Pourquoi l'euro n'a que des qualités et aucun défaut

Les partisans de l'euro refusent de voir les conséquences économiques désastreuses de cette construction monétaire. Dans le déni de la réalité, ils ne lui trouvent aucun défaut. Par Jean-Pierre Vesperini, professeur agrégé des Facultés de droit et des sciences économiques

Est-ce la proximité des élections européennes ? Ou la persistance de la dépression dans la zone euro alors que les grandes économies redémarrent ? Ou encore la poursuite de la hausse de l'euro en dépit d'une dépression qu'elle contribue à aggraver ? Quoi qu'il en soit, on assiste ces derniers temps à une offensive des partisans de l'euro dans les médias. Le Monde, par exemple, publie à quelques jours d'intervalle deux chroniques de ses journalistes pour défendre la monnaie unique. (cf. Claire Guéland, « L'euro fort n'est pas le seul problème », 16-17 février 2014 et Alain Frachon, « L'euro, la France et les magiciens », 21 février 2014).

Il est intéressant d'analyser l'évolution de l'argumentaire des partisans de l'euro au cours du temps.

Un argumentaire d'abord offensif

Avant son lancement, les partisans de l'euro utilisaient un argumentaire « offensif ». Ils mettaient en avant tous les avantages que les pays européens tireraient de l'euro. Une tribune cosignée par une panoplie de représentants de notre establishment («L'euro, une chance pour la France, une chance pour l'Europe», Le Monde, 28 octobre 1998) affirmait ainsi que l'euro devait apporter la croissance, assurer « une gestion saine des finances publiques » et faire « naître des solidarités nouvelles dans les domaines sociaux, culturels et politiques ».

L'échec retentissant en matière de croissance

Aujourd'hui, les partisans de l'euro ne peuvent plus avancer ces arguments pour vanter les mérites de l'euro. S'agissant de la croissance, l'euro affiche un échec retentissant : la zone euro a ainsi été l'année dernière la seule région du monde à ne pas connaître de croissance. Contrairement aux promesses, l'adoption de l'euro s'est accompagnée d'un effondrement de la croissance en France et dans les pays du Sud de l'Europe. La cause essentielle de cet effondrement réside dans la perte de leur compétitivité qui résulte elle-même du système de taux de change complètement inadapté que l'euro leur impose.

Une perte de compétitivité par rapport à l'Allemagne, et aux pays extérieurs à la zone

Ce système leur a en effet fait perdre leur compétitivité par rapport à l'Allemagne parce que leurs coûts salariaux unitaires ont augmenté plus vite qu'en Allemagne sans pouvoir compenser cette augmentation par une variation du taux de change puisque l'euro leur impose un taux de change fixe par rapport à l'Allemagne. Il leur a fait perdre également leur compétitivité par rapport aux pays extérieurs à la zone puisque l'euro s'est apprécié par rapport au dollar, donc aux monnaies liées à lui. Ensuite, au lieu d'une « gestion saine des finances publiques », nous avons eu le défaut de la Grèce, les menaces de faillite de l'Irlande et du Portugal, le maintien de déficits publics élevés et la montée continue des dettes publiques par rapport au PIB en France et dans les pays du Sud. Enfin, au lieu des « solidarités nouvelles », nous avons droit à un étalement des égoïsmes nationaux et même à la renaissance de vieilles rancunes que l'on croyait oubliées. 

 L'argumentaire désormais défensif

Tous les arguments mis en avant lors de la création de l'euro doivent donc être remisés. Mais qu'à cela ne tienne. L'imagination et le talent dialectique des partisans de l'euro sont sans limites D'« offensif » leur argumentaire est désormais devenu « défensif ». 

Pour continuer à soutenir leur idole, ils adoptent un argumentaire qui comporte deux lignes de défense. La première consiste à relativiser le rôle du taux de change dans la compétitivité d'un pays. Ce qui compte, nous expliquent-ils, ce n'est pas tant le prix des produits que leur qualité. Par conséquent, au lieu de se plaindre de la cherté de l'euro, les industriels feraient mieux d'améliorer la qualité de leurs produits. On ne peut évidemment qu'approuver ce bon conseil. Le problème est que pour améliorer la qualité d'un produit, il faut faire de la recherche et investir, et que pour faire de la recherche et investir, il faut d'abord faire des profits. Ce qui nous conduit au problème N°1 de l'économie française qui est l'extrême faiblesse des profits dégagés par les entreprises. Les raisons qui expliquent cette faiblesse sont multiples.

