Ukraine, la France doit renouer avec l'histoire

Alors que l'Allemagne est contrainte par sa dépendance énergétique à l'égard de la Russie, la France a un rôle à jouer dans la crise ukrainienne. Par Jean-Chrisophe Gallien, professeur associé à Paris 1 Sorbonne*

Depuis Sochi, popularité en Russie au zénith, Vladimir Poutine ne cesse de surfer sur la vague Olympique de la Grande Russie retrouvée. Des cérémonies d'ouverture et de clôture fictionnelles aux actes bien réels en Crimée, il déroule les épisodes du feuilleton populaire du retour de la Russie. Jusqu'où ?

La séquence la plus grave depuis la fin de la guerre froide

 Il est gagnant, mais jusqu'à quand ? Peut-on gagner seul contre les autres dans ce Monde multipolaire ? Il ne cesse de le clamer : cette zone est la nôtre ! Il vient maintenant de signer le décret reconnaissant l'indépendance de la Crimée. Un pas définitivement franchi. Le prochain pourrait être de trop et entraîner tout le Monde, dont la Russie, vers une défaite partagée. Vladimir Poutine n'est pas infaillible. Il s'est trompé sur le cas de Viktor Ianoukovitch. Surtout il n'avait pas prévu de solution alternative. Il n'a pas intérêt à s'enferrer dans une narration du non retour. Personne en fait !

Comme tous les acteurs de cette séquence, la plus grave en Europe depuis la fin de la Guerre Froide, Il doit penser à saisir la chance d'une sortie de crise digne et économe de dommages collatéraux sans fin. Attention à une guerre de tranchée avec l'issue larvée de guerre civile. Comme un conflit Israëlo Palestinien entre Europe et Russie. L'Ukraine est une terre violente.

 Une course de vitesse pour le contrôle de la zone

Très attendus, impliqués ? Les USA semblent à peine durcir le concept du « leading from behind », leadership en retrait né à l'occasion de l'intervention en Libye et devenu depuis la doctrine diplomatique et militaire de la « Super Puissance Invisible » chère à Barack Obama. On pourrait même croire que l'histoire des USA s'écrit ailleurs désormais. L'enjeu énergétique contredit une analyse trop rapide et propose une vraie source d'éclairage. Les énormes réserves de gaz de schiste offrent aux USA et dès maintenant un autre paradigme d'influence et de business en Europe et notamment dans la zone que revendique Vladimir Poutine comme étant la sienne entre Union Européenne et Asie.

Les autorités américaines ont très récemment ouvert les vannes de l'exportation. Cela concerne les pays d'Europe et d'Asie. Même si les États-Unis ne possèdent, pas encore, les infrastructures permettant d'exporter en masse leur gaz, de nouveaux horizons s'ouvrent pour une production qui pourra, dans quelques années, être vendue, notamment aux pays ultra dépendants aujourd'hui de la livraison russe. Vladimir Poutine le sait. Il y a donc une course de vitesse pour asseoir influence et contrôle de la zone.

Obama ne dépassera pas les incantations, l'Allemagne en "front office"

Son opinion publique ne veut pas de conflit. Barack Obama ne pourra guère aller au delà des incantations, des manœuvres navales en Mer Noire, des sanctions aux portes monnaies des oligarques du premier cercle de Poutine. Face aux actes de Vladimir, les press briefings sans questions ne sont pas d'une grande puissance. Et personne ne croit vraiment à Washington que la nouvelle gouvernance Ukrainienne garantit légitimité encore moins stabilité. Il faut sans cesse le rappeler, ce sont des facteurs économiques et sociaux qui expliquent la nouvelle révolte ukrainienne ! Corruptions, mensonges, prévarications … Les résultats de la première révolution, dite « orange », de 2004, ont tourné court laissant une situation économique et politique totalement en friche seulement contrôlée par des oligarques prédateurs de l'économie du pays.

C'est donc du côté européen que l'on trouve une sorte de "front office" de la coalition. L'Allemagne mène la « conversation » avec la Russie. Choix des USA ? Pourtant l'Allemagne n'est pas l'Union Européenne.

