Plus de monnaie, moins de dette !

La dette a notamment pour origine le manque de monnaie en circulation. Comment éviter l'endettement par la création d'argent... Par Philippe Murer, professeur de finance à la Sorbonne

 

Une quantité d'argent suffisante en circulation est nécessaire pour le bon fonctionnement de l'économie. Tout le monde peut le comprendre. Si la quantité de billets en euros était brutalement divisée par 10, les gens auraient des problèmes pour échanger les marchandises, acheter leur pain tous les soirs : on serait à cours de billet !

Si on est à cours de billet, l'économie freinerait brutalement faute de moyens de paiement. Sauf si le boulanger et tous les commerçants vous faisaient crédit pour que vous puissiez leur acheter leur pain, leurs vêtements, leurs téléphones. Ou bien si les banques faisaient facilement crédit à tout le monde pour que les gens puissent payer avec l'argent prêtée par les banques.

 Quand l'argent manque, il faut avoir recours au crédit

Mais l'économie se trouverait un beau jour sous une montagne de dettes et de créances partagée entre tous les participants ! Et nous aurions inévitablement à la moindre saute de confiance, une épidémie de demande de remboursement de dettes qui finirait par une faillite généralisée, personne ne pouvant payer ses dettes puisqu'il faudrait pour cela qu'un autre vous les paie !

Cette petite fable, grossissant volontairement le trait en divisant par 10 la quantité d'argent en circulation, montre bien que si la quantité d'argent dans l'économie est insuffisante par rapport aux échanges, les dettes et créances se répandent pour compenser ce manque d'argent. Rien que de très logique finalement : l'argent manque, il faut donc faire du crédit ou de la dette pour compenser ce manque. Et cela représente parfaitement bien le problème de toutes nos économies qui croulent sous la dette après 40 ans de croissance de l'endettement.

Comment en sortir?

Sortons de la fable et cherchons des solutions. A noter que nous aurions pu écrire la même histoire avec le problème de la monnaie électronique, les comptes en banques et les comptes des banques et de l'Etat auprès de la banque centrale, nous serions arrivés à la même conclusion mais nous n'aurions pu intéresser que les économistes.

Mais qui crée donc ces billets ? Qui a le droit de créer de l'argent à partir de rien ?

Une seule personne a le droit de créer de la monnaie sans aucune contrepartie, sans ne rien devoir à personne après cette création : la Banque Centrale[1]. Si la Banque Centrale d'un Etat décide de faire imprimer pour 1 Milliards d'euros de billets, elle va faire tourner les machines des imprimeries qu'elle contrôle pour créer de nouveaux billets ; elle pourra le faire sans problème, elle a juste utilisé son droit de créer de la monnaie. Elle ne doit rien à personne pour autant ! Tous ceux qui impriment des billets quasi gratuitement sont des criminels (faux monnayeurs) sauf l'instance suprême de la monnaie : la banque centrale ![2]

Pourquoi notre économie manque- t-elle toujours d'argent ? Pourquoi et comment l'endettement privé ou public compense-t-il ce manque d'argent ?

Prenons un exemple plus réaliste pour montrer cet état de fait. Imaginons que la richesse générée dans notre pays, le PIB, soit de 100 euros et que sa croissance soit de 2% par an en moyenne. La deuxième année, la richesse sera de 102 euros.

Si la monnaie papier qui existait la première année était de 100 euros et était suffisante, ni trop, ni trop peu pour que les gens puissent l'utiliser pour échanger, acheter leur pain (…) dans une économie ou la richesse générée était de 100. Il faudrait donc 102 euros de monnaie maintenant pour que l'argent existe en quantité suffisante.

Sans création de monnaie, il y a création de dette

Si la Banque Centrale ne crée pas de monnaie, la quantité d'argent pour faire tourner l'économie restant à 100 euros est donc trop faible puisque la richesse a augmentée de deux euros. Soit les banques font des prêts, soit les commerçants font des crédits pour compenser ce manque d'argent. On voit facilement qu'il y aura une création de deux euros de dettes pour que l'économie puisse tourner.