Les nombreuses erreurs de politique économique en France

Elles tiennent d'abord aux nombreuses erreurs de politique économique commises par les différents gouvernements au cours des dernières années (loi sur les 35 heures, politique fiscale favorisant les ménages au détriment des entreprises sous la présidence Chirac, hausse massive des impôts sur les entreprises au début de la présidence Hollande). Mais à côté de ces erreurs, la surévaluation de l'euro, apparue en France à partir de 2003, a eu un effet dévastateur sur le taux de marge et par conséquent sur les profits des entreprises.

Pour pallier les conséquences de la surévaluation de l'euro et éviter de perdre trop de parts de marché, les entreprises françaises ont sacrifié leurs marges. De sorte que, dire aux entreprises : « L'euro trop fort n'est pas le problème. Vous devez améliorer la qualité de vos produits» est une pétition de principe absurde puisque c'est précisément à cause de l'euro surévalué que les entreprises sont privées des profits nécessaires pour financer les investissements et la recherche qui leur permettraient de monter en gamme.

L'euro s'apprécie, même face au yuan, jugé unanimement sous-évalué

 La seconde ligne de défense des partisans de l'euro consiste tout simplement à nier que l'euro soit surévalué. Peu importe que la BCE ait réussi cet exploit de laisser l'euro s'apprécier de 11,5 % depuis le début 2002 par rapport au yuan que le monde entier juge outrageusement sous-évalué. Peu importe que les industriels qui produisent le même bien dans la zone euro et hors zone euro fournissent la preuve quantifiée de la surévaluation de l'euro. Peu importe que la quasi-totalité des grandes entreprises françaises (Michelin, Lafarge, Saint-Gobain, Air Liquide, Arianespace, Airbus, Schneider etc) aient toutes dénoncé au moment où elles ont publié leurs résultats « la surévaluation manifeste de l'euro » et ses effets délétères sur leurs chiffres d'affaires comme sur leurs profits.

La justification de la passivité gouvernementale

Tous ces avis comptent pour rien, aux yeux de nos défenseurs de l'euro. Ils préfèrent accorder leur confiance à des personnes beaucoup plus compétentes et trouver une apparence de caution scientifique dans une note récemment publiée par le Conseil d'analyse économique (L'euro dans la guerre des monnaies, janvier 2014) qui justifie la passivité du gouvernement face à la surévaluation de l'euro pour notre économie. D'après cette note, en effet, « L'euro n'est vraisemblablement pas surévalué au regard des fondamentaux de long terme ».

Quels sont ces fondamentaux ? La note en cite deux : d'abord, la comparaison entre le taux de change effectif réel actuel de l'euro et sa moyenne au cours d'une période donnée. Cette comparaison est évidemment dépourvue de rigueur puisqu'elle dépend du choix arbitraire de la période sur laquelle on calcule cette moyenne. Plus important, il n'y a aucune raison pour que le taux de change constaté aujourd'hui doive être égal à la moyenne des taux de change constaté au cours d'une période passée puisque le taux de change est la résultante d'une multitude de causes agissant dans le pays considéré comme dans les pays avec lesquels il commerce et qui évoluent constamment.

Le jugement sur la surévaluation de l'euro n'a de sens que pour un pays donné

Le second fondamental cité a plus de sens a priori : il s'agit de l'évolution de la position extérieure nette de la zone euro, c'est-à-dire de l'évolution de la différence entre les actifs et les dettes accumulés par la zone. On comprend en effet qu'une amélioration continue de la position extérieure nette d'un pays soit le signe d'une sous-évaluation de son taux de change. C'est le cas par exemple de la Chine et de l'Allemagne. Inversement, la détérioration continue de la position extérieure nette d'un pays est le signe de la surévaluation de son taux de change. C'est le cas de la France. Mais si l'application de ce fondamental est justifiée pour juger le taux de change d'un pays, elle est au contraire complètement injustifiée dans le cas de l'euro qui n'est pas la monnaie d'un pays, mais d'un agrégat de pays.

Que constate-t-on en effet ? L'accumulation d'excédents de l'Allemagne a été compensée par les déficits ou faibles excédents de la France et des pays du Sud, de sorte qu'il n'y a pas eu de variation importante de la position extérieure nette de la zone euro dans son ensemble. En conclure, comme le fait la note, que dans ces conditions, on peut considérer que le taux de change de l'euro est correctement évalué, n'est évidemment pas rigoureux. Juger du taux de change de l'euro dans l'absolu n'a en effet pas de sens. Ce jugement n'a de sens que relativement à un pays donné.