L'Allemagne dépendante du gaz russe, une limite à la souveraineté européenne

Le 12 mars dernier, le Premier ministre polonais Donald Tusk, pourtant plutôt bien en cour à Berlin, a déjà dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : « La dépendance de l'Allemagne au gaz russe peut limiter réellement la souveraineté de l'Europe ». L'Allemagne est-elle la seule concernée ? Principal partenaire commercial européen de Moscou, elle importe un tiers de son pétrole et de son gaz de la Russie. Comme un symbole des intérêts croisés des deux pays, en particulier dans le secteur de l'énergie Gerhard Schröder, ancien chancelier social-démocrate, est à la tête de Nord Stream, l'une des principales filiales de Gazprom. Les patrons allemands, dans leur grande majorité, ne veulent pas de sanctions contre le partenaire russe. Certains militent même pour une zone de libre-échange de Lisbonne à Vladivostok !

Des diplomaties économiques isolées, bilatérales

Où sont les autres européens ? Dans une Maison Europe aux géométries d'alliances de plus en plus complexe. Nous ne sommes pas « européens » dans le réel. Je pense à notre stratégie énergétique, nos diplomaties économiques séparées, isolées, bilatérales, qui font la part belle à la puissance de la diplomatie Gazprom. Trop de blocs séparés, de défenses d'intérêts particuliers. Londres est déjà, depuis l'annonce des sanctions hier soir, soupçonné de double langage !

L'Union Européenne a commis l'erreur de développer son Partenariat oriental sans engager avec la Russie un dialogue réel. Nous faisons face à la situation la plus grave depuis la fin de la guerre froide. Elle pourrait faire exploser, le mot est fidèle, les bases géostratégiques sur lesquelles repose notre sécurité depuis 1991. Comment sérieusement penser « punir » Vladimir Poutine, lorsqu'on peine à le faire concrètement avec le seul Bachar el Assad ?

Et l'Ukraine n'est pas la Libye ! Personne ne pourrait, en Europe, entrer en force en Ukraine. Personne sauf la Russie ! Et attention aux mouvements déstabilisants d'autres acteurs ayant aussi des intérêts dans la zone, territoires chiites, Turquie … Henri Kissinger, Zbignew Brzezinski, ou Hubert Védrine, tous militent que l'on renoue le dialogue et pour une forme de « finlandisation » négociée de l'Ukraine. Cela implique d'ouvrir avec Moscou une vraie négociation de fond sur l'avenir du continent européen dans son ensemble. Pour cela il faut se rencontrer et se parler !

Quelle initiative française?

Et c'est là que nous attendons enfin une véritable initiative française. François Hollande aurait dû devancer Angela Merkel qui, ironie suprême, a appelé Vladimir Poutine depuis Paris ! La France doit s'incarner en puissance latérale, entraînant l'Union Européenne dans une diplomatie renouvelée, indépendante et holistique. Fort de sa relation historique à la Russie, nous devrions initier la matrice européenne et sa mise en œuvre. Non la suivre !

Une diplomatie de la raison et non de l'émotion. Une diplomatie qui cherche la Concorde dans une zone historiquement complexe d'un Monde multipolaire encore plus incertain et à l'équilibre fragile lui aussi. C'est de la paix en Europe et de notre influence dans cette Europe et dans le Monde de demain dont il s'agit. Là bien plus encore qu'en Libye, Syrie, Mali, ou Centrafrique. Sommes-nous encore capables de défendre nos intérêts ? En avons-nous la volonté ? Il est grand temps d'entendre la voix forte et attendue de la France dans cette crise, avant qu'elle ne soit définitivement entraînée dans une politique dangereuse qui n'est pas la sienne. Montrons le chemin de la Concorde !

 *Professeur associé à l'Université de Paris 1 la Sorbonne, Président de j c g a

Membre de la SEAP, Society of European Affairs Professionals

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Commentaires 52
à écrit le 24/04/2014 à 20:17
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Une seule remarque concernant le gaz de schiste .En premier lieu c'est pas l'eldorado escompté aux USA les dernieres nouvelles le montrent .En second lieu il y a un vrais probleme de comparaison entre la Russie et les USA .Le Russie produit en rouble...

à écrit le 20/03/2014 à 16:36
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pathos paré de quelques anglicismes pédants auquel on ne comprend rien. Moi rien compris!