Il se passera la même chose chaque année et chaque année la dette augmentera. Par exemple, vous pouvez faire le calcul, la richesse générée la 30ème année sera de 181 euros, et le montant de dettes aura augmenté de 81 euros soit environ 45% du PIB[3]. L'argent nécessaire pour suivre la croissance n'étant créée que par de la dette, des montagnes de dettes s'accumulent !

La dette publique et privée a explosé dans nos économies

C'est ce qui se passe dans nos économies. On peut remarquer s que la dette publique et privée dans les pays développés est ainsi passée de 140% du PIB en 1980 à 250% du PIB en 2012 selon Thomson Reuters.

On comprend ainsi que les politiques d'austérité ne peuvent pas fonctionner. Ne pas augmenter l'endettement privé et public est impossible dans ce système, le réduire encore plus sauf :

. si un pays A génère un excédent commercial important et siphonne l'argent d'un autre pays B et augmente le problème de B ! Ce qui résout temporairement le problème de A en augmentant le problème de B.

. en créant une forte inflation (accompagnée de taux réels négatifs) qui ronge cette montagne de dettes.

 

Quelles solutions ? Comment faire en sorte que la quantité d'argent soit suffisante pour faire tourner l'économie, sans rajouter de la dette ?

En voici quelques contours essentiels avec une proposition concrète pour alimenter le débat.

On a vu que l'économie a besoin pour tourner d'une hausse de la quantité d'argent équivalente à la hausse de la croissance du PIB, soit dans notre exemple précédent une hausse de 2% de la quantité de monnaie par an équivalente aux 2% de croissance.

Il faut donc que la Banque Centrale imprime chaque année l'équivalent de 2% de billets en plus. Ces billets, qu'en faire, à qui les confier ? Il est évident que la seule personne garante de l'intérêt général est l'Etat : donnons donc ces deux euros de billets en recettes à l'Etat. Du coup, l'Etat aura besoin de moins taxer et pourra par exemple baisser ses impôts de deux euros puisqu'il aura des recettes supplémentaires de deux euros chaque année ! Et tout le monde s'en portera mieux !

Une croissance de la monnaie maîtrisée

Avec cette règle, il n'y aura plus de créations de dettes nécessaires chaque année pour que la quantité d'argent en circulation s'ajuste à la taille de l'économie. On peut dans la Constitution, pour qu'il n'y ait pas d'abus, écrire que la Banque Centrale imprimera chaque année des billets selon la règle suivante : la masse de billets en circulation doit être augmentée du montant de la croissance moyenne depuis cinq ans. Pas plus, pas moins.

Ainsi, l'Etat ne pourra pas « céder aux sirènes populistes » comme disent les libéraux et être trop dépensier pour se faire réélire auprès de clientèles (ceci est partiellement vrai et partiellement faux mais est très clairement instrumentalisé par les libéraux qui oublient le problème du manque d'argent dans l'économie et l'explosion de l'endettement, obligatoire et nécessaire, qui s'ensuit). Ainsi, la masse de billets en circulation augmentera à la même vitesse que l'économie et ne sera en rien inflationniste mais évitera la déflation car il n'y aura pas de montagne de dettes obligatoires et nécessaires comme aujourd'hui.

 

Nota Bene :

J'ai simplifié à dessin le propos pour qu'il soit compréhensible mais sans le déformer afin de rendre ce problème du « manque d'argent dans l'économie » compréhensible alors que les problèmes monétaires sont en général difficilement compréhensibles pour les non-économistes !