Pour l'Allemagne, l'euro est sous-évalué, mais il est surévalué pour la France

On voit au regard de l'amélioration constante de la position extérieure de l'Allemagne, que pour elle, l'euro est nettement sous-évalué, ce qui lui permet d'avoir des exportations florissantes qui stimulent sa croissance, de connaître le plein-emploi et d'équilibrer ses finances publiques. En revanche, la détérioration de la position extérieure nette de la France est le signe que pour elle, l'euro est surévalué, ce qui freine ses exportations, donc sa croissance, l'empêche de réduire le chômage et d'améliorer ses comptes publics.

 Un discours qui relève de la subjectivité politique

L'analyse de l'évolution de l'argumentaire des partisans de l'euro montre qu'aux promesses imprudentes et fallacieuses (la croissance, la stabilité financière, la concorde) ont succédé les raisonnements spécieux (le taux de change n'est pas si important) et les dénis de réalité (l'euro n'est pas surévalué). En fait, le discours des partisans de l'euro ne se situe jamais dans le domaine de la rationalité économique, mais dans celui de la subjectivité politique. Ses partisans veulent l'euro non pas tant pour ses improbables vertus économiques, quoiqu'ils l'aient toujours prétendu, mais surtout parce qu'ils veulent l'avènement d'une Europe fédérale qui a besoin d'une monnaie unique pour exister.

Les partisans de l'euro ont été de mauvais économistes en ne prévoyant pas les effets catastrophiques que sa création engendrerait dans les économies européennes. Ils sont aussi de mauvais analystes politiques en s'imaginant que les nations européennes pourront facilement disparaître et se fondre dans une utopique Europe fédérale.

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Commentaires 97
à écrit le 21/03/2014 à 9:03
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Claudio Borghi Aquilini, économiste italien : « En 2013 il y a dans les principaux pays de la planète 10 pays en récession. Sur ces 10 pays 9 ont l’euro comme monnaie. Celui qui n’est pas dans l’euro qui est en récession est la république tchèque : ...

à écrit le 20/03/2014 à 20:42
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Pourquoi l'euro a des qualité: il rends le patronat plus riche ! Pourquoi il n'a pas de défaut: il rend tous les autre plus pauvre !

à écrit le 20/03/2014 à 10:33
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Certains n’ont pas compris que si la France sort de l’euro, elle ne dévaluera pas sa monnaie. Elle mettra la monnaie nationale dans le régime de change flottant, qui est aujourd'hui celui des grandes monnaies (dollar, euro, yen, livre sterling), les ...

à écrit le 20/03/2014 à 0:50
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Ce monsieur est très fort, et préconise le retour aux vieux démons des hommes politiques français, on dépense plus que ce que l'on gagne pour acheter la paix sociale et quand tout va mal parce que l'on s'est tellement endetté que les prélèvements fi...

le 20/03/2014 à 9:21
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Les francais et leurs hommes politiques ont du mal a comprendre et a accepter qu'une banque centrale puisse etre independante dans le meilleur interet de tous. Depuis Philippe le bel la France a une tres longue tradition de tripatouillage monetaire e...

le 27/03/2014 à 12:01
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"Bien sûr que si on s'endette, c'est de la faute de celui qui nous prête l'argent!" Non, par contre rembourser avec l'argent public un interet aux banque privées, sur de l'argent crée (ex nihilo : planche à billet numérique). C'est la le vice. ...

le 27/05/2014 à 15:14
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c'est justement pour "ne pas dépenser plus que l'on gagne" que l'euro est un poison il déprime l'exportation et les investissements des pays moins compétitifs tout en permattant de s'endetter a bon compte

à écrit le 20/03/2014 à 0:02
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Pour que l'euro fonctionne, il faut une Europe fédérale avec des convergences dans tous les domaines, social,fiscal...ce qui veut dire que ce ne sera jamais le cas. Ce qui sous entend qu'il faut abandonner l'euro.

à écrit le 19/03/2014 à 19:25
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si nous licencions la moitié de nos fonctionnaires, le monde entier roulera en Peugeot.

le 20/03/2014 à 9:01
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Probablement pas, mais si on maintient les fonctionnaires aussi nombreux, on ne fabriquera bientot plus une Peugeot en France.

le 20/03/2014 à 10:23
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@facile Reprenez vos cours d'économie,vous avez dù sauter des pages.

