La Chine nouvelle des ingénieurs et des financiers !

La forte croissance des années 2000 se tasse, l'heure est à l'inquiétude. Trois menaces pèsent sur l'empire du Milieu : sa compétitivité, le rééquilibrage de la croissance, les excès spéculatifs du marché du crédit. La Chine veut libéraliser son économie et sa monnaie. Son principal défi : se hisser jusqu'aux standards occidentaux pour absorber le choc de salaires plus élevés.
Adepte de la « tolérance zéro », le président Xi Jinping ne cesse d'appeler à la traque des hauts cadres corrompus du Parti et du gouvernement. / Reuters

Le Nouvel An chinois aura été placé sous le signe de l'austérité, s'agissant des cadeaux... La lutte contre la corruption engagée par le président Xi Jinping, qui se traduit par une traque spectaculaire contre un certain nombre de hauts cadres du Parti et du gouvernement, va entraîner une baisse significative de la valeur des cadeaux que les dirigeants s'offrent mutuellement à l'occasion de la nouvelle année. Une étude réalisée par un cabinet spécialisé dans le luxe (Hurun Report) montre que les Chinois prêts à offrir un cadeau d'une valeur de plus de 800 dollars sont en diminution de 25 % par rapport à l'an dernier. Les dépenses dans les produits de luxe ont d'ailleurs baissé cette année d'environ 15 %.

Anecdotique ? Certainement pas. La lutte contre la corruption est bien réelle. Il n'est guère de déclarations du président chinois qui n'appellent à l'intensification de ce combat et au retour de la morale et de la frugalité dans les sphères dirigeantes. Ces jours-ci encore, Xi Jinping a invoqué la « tolérance zéro », et insisté de nouveau sur la nécessité de débusquer tous les « moutons noirs ».

« Nous devons balayer la corruption dans le système politique et judiciaire avec la plus grande détermination et la plus grande force », a-t-il déclaré le 14 janvier lors d'une réunion à Pékin.

« Chaque responsable doit savoir que la loi est la ligne jaune qui ne doit pas être franchie et tous ceux qui tentent de placer leur pouvoir au-dessus de la loi ou qui essaient de tordre la loi pour des raisons égoïstes commettent une faute sérieuse », a-t-il ajouté, selon les propos rapportés par la presse chinoise.

En 2013, plus de 180.000 fonctionnaires du Parti ont été condamnés pour faits de corruption.

Un programme de réformes ambitieux

Cette offensive n'est pas seulement dictée par le souci de moraliser la vie politique et des affaires. Elle est partie prenante de la stratégie de réformes en profondeur que l'exécutif chinois s'est donnée pour mission de réaliser.

Et ce programme est ambitieux. Il ne vise à rien d'autre que de poursuivre l'effort de libéralisation de l'économie, de renforcer le rôle du marché, de réduire l'intervention de l'État dans l'économie, d'accélérer la réforme des entreprises d'État et de moderniser les marchés financiers.

La volonté des dirigeants chinois est d'engager une nouvelle phase dans le développement économique du pays, comparable, par son ambition, à ce qu'avait entrepris Deng Xiaoping à la fin des années 1970. L'objectif poursuivi est de changer l'axe de développement du pays, afin de faire de la consommation intérieure le moteur de la croissance à venir de la Chine.

Ces réformes ont été approuvées par le dernier plénum du Parti communiste, qui s'est déroulé en novembre 2013. Les documents publiés à cette occasion insistent notamment sur les rôles respectifs des entreprises publiques et du secteur privé. Les premières doivent demeurer le fer de lance du développement de l'économie, notamment à l'international. Mais les secondes doivent pouvoir évoluer de façon plus libre afin que l'accès des consommateurs chinois aux produits et services soit plus large, et la concurrence entre les différents acteurs, plus loyale.

Ces réformes vont s'étendre aussi au secteur agricole, afin de garantir le droit des agriculteurs sur la propriété de leurs terres et développer les infrastructures industrielles près des zones de production. Enfin, les marchés financiers devront jouer un rôle plus important, notamment dans la fixation des taux d'intérêt et des taux de change. À l'heure actuelle, c'est toujours la Banque centrale qui détermine le taux de rémunération des dépôts.

