Santé des politiques : où doit-on mettre le curseur de la transparence ?

La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, quelle transparence pour la santé des politiques ?
Photo de François Hollande début 2011 / Reuters

Le président François Hollande opéré de la prostate en février 2011, quelques semaines avant sa candidature à la primaire socialiste en vue de la présidentielle 2012. C'est la révélation, ce matin par France Info, de ce secret de polichinelle qui sème le trouble dans l'Hexagone.

 

Immédiatement confirmée et dédramatisée par l'Elysée, cette information relance la question du respect de la transparence sur l'état de santé du chef d'État, éternelle source de suspicions sous la Vème République.

 

F. Hollande confirme qu'en 02/11 il a été hospitalisé quelques jours pour une hypertrophie bénigne de la prostate pic.twitter.com/7ngn0PWzrY

- Élysée (@Elysee) December 4, 2013
 

 

28 minutes

 

Mercredi, c'est la radio publique France Info qui a révélé « en exclusivité » l'information.

 

« François Hollande a été opéré de la prostate en février 2011, quelques semaines avant sa candidature à la primaire socialiste. »

 

Depuis la mort en exercice du président Pompidou en 1974 suite à un cancer du sang et les élections anticipées conséquentes, la République oscille entre désir de transparence sur la santé de nos dirigeants et respect de la vie privée. Mitterrand, Chirac, Sarkozy et maintenant Hollande se voient dans l'obligation de rendre des comptes à la société sur leur état. Est-ce toujours nécessaire ? Quid du secret médical ?

 

MISE AU POINT
Par Sandrine Le Calvez

 

 

DEBAT
Pour en débattre, nous recevons Michèle Cotta, journaliste et écrivain, Denis Demonpion, rédacteur en chef au Nouvel Observateur et Jean Garrigues, historien et spécialiste de la vie politique française
 

 

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Commentaire 1
à écrit le 05/12/2013 à 22:32
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Nous voilà avec un président eunuque, maintenant : chapon 1°, roi des socialistes !

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