Je n'ai pas tenu compte de la monnaie électronique qui a finalement le même fonctionnement que la monnaie papier : par exemple, la Banque de France au lieu de créer 2 euros de billets papiers qu'elle donne physiquement à l'Etat peut créer 2 euros de monnaie électronique pour l'Etat : cela signifie qu'elle crédite de 2 euros le compte en banque de l'Etat auprès de la banque de France.

Tenir compte de la monnaie électronique complexifie l'exposé du problème mais ne change pas le problème.

Je n'ai pas tenu compte non plus d'une gestion intelligente d'un très fort taux d'inflation pour résoudre le problème de la montagne de dettes : ainsi si vous avez une dette de 100 euros à taux fixe de 3% sur 20 ans et qu'une forte inflation de 10% par an apparaît, votre dette va fondre mécaniquement de 7% par an ! L'inflation rongera la dette chaque année en « spoliant » le rentier. L'utilisation de l'inflation a été utilisée parfois, consciemment ou inconsciemment, et a permis de ronger peu à peu les dettes accumulées. Malheureusement pour nous, dans les années 70, nous avons opté pour la faible inflation et l'impossibilité de régler ce problème de dette par l'inflation !

Pour simplifier, je n'ai pas non plus parlé de la vitesse de circulation de la monnaie, débat technique qui opacifie le problème mais ne change rien.

Enfin, j'ai simplifié en éliminant les dettes nécessaires pour acheter des biens immobiliers, qui sont d'autant plus grandes que le prix de l'immobilier est élevé, les dettes que les entreprises dépensent pour se racheter et tous les phénomènes de spéculation qui augmentent encore ce montant de dettes ! Ce problème est différent et doit être réglé différemment.

 

Je remercie Jean-Baptiste Bersac pour m'avoir réappris cette « pratique » de la monnaie nommée Chartalisme et qui a sorti très récemment un livre « Devises : l'irrésistible ascension » qui va beaucoup plus loin que le petit exercice fait ci-dessus.

Philippe Murer est enseignant vacataire en finance à la Sorbonne et membre de www.forumdemocratique.fr

 

 

[1] Les banques privées créent aussi de la monnaie lorsqu'elles prêtent. Ainsi, si vous empruntez 10.000 euros à BNP, BNP créditera votre compte de 10.000 euros. Il y aura en échange de votre reconnaissance de dette, une quantité d'argent supplémentaire dans le circuit de 10.00 euros. Mais en échange de cette création d'argent, il y a une dette contrairement à la création d'argent par la banque centrale qui ne requiert aucune dette et ne déséquilibre pas l'économie.

[2] Evidemment, donner un tel droit à la Banque Centrale signifie qu'elle doit représenter l'intérêt général et non un intérêt privé particulier : elle doit donc appartenir nécessairement à l'Etat dans tout système équilibré.

[3] On aurait pu faire des calculs plus complexes pour tenir compte d'une inflation à 1% et introduire un taux d'intérêt sur la dette de 2% et nous aurions obtenu une dette sur PIB de 44% la 30ème année.

 

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Commentaires 84
à écrit le 15/11/2020 à 23:50
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http://cause-schmittienne.over-blog.com/2016/02/pour-ne-plus-confondre-monnaie-et-argent-c-est-a-dire-monnaie-et-revenu-monetaire.html

à écrit le 30/08/2014 à 14:38
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Plus de monnaie bancaire, moins de dettes publiques ! « Les moyens de paiement dont disposent les Français pour produire, acheter, épargner, investir, dépendent donc uniquement de la politique de crédit que pratiquent les banques. En supposant qu'...

à écrit le 05/05/2014 à 18:07
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La solution à la crise actuelle réside dans la responsabilité des banques qui ne doivent pas prêter à des personnes non solvables et également dans la multiplications des solvabilités par le moyen de la défense de l'emploi et des salaires au lieu de ...