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Un nouveau régime de croissance à 6% l'an

Réaliser ce programme s'annonce une tâche difficile, car celle-ci suppose de revoir des pans entiers de la législation, des pratiques et du fonctionnement de l'État. Mais elle est d'une importance cruciale pour Xi Jinping, compte tenu des difficultés internes auxquelles est confrontée aujourd'hui la Chine. Certes, le taux de croissance de l'économie chinoise ferait pâlir de jalousie n'importe quel dirigeant européen : 7,7 % de croissance du PIB en 2013, l'équivalent de la performance enregistrée en 2012. Les perspectives pour cette année situent la croissance du PIB à 7,4 %, soit le rythme le moins élevé depuis 1990. Dans les années à venir, la croissance devrait se stabiliser autour de 6 %.

« Cela ne doit pas être une source d'inquiétude », tempère Charles-Édouard Bouée, COO du groupe de conseil Roland Berger Strategy Consultants, et qui supervise les activités de ce groupe en Chine. « Ce rythme de plus ou moins 6 % serait une bonne performance pour la seconde économie mondiale, s'il s'accompagne d'un rééquilibrage de l'économie vers la consommation intérieure et d'une poursuite de l'urbanisation. »

Reste que, pour l'heure, ce rééquilibrage n'a pas encore commencé. La consommation des ménages représente aujourd'hui 35 % du PIB, à peine la moitié de son poids dans l'économie américaine par exemple, tandis que les investissements en représentent 50 %, un taux extraordinairement élevé, même pour une économie émergente. En 2013, l'investissement a continué d'augmenter plus rapidement que la consommation.

Pour un certain nombre d'économistes, ce rééquilibrage commence d'ailleurs à être remis en question. Le problème n'est pas de réduire les investissements, mais de les réorienter vers d'autres domaines que l'immobilier et les infrastructures somptuaires, comme les transports publics, les énergies propres, la protection de l'environnement, le hightech, les infrastructures routières, les transports publics, les services et la santé.

Pour engager cette nouvelle phase de modernisation de l'économie, le gouvernement devra traiter deux sujets épineux : la perte de compétitivité progressive de l'industrie et l'augmentation spectaculaire de la dette, qui atteignait 200 % du PIB à la fin de 2013. Sur le premier point, les signaux d'alerte se multiplient. Les salaires augmentent (en moyenne de 10 % par an dans des provinces très industrialisées comme le Guangdong) tout comme le prix du foncier, des matières premières et le renminbi...

"Garder la cage, changer l'oiseau"

Certaines ent reprises envisagent aujourd'hui de délocaliser leur production dans d'autres pays, comme le Vietnam ou le Cambodge. Des entreprises chinoises commencent à fermer des unités de production situées dans les régions côtières pour les réinstaller dans des sites plus éloignés, ce qui pose d'ailleurs beaucoup de difficultés, car l'écosystème du Guangdong ou de la région de Shanghai est difficilement duplicable dans les provinces éloignées.

Le patron d'un groupe industriel français, opérant dans les équipements de production, a fait ses comptes :

« En Chine, notre coût de production unitaire, sortie d'usine, a doublé en quatre ans. Il est aujourd'hui l'équivalent de celui de Cleveland aux États-Unis, et seulement de 10 % inférieur à ce qu'il est en Espagne. Un ouvrier indien est aujourd'hui six fois moins cher qu'un ouvrier chinois », constate-t-il.

Et d'ajouter : « Les gains de productivité dans les usines chinoises sont loin de contrebalancer la hausse des coûts salariaux. »

Wang Yang, ancien secrétaire du Parti de la province du Guangdong a émis récemment un nouveau mot d'ordre :

« Garder la cage, mais changer l'oiseau », ce qui consiste, dans son esprit, à remplacer les industries à main-d'oeuvre intensive par des entreprises de high-tech et de services.

Mais on constate aussi une progression continue de l'installation de robots et autres systèmes de production automatisés dans les entreprises chinoises.