à écrit le 19/03/2014 à 22:04
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"Si tu ne veux pas que l'on te marche dessus, ne te comporte pas comme une ver de terre." D'après Confucius

le 20/03/2014 à 2:55
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Plutôt vive l'Europe car la France toute seule ne représente pas grand chose et le comportement invasif de Poutine après celui de Staline nous rappelle la nécessité impératif d'un bloc uni avec une défense commune. .

à écrit le 19/03/2014 à 18:44
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Le problème avec les Russes, c'est quand on joue au con avec eux, on est sur de perdre.... Winston Churchill, 1945.

le 20/03/2014 à 2:57
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La partie n'est pas finie si pour autant il y a lieu de le voir sous cet angle alors qu'il ne s'agit nullement des russes mais de nostalgiques de l'Urss invasive comme Poutine.

à écrit le 19/03/2014 à 17:33
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" Il est gagnant, mais jusqu'à quand ? Peut-on gagner seul contre les autres dans ce Monde multipolaire ?" depuis quand poutine est seul ?? réveillez vous : de nos jours les lanceurs d'alerte se réfugient en russie...et ceux qui bombardent ce sont n...

le 20/03/2014 à 3:02
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N'importe quoi : en Lybie, au Mali, en Syrie, comment a-ton fait pour les pousser à la révolte ? Vous n'avez pas suivi ces dossiers de près et reprenez bêtement la propagande poutinienne. La Russie est le plus grand pays au monde car ils ont envahi l...

le 06/05/2014 à 12:41
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Auriez vous souhaité qu'Hitler empéche Staline d'envahir l'Europe? Quand à Poutine qu'a-t-il envahi? Une Crimée qui est russe. Qu'il soit un horrible autocrate est une autre affaire.

à écrit le 19/03/2014 à 13:47
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A mon humble avis, si la France renoue avec l'histoire, ça ne sera pas avec un président comme Hollande. Il nous faut déjà un homme qui a une certaine idée de la France et qui la mènera fermement et ce n'est pas un homme de compromis qui peut le fair...

à écrit le 19/03/2014 à 12:06
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la voix de la france n'avait de poids que lorsqu'elle était en dehors du commandement militaire intégré de l'otan. Depuis sa réintégration dans l'otan, elle n'est plus qu'asservie aux interets américains. La russie préférera donc converser avec les u...

le 20/03/2014 à 3:09
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La France n'avait au contraire aucun poids ! Voyez l'affaire de Suez ou du "petit télégraphe" du temps de Giscard. De plus elle n'a jamais été totalement éloignée de l'Otan. Ensuite le fait d'être dans l'Otan ne l'empêche pas d'avoir ses positions po...

le 20/03/2014 à 23:09
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Et comment expliquer la chute de nos exportations d'armement depuis qu'on a réintégré l'OTAN? La Suisse, l'Inde ou le Brésil préfèreront acheter US ou suédois (car non membre d'un bloc) plutôt que français. L'OTAN nous fait perdre des milliards

à écrit le 19/03/2014 à 11:02
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joue la course de vitesse en sachant que les Européens ne voudront pas trop se mouiller et persuadés qu'ils sont que Poutine va trembler à des représailles insignifiantes surtout si elles touchent des oligarques dont il se fiche pas mal car lui est l...

à écrit le 19/03/2014 à 9:25
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La popularite des dirigeants "des democraties occidentales'" n'a jamais ete aussi basse, cet episode ne fait que devoiler leur hypocrisie. D'un cote on encourage un coup militaire en Egypte qui a tué plus de 3000 personnes et qui a renversé le premie...

le 19/03/2014 à 9:41
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Du cote du Figaro plus de la moitie des commentaires sont pro-Poutine ! Si Poutine se présentait aux elections en France contre Hollande je suis presque sur qu'il l'emporterait.

le 20/03/2014 à 3:15
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En quoi a t-on encouragé un renversement de pouvoir en Egypte ??? En quoi le référendum en Crimée réclamé par un maffieu notoire, organisé à la va-vite, sans débats contradictoires et avec une armée d'invasion et des seuls médias de l'envahisseur est...

le 20/03/2014 à 11:01
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La liberté d'expression en Russie est bien plus développée que chez nous, mais on n'a pas le droit de le dire ;)

le 20/03/2014 à 11:08
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Un coup d’oeil sur les classements internationaux, simplement du point de vue des libertés individuelles. Democracy Index : France, 28e dans la catégorie des « démocraties imparfaites ». Press Freedom Index : France, 37e, entre le Ghana et le Salvado...