à écrit le 17/12/2013 à 18:26
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l'inflation comme arme politique, permet de baisser le patrimoine comparativement au fruit du travail, ça fait mal à beaucoup mais c'est bon pour la société

le 11/06/2019 à 16:16
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... intéressant comme analyse, donc les économies que l'on peut réaliser par son travail, mises à mal par l'inflation, sont du "patrimoine" et pas le fruit de notre labeur??? Je ne comprends pas très bien la distinction....

à écrit le 27/11/2013 à 9:43
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Raisonnement abscons. Ce monsieur, professeur de finance à la Sorbonne, ne comprends pas ce que c'est que la monnaie, c'est dire le niveau des économistes officiels en France !!! La monnaie est un outil d'échange, peu importe sa quantité en circulati...

le 20/04/2017 à 12:35
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C'est ce que je pense d'emblée aussi, sans être un expert. Sous ces hypothèses, la dette ne serait pas l'équivalent de la croissance de l'état non résorbée par la production de monnaie... Mais plutôt la différence entre la richesse produite par le ...

à écrit le 26/11/2013 à 3:53
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à dessin ! à dessein...

à écrit le 19/11/2013 à 15:02
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pourquoi mon commentaire n'est pas affiché ?

à écrit le 18/11/2013 à 19:37
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Mais enfin, tout le monde devrait savoir et surtout un "prof de finances" que ce n'est pas la banque centrale qui créé de la monnaie en Europe. Pire, sauf exceptions rares elle n'a pas le droit de le faire. La création de monnaie se fait par les ba...

le 19/11/2013 à 20:52
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Exact. C'est nous, la mafia qui créons la monnaie..

à écrit le 18/11/2013 à 17:39
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Mais enfin, tout le monde devrait savoir et surtout un "prof de finances" que ce n'est pas la banque centrale qui créé de la monnaie en Europe. Pire, sauf exceptions rares elle n'a pas le droit de le faire. La création de monnaie se fait par les ba...

à écrit le 18/11/2013 à 14:06
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Bulshit. Il est étonnant que ce monsieur dit économiste de la Sorbonne n'est pas conscience des énormes flux de monnaies consentis depuis 2008 par les banques centrales (FED, BCE, BOJ) aux Etats souverains (qui en profite pour augmenter leurs déficit...

à écrit le 18/11/2013 à 13:53
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Les billets en circulation constituent une dette de la Banque de France et font partie du passif de la Banque centrale. Le passif est égal à l'actif, comme toujours. On trouve à l'actif des réserves en or et devises (dettes d'autres banques centrales...

à écrit le 18/11/2013 à 13:47
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Merci, j'ai enfin compris avec des explications simples pourquoi on créait mécaniquement de la dette. Mais du coup si la croissance est proche de zéro (ou même nulle) ne devrait-on pas se désendetter?

à écrit le 18/11/2013 à 12:13
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on dirait bien que notre "professeur vacataire" a fait ses armes chez les ultrakeneysiens, en tout cas pas chez les monétaristes. Le problème c'est que Keynes était un grand économiste et avait le sens des nuances, et les keynésiens l'ont beaucoup mo...

à écrit le 18/11/2013 à 11:36
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"Si la quantité de billets en euros était brutalement divisée par 10, les gens auraient des problèmes pour échanger les marchandises, acheter leur pain tous les soirs : on serait à cours de billet !" En fait, non. S'il y a 10x fois moins de monnaie,...

à écrit le 18/11/2013 à 10:17
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Les billets en circulation constituent une dette de la Banque de France et font partie du passif de la Banque centrale. Le passif est égal à l'actif, comme toujours. On trouve à l'actif des réserves en or et devises (dettes d'autres banques centrales...

à écrit le 18/11/2013 à 10:10
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Les billets en circulation constituent une dette de la Banque de France et font partie du passif de la Banque centrale. Le passif est égal à l'actif, comme toujours. On trouve à l'actif des réserves en or et devises (dettes d'autres banques centrales...