Foxconn, le sous-traitant d'Apple en Chine, a récemment annoncé son intention d'acquérir 2 millions de robots industriels. La province côtière du Zhejiang (dont la capitale est la ville de Hangzhou, à 200 km au sud de Shanghai) a dévoilé en novembre dernier le lancement d'un plan de plus de 80 milliards de dollars sur les cinq prochaines années pour aider les entreprises de la région à s'automatiser. Il faut dire que les coûts salariaux dans cette province, fortement industrialisée ont plus que triplé depuis 2005.

Le président de la filiale chinoise d'ABB, l'un des premiers fabricants mondiaux de robots industriels, a déclaré récemment dans la presse chinoise que la Chine serait dans les deux années qui viennent le premier marché du groupe. On compte aujourd'hui en Chine une moyenne de 21 robots pour 10.000 salariés, contre 350 en Corée du Sud ou au Japon... La marge de progression est donc considérable.

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Montée en gamme dans le hight-tech

Quant au développement des industries de haute technologie, il est déjà spectaculaire, au travers de firmes qui bénéficient désormais d'une aura mondiale, comme Huawei dans les équipements de télécommunications, Alibaba dans l'e-commerce, Tencent (qui a lancé avec un grand succès un concurrent de Twitter, WeChat), Baidu (moteurs de recherche, le « Google chinois »), Xiaomi (smartphones).

Le maire de Shenzhen, Xu Qin, lors du congrès du Parti de la ville, il y a quelques jours, s'est félicité du taux de croissance de 10% du PIB de sa ville en 2013 et en a attribué le mérite à l'explosion des activités de haute technologie dans la santé, les télécoms, les énergies nouvelles et les nouveaux matériaux, indiquant au passage que la ville avait investi, en 2013, 4% de son PIB dans la recherche-développement (soit l'équivalent de 8 milliards de dollars).

Dans les années qui viennent, nous devrions donc assister à une transformation progressive de l'industrie chinoise, vers des secteurs à forte valeur ajoutée, qui sont en phase avec le projet du gouvernement, avec un effort spectaculaire dans la recherche, une automatisation de plus en plus poussée, la fermeture de milliers d'entreprises polluantes ou trop intensives en main-d'oeuvre, afin d'augmenter la productivité globale de China Inc., mais aussi d'en faire un centre de développement des industries de l'avenir, notamment dans la santé, les énergies nouvelles, la robotique et les matériaux.

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Réduire la spéculation du "shadow banking"

Outre la baisse de compétitivité de l'industrie, les autorités chinoises vont devoir s'atteler à une autre tâche, celle du désendettement. Certes, la dette de l'État central est encore d'un niveau relativement modeste (21 % du PIB). Mais c'est celle des provinces et des administrations locales qui pose un sérieux problème.

Le gouvernement a fait procéder en juillet 2013 à un audit géant (54 400 auditeurs se sont déployés dans tout le pays et ont passé en revue les dettes des provinces, préfectures, comtés et municipalités). Les résultats de cet audit, publiés en décembre 2013, parlent d'eux-mêmes : la dette locale chinoise est aujourd'hui de 2 800 milliards de dollars, en augmentation de 67 % par rapport à 2010.

L'une des difficultés majeures des autorités financières chinoises sera de traiter l'épineuse situation du shadow banking, c'est-à-dire l'activité des institutions financières qui travaillent en dehors du système et des produits des banques traditionnelles. Ces activités ont représenté environ un tiers des nouveaux crédits accordés en Chine en 2013. La part la plus importante de ce marché du shadow banking consiste en ce que l'on appelle des « trust loans », des prêts d'une durée de deux ans, accordés par des « trust companies », dont la régulation est beaucoup moins stricte que celle des banques officielles et qui permettent notamment aux gouvernements locaux de financer de grands projets.

Ces structures collectent de l'argent auprès de riches particuliers, d'entreprises et de banques, transforment ces fonds en produits financiers, dont le rendement est supérieur à celui offert par les banques, qui en assurent la distribution. Ces crédits sont vitaux pour l'économie chinoise, notamment dans le domaine du financement des infrastructures et des projets immobiliers, mais aussi pour les banques, qui ne jouent que les intermédiaires entre un prêteur et un emprunteur, ce qui leur permet de ne pas faire figurer ces opérations dans leur bilan, augmentant ainsi leur propre capacité de financement.