à écrit le 19/03/2014 à 9:22
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Bravo Poutine ! Un chef d'état qui agit pour les intérêts de son pays et non pas pour ce qu'en diront les voisins .

le 19/03/2014 à 11:09
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En quoi la Crimée est-elle si importante pour la Russie? Mis à part, embêter son voisin dont le président n'est plus un bon soviétique et influencer la vie économique et politique ukrainienne en fomentant des troubles. Les russes construisent depuis...

à écrit le 19/03/2014 à 8:05
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Oui la France championne de...l immobilisme et un exemple de democratie ...bananiere...vive BHL comme roi

à écrit le 19/03/2014 à 3:00
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La France renouera avec l'histoire, quand la France aura accepté de changer son modèle de société, adapte ce dernier à la mondialisation qui ne s'arrêtera pas. Pour faire l'histoire il faut être fort et nous ne le sommes pas. Nous devrions avoir des ...

à écrit le 19/03/2014 à 0:17
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Les membres de la commission en charge du partenariat étaient aveuglés par l'idée que tout le monde aspirait à la démocratie et en premier lieu les dirigeants des pays de l'ex-URSS, pas de chance ils sont plus ou moins des dictateurs. De plus, ils n...

à écrit le 18/03/2014 à 23:02
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L'Europe actuelle n'est qu'économique, et elle est dominée par l'Allemagne qui monopolise tous les leviers de décisions depuis 20 ans. Et d'un point de vue strictement économique les différents pays européens sont dorénavant des adversaires et non pl...

à écrit le 18/03/2014 à 21:25
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La France doit renouer avec sa dignité plutôt. Depuis des années les gouvernements s'alternent entre le bling-blig le plus dilapidateur et l'incompétence la plus totale, se mêler de l'histoire des autres c'était toujours la bonne excuse pour camoufle...

à écrit le 18/03/2014 à 19:49
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La solution à tous ces problèmes est simple : faire entrer la Russie dans l'Europe. Tout le monde sera content : Ukrainiens pro-Europe et Ukrainiens pro-Russie, mais en fait toute "L'europe", puisque la Russie étant membre, on ne sera plus dépendant...

le 19/03/2014 à 11:23
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Totalement d'accord, j'ajouterais même : scission de la Russie en une partie orientale et occidentale, rattachement de la partie occidentale à l'Europe et de la partie occidentale à la Mongolie et à la Chine. On résout d'un même coup les problèmes dé...

à écrit le 18/03/2014 à 19:07
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Et la volonté de la population de Crimée on s'en fout ? Le résultat est clair et net. La population de Crimée veut rejoindre la mère patrie russe qu'elle n'aurait jamais dû quitter en 1954 puisqu'elle n'a, à cette époque, même pas été consultée. On ...

le 19/03/2014 à 0:00
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je suis tout à fait d'accord avec vous l'Europe cherche des problèmes la ou il y en pas on sait très bien que la crime était attaché à la Russie depuis très longtemps plongée vous dans l'histoire et vous saurez. Notre patrie la France doit se soucier...

le 19/03/2014 à 6:51
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N'oubliez pas qu'en France le référendum de 2005 était parfaitement légal.... c'est le résultat qui ne l'était pas !! D'où la suite donnée à ce référendum par les responsables politiques qui n'ont rien à cirer de la volonté des peuples.

le 20/03/2014 à 3:29
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Le référendum de 2005 a été accepté par tous les pays sauf 2 ! Et il a été repris en 2009 et accepté. Rien à voir avec celui de Crimée à la va-vite, sans débats, avec une armée les médias d'envahisseurs. En crimée il y a 58% de pro-russes et le résul...

à écrit le 18/03/2014 à 17:54
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Très bon papier comme à l'habitude ! N'en déplaise aux suffisants anonymes. Et oui la France peut et doit s'engager.

le 18/03/2014 à 21:07
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La France est mal placée sur ce dossier, au-delà des raisons économiques qui peuvent la contraindre à un peu de raison, La France, contre toute légalité internationale et l'esprit de la décolonisation dont elle même fut l'initiatrice, elle a départem...

le 19/03/2014 à 6:26
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Ah mais nous c'est pas pareil : nous on est les gentils du camp du bien et les russes de Crimée sont des méchants du camp du mal qui font rien qu'embêter les nouveaux amis de Botul et Fafa ! Ceux qui pratiquent le salut pas inversé du tout !