à écrit le 18/11/2013 à 8:54
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le gouvernement aussi serait tenté par la monnaie de singe

à écrit le 18/11/2013 à 8:35
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Lu en diagonale mais si je comprends bien le rêve de ce monsieur ce serait la planche à billet ou les assignats.... si c'est bien ca une seule chose à dire: au fou!

à écrit le 18/11/2013 à 8:35
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Lu en diagonale mais si je comprends bien le rêve de ce monsieur ce serait la planche à billet ou les assignats.... si c'est bien ca une seule chose à dire: au fou!

à écrit le 18/11/2013 à 8:34
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Derniere chose sur la croissance de l economie de 2%. Supposons que l on produise ù de tous les biens en plus (uniformément) maiq ue la quantité de monnaie reste constante. Les prix vont s ajiuster de 2% a la baisse. On a alors une periode de croi...

à écrit le 18/11/2013 à 8:27
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LE Zimbabwe a essayé cette stratégie avec un succès considérable ! L allemagne dans les années 20 également ! La france avec les assignats a la fin du 18e! Det je crois que c etait Diocletien avant qui a généré une période d inflation et de fami...

à écrit le 18/11/2013 à 7:26
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Voila qui rappelle les théories de Martine Aubry sur le partage de la valeur travail... Passer aux 35h devait nous permettre de résorber le chômage ... on a vu la suite

à écrit le 18/11/2013 à 0:22
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il existera TOUJOURS une monnaie, ou des standards d'échanges locaux. Depuis la nuit des temps, qu'ils soient faits de perles, de cailloux, de dents de crocodiles... La monnaie répond à un besoin, celui de l'échange. Karl Marx considérait que par...

à écrit le 17/11/2013 à 23:37
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J'aime votre présentation, et comprends qu'elle puisse ne pas plaire aussi ! Bravo pour votre simplicité, car la dette est un bluff en grande partie : l'argent créé n'est pas dû à qui que ce soit, mais les banques le font croire, pour probablement o...

le 01/04/2014 à 15:52
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Totalement raison

à écrit le 17/11/2013 à 23:36
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La question est (serait) donc de savoir si l'émission de monnaie est à hauteur de la croissance de la zone euro. Le problème, c'est que si on a bien les chiffres de la croissance, à ma connaissance les chiffres de l'évolution de la masse monétaire...

à écrit le 17/11/2013 à 22:55
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Professeur de finance à La Sorbonne, et à Sciences Po aussi ? Comment confondre la dette avec les agrégats monétaires ? Comment oublier la vitesse de circulation de l'argent et ne tenir compte que de la masse monétaire en circulation ? On doit être t...

à écrit le 17/11/2013 à 20:30
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Si la richesse dans le pays est de 100 euros elle n'est pas de 102 euros. On peut penser que les 2 euros en plus sont une augmentation de la valeur de biens ou du fait de la présence de nouveaux biens récemment créés mais cette valeur là n'est aps de...

à écrit le 17/11/2013 à 17:33
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Je suis étonné de ne lire que des commentaires sur la qualité désastreuse de la logique économique de notre savant économiste de la Sorbonne : personne n'a remarqué les nombreuses fôtes d'orthaugraffe ?

le 18/11/2013 à 13:31
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Moi je suis agréablement surpris que les commentaires s'intéressent d'abord au contenu de l'article, plutôt qu'à sa phormme :)

à écrit le 17/11/2013 à 12:33
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François Lenglet signalait récemment que le PIB du troisième trimestre 2013 de la France, c'était 450 milliards d'euros, c'est à dire la somme de toutes les richesses produites en France durant cette période et que c'est à peu près la valeur du même ...

à écrit le 17/11/2013 à 9:13
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Ne laissons surtout pas ces illuminés écoutés par quelques politiques agir directement sur la monnaie. Depuis Philippe le Bel on connaît le mauvais usage qu'on peut en faire et les allemands se souviennent des années 30. Laissons les américains jouer...