Le montant total de ces prêts titrisés est d'environ 1 200 milliards de dollars. Ils ont été multipliés par trois au cours de ces trois dernières années. L'équivalent de 600 milliards de dollars de ces « trust loans » doit être remboursé cette année. Or, un certain nombre de ces « trust companies » sont aujourd'hui en risque. La presse chinoise s'est fait l'écho ces derniers jours des difficultés de l'une de ces structures qui a prêté l'équivalent de 500 millions de dollars à une compagnie charbonnière du Shanxi, aujourd'hui en faillite. La Banque industrielle et commerciale de Chine (ICBC), première institution financière du pays, qui assurait la distribution des titres de ce « trust » a annoncé qu'elle n'interviendrait pas dans son sauvetage. Il est probable que le gouvernement de la province du Shanxi assurera sa remise à flot, mais beaucoup d'experts en Chine considèrent que le fait que l'une de ces structures soit déclarée en défaut n'est plus qu'une question de temps.

Les conséquences de telles faillites seraient graves à la fois pour les investisseurs, mais également pour les gouvernements locaux qui pourraient se retrouver dans l'incapacité de financer des projets d'infrastructures nouveaux, ou en cours de réalisation. Il y a déjà des signes d'un ralentissement de ce type d'investissement en Chine. Les investisseurs qui ont placé leur argent dans ces produits financiers comptaient sur la garantie implicite de l'État, dans la mesure où ils sont distribués par des banques publiques. L'aventure du Shanxi montre que cette garantie est loin d'être assurée. Pour certains experts, cette prolifération du shadow banking est porteuse de risques majeurs.

Joe Zhang, banquier et économiste, vient d'ailleurs décrire un livre sur ce sujet, dont le titre parle de lui-même : Inside China's shadow banking, the next subprime crisis!? (« Le shadow banking en Chine : la nouvelle crise des subprimes ? »).

Réduire cette bulle de crédit s'annonce ardu. Le gouvernement central ne peut se permettre de provoquer une faillite en chaîne des provinces, dont les conséquences seraient catastrophiques. Ces financements, mêmes risqués et hors de toute régulation sérieuse, expliquent en partie le boom économique des régions. Mais cet afflux d'argent facile a provoqué un surinvestissement notoire dans la construction et les infrastructures, que ceux qui visitent régulièrement la Chine peuvent aisément constater : bâtiments officiels somptueux, quartiers d'habitations déserts, aéroports flambant neufs sous-utilisés Les nouvelles directives du gouvernement vis-à-vis des responsables provinciaux tentent de freiner cet appétit, mais le retour à la frugalité ne pourra être que progressif

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Commentaires 24
à écrit le 02/03/2014 à 10:22
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La croissance ne vaut que si elle est partagée par tous. Il est à craindre que la Chine n'ait pas su utiliser tous les fruits de la croissance exceptionnelle qu'elle a connu pour créer une classe moyenne suffisamment abondante et forte pour tenir et ...

le 02/03/2014 à 10:30
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@ Mauvaise croissance. Il se trouve , par le plus grand des hasards que la Chine est le seul pays ou la classe moyenne augmente. Et très vite. Ailleurs , elle recule. Partout. Aux USA , cela prend même une tournure de catastrophe.

le 03/03/2014 à 10:40
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Le problème est de savoir si elle a augmenté suffisamment en chine pour entretenir une demande intérieure suffisante pour maintenir et augmenter encore cette classe moyenne, et j'ai des doutes à ce sujet. Ceci dit, je vous rejoins sur le recul généra...

le 04/03/2014 à 9:33
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@ Shangai Kid Je vais vous rassurer !!! Tout ce qui pouvait être fait pour augmenter cette classe moyenne et même supérieure est au programme de cette année et des suivantes. La classe moyenne actuelle ne se développe pas assez vite à notre goût ,...

le 05/03/2014 à 8:56
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Et l'indice des services de Hong Kong est passé à + 2.5 % en Février. Par conséquent , montée graduelle en régime de l'économie chinoise , sur la base des derniers reparamétrages du gouvernement.