à écrit le 18/03/2014 à 17:25
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Ce cher monsieur la seul chose qui a trouvé comme suggestion été que les USA export leur gaz (fracturation hydraulique) en Europe. Il nas pas vue ca ? http://youtu.be/HhnrHCHVHu4 Et il est prof a Sorbonne??? Wowww

le 18/03/2014 à 17:56
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strat68, sortez de votre impasse et lisez : http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/02/12/washington-autorise-gdf-suez-a-exporter-du-gaz-de-schiste_4364902_3234.html

à écrit le 18/03/2014 à 16:56
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Je crois que cette crise marque la fin de l'avancée de l'UE vers l'est, et très franchement c'est bien ainsi, même quand on est européen convaincu. Quand on réalise les sommes promises à l'Ukraine, je ne crois pas que nos concitoyens considèrent que ...

à écrit le 18/03/2014 à 16:53
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Védrine aux dernières nouvelles et derniers interviews a quelque peu abandonné son idée de finlandisation de l'Ukraine au vu des évenéments. Poutine tient particulièrement à la richesse agricole de l'Ukraine. Toute la stratégie russe est bien claire....

à écrit le 18/03/2014 à 16:11
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@Ankou, je n'apporte rien ! Relisez moi au moins une fois et on en reparle. "renoue le dialogue et pour une forme de « finlandisation » négociée de l'Ukraine. Cela implique d'ouvrir avec Moscou une vraie négociation de fond sur l'avenir du continent ...

à écrit le 18/03/2014 à 15:58
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la voix de la France, lol. C'est reparti comme en 14

le 18/03/2014 à 16:56
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@fabrice, pas si LOL si on saisit cette chance unique ! Sinon on va moins rire, croyez moi !

le 18/03/2014 à 19:33
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La voix de Tel Aviv plutôt...

le 01/04/2014 à 14:18
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+1

à écrit le 18/03/2014 à 15:53
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Les américains vont pouvoir nous refiler leur gaz de schiste. OK

à écrit le 18/03/2014 à 15:32
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Quelle voix de la France? Quelle diplomatie? Un dialogue pour dire quoi? Quelle solution proposez-vous? Voilà les bonnes questions à ce poser, voilà des éléments de réponses à apporter au débat. Pas ce ramassis d'imprécations et de prières vaines. ...

le 18/03/2014 à 16:56
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Réveillez vous!Bernard Henry Lévy n'a pas attendu vos commentaires sur la Tribune pour aller s'impliquer dès le début:non seulement,la France est présente,mais elle est aussi pionnière sur ce dossier

à écrit le 18/03/2014 à 15:17
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Ce qui est clair c'est que Hollande n'est pas De Gaulle, très loin s'en faut, et que pas un seul dirigeant européen n'est à la hauteur des enjeux, les anglais jouant pour leur part, et comme d''habitude le double jeu comme indiqué dans l'article, bou...

le 18/03/2014 à 15:51
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C'est normal puisque l'Europe n'est qu'une Europe des Nations alors qu'il aurait fallu une structure entre Confédération et Fédération selon les aspects communs à traiter. On ne peut pas mettre systématiquement tout sur le dos de l'Europe et vouloir ...

le 18/03/2014 à 15:53
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C'est normal puisque l'Europe n'est qu'une Europe des Nations alors qu'il aurait fallu une structure entre Confédération et Fédération selon les aspects communs à traiter. On ne peut pas mettre systématiquement tout sur le dos de l'Europe et vouloir ...

le 18/03/2014 à 15:54
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L'Europe c'est rien Commentaire parfait, l'Europe, une volonté US pour mettre l'Otan dans les pattes des russes, contrarier leur géopolitique et servir de débouché aux produits US à travers le marché transatlantique à venir en ruinant nos entrepris...

le 18/03/2014 à 16:58
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D'accord avec une consolidation de l'Europe avec un président marquant à sa tête. Giscard avait prévu d'être le premier président de l'Europe, il aurait sans doute attiré l'attention. Un de Gaulle à la tête de l'Europe ferait sérieusement avancer cet...

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