à écrit le 17/11/2013 à 0:30
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Belle prose et bel effort pour enrober un schéma ponzi. Essayes encore!

à écrit le 17/11/2013 à 0:22
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Il est à noter que là vous parlez( sans le spécifier) d'une économie à circulation monétaire parfaite ce qui n'existe bien évidemment pas, sauf si tout le monde avait les mêmes revenus, ce qui est impossible par la loi de l'offre et la demande dans u...

à écrit le 17/11/2013 à 0:20
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Il est à noter que là vous parlez( sans le spécifier) d'une économie à circulation monétaire parfaite ce qui n'existe bien évidemment pas, sauf si tout le monde avait les mêmes revenus, ce qui est impossible par la loi de l'offre et la demande dans u...

à écrit le 16/11/2013 à 23:13
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Si l'on considère la monnaie comme un "moyen" d"échange et non pas un "but" qui travaillerai à notre place!

le 16/02/2016 à 21:16
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Excellente remarque que, je pense, pas beaucoup n'en comprendrons la profondeur...

à écrit le 16/11/2013 à 22:59
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pourquoi n'avoir pas publié mon billet hier ?

à écrit le 16/11/2013 à 20:09
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@nick de Cusa: mais quand on est terre à terre, on préfère tout simplement des seins :-)

à écrit le 16/11/2013 à 19:14
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Si l'on considère la monnaie comme un "moyen" d"échange et non pas un "but" qui travaillerai à notre place!

à écrit le 16/11/2013 à 16:14
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Quelle maitrise des concepts elementaires pour ne pas saisir la nuance entre dessin et ... dessein ? Le reste est a l'avenant.

le 16/11/2013 à 20:07
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@nick de Cusa: mais quand on est terre à terre, on préfère tout simplement des seins :-)

à écrit le 16/11/2013 à 15:27
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Ce type est professeur d'économie à la Sorbonne ? Visiblement le niveau baisse ! Créer de la monnaie n'a jamais généré de richesse, seulement de l'inflation et de l'instabilité financière. Cela amène une croissance artificielle et éphémère. Il est ra...

le 18/11/2013 à 8:22
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Vous avez mal compris : c'est la richesse créée qui entraîne création de monnaie, pas l'inverse !

le 18/11/2013 à 10:08
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Je peux témoigner que j'ai eu ce professeur en cours il y a plusieurs années, un cours sur les dérivés de crédits, son excellence n'est pas à démontrer

à écrit le 16/11/2013 à 15:17
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ce type est prof d'économie ????? avec mon BEP comptable de 1979, je suis bien plus calé que lui en économie; Si création de monnaie brute -> hyper inflation dans les semaines qui suivent. Ca s'est déjà produit et ce charlot n'en sait rien ??

à écrit le 16/11/2013 à 14:55
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article parfaitement indigne d'un professeur de finances... qui oublie que la monnaie et les dettes sont les deux constituants de la masse monétaire mais laquelle est supposée refléter une valeur économique (actuelle pour la monnaie et future pour la...

à écrit le 16/11/2013 à 14:13
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Sauf que ce monsieur n'a pas envisagé que la dette avait une fonction très utile. La dette est le fouet pour augmenter la productivité des esclaves. Et la spéculation a besoin de déséquilibres entre les économies nationales pour faire de l'argent. Un...

à écrit le 16/11/2013 à 14:11
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Jamais lu un article aussi idiot. C'est clairement de la manipulation. A ce niveau, on veut juste nous prendre pour des enormes c... Il connait le terme LTRO ce professeur d'operette, il connait l'explosion des masses monetaires dans les zones euro...

à écrit le 16/11/2013 à 14:01
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Donc si le prof a raison: l'état imprime l'argent nécessaire pour financer ses agapes, combler sa dette, il annule l' impôt (plus facile d'imprimer des billets que de se frotter aux bretons). Tout le monde est content, la croissance démarre plein p...