à écrit le 28/02/2014 à 19:12
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Au niveau financier , le processus en cours est très bien décrit par Monsieur François Roche. Certaines sociétés publiques faisant même le "forcing " pour rendre encore plus attrayantes certaines sociétés de notre côte.

à écrit le 28/02/2014 à 16:15
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Merci pour cette lecture matinale. Bon recapitulatif en phase avec les ecrits de Nouriel Roubini de 2011 - en particulier la titrisation et la part des investissements dans la croissance du PIB. Une synthese sur la maniere d'elire les membres du Poli...

à écrit le 28/02/2014 à 16:03
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La Corée du Nord a posé 203410 brevets? ... Je suis perplexe.

le 28/02/2014 à 17:06
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Mais en sachant que concept Nespresso (machine + capsule) est protege par 70 brevets plus rien ne me surprend sur ce sujet

à écrit le 28/02/2014 à 15:38
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"Un ouvrier indien est aujourd'hui six fois moins cher qu'un ouvrier chinois" Tu m'étonnes : l'Inde, c'est la plus "grande" "démocratie" du monde... "gains de productivité" C'est ça d'avoir des "super" ingénieurs. Les mêmes qui font planter un "TGV"...

le 28/02/2014 à 18:51
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Pardon ? L'ordinateur le plus puissant au monde , c'est eux L'alunissage récent , c'est eux. Huawei qui a fait baver d'envie Alcatel , c'est eux... La balance excédentaire du commerce , c'est eux. La fin de la faim , c'est eux. Mais , il est vr...

le 28/02/2014 à 22:34
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Ouvrez vos yeux, la Chine n'est plus jamais le pays comme vous ne le pensiez qui innondait le marché mondial avec leurs produits pas chers et de piètre qualité. C'est une économie en expansion rampante, et un peuple très ambitieux. Certes comme t...

le 01/03/2014 à 14:09
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Veuillez m'excuser, Messieurs, mais vous semblez baigner dans le chinan dream... Et quand je vois l'american, là, je vois le déluge que ça leur provoque.

le 02/03/2014 à 0:04
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"L'alunissage récent , c'est eux" Ouais: ils ont brillamment raté ce que les Etats Unis et l'URSS avaient fait il y a 40 ans. Leur sonde vient de tomber en panne... Pendant ce temps, les Etats Unis ont posé Curiosity, d'une façon hautement plus...

le 02/03/2014 à 15:17
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+100.

le 02/03/2014 à 15:20
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Et la sonde Franco-Bretonne , quand est-ce qu'elle part pour la Lune ??? Lol !!!

le 02/03/2014 à 15:23
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Double pensée ? Sans blague , de la part de français qui ont massacré l'europe pour imposer une révolution qui rendait les pauvres plus pauvres encore et qui ont massacré des aristocrates pour voler leurs biens ? Vous m'amusez , gamin...!!!

le 02/03/2014 à 19:31
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Amusant que je ne puisse répondre à mes contradicteurs. Pour faire avancer un débat, on a déjà rêver mieux. A moins que vous ne le vouliez pas, en effet.

le 03/03/2014 à 11:00
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>Shangai Kid Il va falloir apprendre un peu d'histoire... Mais bon, c'est pas grave. Par contre, apparemment, il est plus important pour les Chinois de faire croire qu'ils savent faire des choses exceptionnelles (quitte à mentir) que de faire ...

le 04/03/2014 à 9:41
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@ Yvan Je comprends votre réserve Yvan. Mais la Chine produit pour l'export ( + 10 % d'augmentation en Fevrier , 5 fois plus que ce que les analystes américains avaient pronostiqué. ). Et , maintenant et pour les prôchaines années , un travail de li...

le 04/03/2014 à 9:45
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@ Huhu Pollution : c'est au programme de cette année et des suivantes. Le PCC a été plus rapide que vous. Si vous examinez les statistiques du suicide des jeunes , vous verrez que son pic maximum culmine en France...pas en Chine. Je me suis demandé...

à écrit le 28/02/2014 à 15:27
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Des faits, des chiffres, de la nuance. Joli.

à écrit le 28/02/2014 à 14:49
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Rien à redire...Parfait !!! Merci , Monsieur François Roche.

à écrit le 28/02/2014 à 14:45
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Excellent article...On en revoudrait !!!

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