de français dit 'de souche' ? là est la question il me semble...

le 16/01/2013 à 15:05
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@karim93: J'enseigne au collège Erasme de Strasbourg Hautepierre, et j'habite à Hautepierre. C'est un quartier qui se place régulièrement dans le trio de tête national du record des voitures brûlées à nouvel an... Banlieue "défavorisée"???? Cette b...

le 16/01/2013 à 20:08
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Car évidemment c'est l'urbanisme qui créé le lien et résout les problèmes sociaux. Chacun a ses responsabilités, et les chaines de causes et conséquences souvent longues, il n'y a pas des victimes et des bourreaux, des coupables et des innocents. Enf...

le 17/01/2013 à 23:19
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n'importe koi

à écrit le 15/01/2013 à 14:32
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Rien compris Azoulay. Rien de rien.

le 15/01/2013 à 16:09
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Cela parait pourtant simple: -créer de la richesse locale par la création d'entreprises viables en faisant participer tous les acteurs locaux: association, entreprises, collectivités territoriales - légiférer en imposant aux banques de participer au ...

le 15/01/2013 à 19:37
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créer une entreprise c'est bien mais pour fabriquer quoi et des produits qui seraient vendus à quel prix ???? A votre avis pourquoi Renault et PSA veulent ils fermer des usines ? car nos produits coutent trop chers et sont directement concurencés par...

à écrit le 15/01/2013 à 12:06
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Bravo encore Mr Azoulay pour la pertinence et la justesse de vos tribunes

le 15/01/2013 à 17:17
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Tant qu'il sera plus facile de dealer pour avoir son iphone quotidien il aura tort.

le 17/01/2013 à 10:25
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il faut monter une association pour que les français de souche n'achètent plus leur drogue aux cités mais dans les quartiers chic. Jean paul michel aussi veut son 4eme iphone.

le 17/01/2013 à 17:46
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demain tout ira mieux c est on socialiste qui me l a dit !!

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