à écrit le 16/11/2013 à 13:14
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Eh bien c'est simple, retrouvons nos souverainetés monétaire et budgétaire !!!

à écrit le 16/11/2013 à 13:13
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un professeur de la Sorbonne qui ne connaît ni l'inflation, ni la concordance des temps ..... s'il n'y avait pas assez de monnaie en circulation, que dire du nombre d'imbéciles en circulation

à écrit le 16/11/2013 à 13:07
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Cet homme est professeur de finances. On voit le faible niveau qui découpe les problèmes comme on le fait pour l'enseignement de telle manière que les élèves ne comprennent souvent même pas que la géographie est liée à l'histoire qui est liée à l'éco...

à écrit le 16/11/2013 à 12:38
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Selon votre règle Monsieur, si l’économie est en décroissance la même banque centrale doit retirer une quantité équivalente de monnaie.

à écrit le 16/11/2013 à 12:31
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Ben voyons, la bonne vieille planche à billets, afin d'appauvrir les pauvres un peu plus ! fine analyse économique .....

le 17/11/2013 à 12:34
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Ah, parce que ce seraient les "pauvres" qui seraient appauvris par une dévaluation ? C'est amusant, il me semblait que ça ne divisait que la valeur de l'argent (stocké et/ou dû). Or, les pauvres, ça n'en a pas beaucoup, et ça dépense plus ou moins...

à écrit le 16/11/2013 à 10:51
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Les prix ne sont pas fixes ! Quand la quantité de monnaie ne croît pas en proportion de la quantité de richesses, et bien... les prix diminuent ! C'est ce qui s'est passé en Europe au XVème siécle avant l'arrivée de l'or d'Amérique au XVIème (qui a f...

le 16/11/2013 à 11:59
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Négation totale de la dette privée et de l'obésité mortifère du système financier... Bref degré zéro de l'analyse sous couvert d'une lecture pseudo historique de la crise du capitalisme financier ... Nul !

à écrit le 16/11/2013 à 9:47
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Démonstration douteuse : si la quantité de monnaie est divisée par 10 il est fort probable que les prix le soient également non ???

le 16/11/2013 à 12:39
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Bien sur.

le 18/11/2013 à 17:30
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l'augmentation des prix se fera mécaniquement, oui, si comme au Zimbabwe, les sommes en circulation ne tiennent pas comptent de la somme des biens en présence. Par contre cette augmentation, comme le dit l'article, doit rester proportionnelle à la s...

à écrit le 16/11/2013 à 9:11
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Commentaire de bistro : Moi j'aurais dit plus de travail moins de dette, les biens qu'on achète représente le travail de quelqu'un donc je crois que si nos frontières sont ingérables on concurrence des travailleurs français et des français qui invest...

à écrit le 16/11/2013 à 8:42
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Article d'un économiste,seul dans son bureau. Ce serait sans importance mais il parle aux jeunes qui doivent avoir du bon sens pour le regarder tel qu'il est.

à écrit le 16/11/2013 à 8:18
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C'est quoi, ce fatras de c.... ? Si la masse monétaire était divisée par 10, les prix seraient divisés par 10 (mecanisme mis en évidence par Irving fisher). Ce que demande ce monsieur, c'est ni plus ni moins de financer les déficits par la planche à ...

à écrit le 16/11/2013 à 8:18
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Le problème est encore plus simple que ça : la richesse mondiale (elle n'a jamais été aussi élevée...) à été accaparée par un faible nombre de personnes, laissant le plus grand nombre s'appauvrir et payer les dettes dont ils ne sont que peu responsab...

à écrit le 16/11/2013 à 8:17
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Tout ceci est valable en théorie ,mais la vie économique n'est pas théorique ce ne sont que des rapports humains : nos amis néolibéraux ont cru pouvoir construire une "nouvelle économie" virtuelle avec des produits et des circuits délirants . Tant qu...

à écrit le 16/11/2013 à 6:07
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Marrant les réactions...les rois de la planche à billets mondiaux s'appellent les USA, la GB et la Chine. Là, ça gêne personne...ils sont tous tellement forts et nous tellement nuls !!! Ça fait du bien de voir également évoqué la théorie du passager...

à écrit le 16/11/2013 à 5:33
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Evacuez la Sorbonne ! Personne n'est à cours (!) de monnaie, mais de REVENU , Valeur créée Les Etats sont couverts de dettes d'avoir déjà dépensé ce que la génération future gagne et, en France, dépense plus que le REVENU que les entreprises y ...

à écrit le 16/11/2013 à 0:42
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Voila la confirmation que la monnaie doit s'adapter à l'économie et non le contraire, ce qui n'est pas le cas pour l'euro qui n'est adapté qu'a l'économie allemande! Des sous ensembles sont indispensables pour compenser cette différence!

à écrit le 16/11/2013 à 0:30
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Ce n'est pas le manque de monnaies en circulation qui pose problème mais le manque de circulation de la monnaie et sa thésaurisation du au manque de confiance en l'avenir! Un simple intérêt nul ou négatif peut accélérer le mouvement! Une perte de la ...

à écrit le 16/11/2013 à 0:25
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Ce n'est pas le manque de monnaies en circulation qui pose problème mais le manque de circulation de la monnaie et sa thésaurisation du au manque de confiance en l'avenir! Un simple intérêt nul ou négatif peut accélérer le mouvement!

à écrit le 15/11/2013 à 21:54
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supposons que deux personnes A et B aient chacun un euro et aient chacun un bien d'un euro à vendre. A achète le bien de B pour un euro et vice versa. Le PIB est de 2 euros et la monnaie en circulation est de 2 euros. Supposons maintenant que A et B...

le 15/11/2013 à 23:02
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Le PIB est la somme des valeurs ajoutées. Dans votre cas ce serait 1 euro moins le cout d'acquisition/production soit 1 euro et donc le PIB serait 0. Si maintenent vous vendezpour 1.20 euro alors le PIB sera de 0.40 euro et il faudra trouver 2.40 eur...

à écrit le 15/11/2013 à 20:45
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Diantre, pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt? on manque d'argent et bien on a qu'à en imprimer ! des bons gros billets de 10000€ tant qu'à faire.et puis on frappe une pièce de 2000 milliards qui solde le problème de la dette....malynx

le 15/11/2013 à 21:57
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Pourquoi pas si c'est pour compenser les centaines de milliards de subprimes envolées en fumée par notre système financier fou et qui n'existe plus réellement vu que les dettes correspondantes correspondent justement a des maison qui son maintenant r...

à écrit le 15/11/2013 à 19:53
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En plus court : Un billet échangé contre un produit est une reconnaissance de dette envers celui qui a fournit le produit. Pour moi le problème est plus dans la circulation de la monnaie que dans sa quantité. Que faire de plus de monnaie si celle-ci ...

le 15/11/2013 à 22:10
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Je suis en partie d’accord avec vous mais je crois que le problème que vous soulevé n’est pas exclusif de celui soulevé par l’article. L’article montre la nécessité de créer de la monnaie à hauteur de la croissance. Ça me semble en effet nécessaire ...

à écrit le 15/11/2013 à 19:29
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Avec le Franc, ce fût possible. Avec l'€uro:NEIN.

à écrit le 15/11/2013 à 19:27
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c'est pour ça que la fed a cessé de communiquer M3 !!!!

à écrit le 15/11/2013 à 18:31
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Vous commencez à comprendre c est bien .

à écrit le 15/11/2013 à 18:22
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"Soit les banques font des prêts, soit les commerçants font des crédits pour compenser ce manque d'argent. On voit facilement qu'il y aura une création de deux euros de dettes pour que l'économie puisse tourner" Mais quand les banques accordent ...

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