à écrit le 19/03/2014 à 16:46
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Jusqu'à quand va-t-on laisser croire aux "économistes" qu'ils sont compétents en politique, et que la politique c'est de l'économie ?

à écrit le 19/03/2014 à 16:39
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La sortie de l'Euro n'est pas suffisante, il faut aussi que les régions différentes s'émancipent et prennent leur indépendance. La région parisienne, la Bretagne, la Corse, etc, comme pour la Catalogne, l'Ecosse, le Pays Basque, la Savoie, la Venetie...

le 19/03/2014 à 19:14
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C'est vrai en Espagne à cause de la crise aggravée par l'euro, la Catalogne veut être indépendante.

le 19/03/2014 à 19:16
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j'imagine bien une guerre entre la Savoie et la Bretagne parce que nous n'avons plus l'euro.

à écrit le 19/03/2014 à 16:34
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Les américains l'ont bien compris : ils préparent une sortie du dollar pour un certain nombre d'états en difficultés et à la productivité trop faible. De même que la Chine, qui est en train de supprimer le yuan des provinces trop arriérées ...ne rigo...

le 19/03/2014 à 19:18
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si vous pensez que le bilan de l'euro est bien ....mdr

à écrit le 19/03/2014 à 15:06
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euro ou pas ça change pas grand chose : - l'euro signifie une homogénéité dans les politiques européennes autrement dit que tous les pays de la zone fonctionnent de la même façon. euro ne peut fonctionner correctement que dans une fédération : on e...

à écrit le 19/03/2014 à 13:00
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Le yuan, c'est la monnaie d'un pays fournisseur... 10 euro= 3 jouets si la monnaie monte, 10 euro = 2 jouets. En revanche nos taux d'IS sont prohibitifs... L'euro sur la croissance, c'est un effet très faible dans les composantes publiées. Enfin quan...

le 19/03/2014 à 19:12
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le but c'est de fabriquer en France.

à écrit le 19/03/2014 à 12:20
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l'euro est même en train de nuire à l'industrie aéronautique française.

à écrit le 19/03/2014 à 12:16
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euro ou pas ça change pas gand chose : - l'euro signifie une homogénéité dans les politiques européennes auitrement dit que tous les pays de la zone fonctionnent de la même façon. euro ne peut fonctionner correctement que dans une fédération : on e...

à écrit le 19/03/2014 à 12:13
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L'Euro est un boulet. S'en séparer doit constituer désormais la priorité.

à écrit le 19/03/2014 à 11:27
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Tout est dit dans l'article et magistralement bien dit. Chapeau.

à écrit le 19/03/2014 à 10:16
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Et si l'on sort de l'Euro, les dettes publiques et privees contractees en Euro resteront remboursables en Euro ? Si c'est le cas on va dans le mur, parce que le nouveau Franc post Euro risque de se devaluer tres tres vite et faire exploser le cout de...

à écrit le 19/03/2014 à 10:12
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Jean-Pierre Vesperini ne fait que dire ce que chacun devrait savoir depuis longtemps. Dès 1998 l’économiste américain Milton Friedman signalait qu’il était dangereux de mettre une monnaie unique, c’est-à-dire un taux de change unique, pour des États ...

le 19/03/2014 à 11:36
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Prendre un économiste américain comme référence, c'est pas un peu léger? Dénigrer l'Euro et la construction Européenne est tout à leur avantage (les US). Parce que lorsque vous dites 'mettre une monnaie unique, ..des Etats souverains en économie dive...

le 19/03/2014 à 12:22
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Les us sont un pays ou les gens parlent tous américain.

à écrit le 19/03/2014 à 9:37
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François fait nous sortir de l'euro. svp avant que l'Europe ne sombre dans le chaos économique

à écrit le 19/03/2014 à 8:55
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Mrrant, on site comme erreur les 35h ou la politique de Chirac puis celle de Hollande mais rien entre temps ... Pourtant il me semble qu on a eut un president entre 2007 et 2012 et que celui ci a aussi augmente les impots ou planté la competitivite f...

à écrit le 19/03/2014 à 8:25
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Jean Pierre Vesperini, le barriste qui prêche au Front National : http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/09/14/jean-pierre-vesperini-le-barriste-qui-preche-au-front-national_3477569_823448.html

à écrit le 19/03/2014 à 7:46
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En finir au plus vite avec l'Euro et avec l'Europe. EN Juin faisons leur bien comprendre avec nos votes. C'est bien connu, des pays comme la Suisse près de chez nous ou l'Australie loin de chez nous qui ne sont pas dans l'Euro vivent dans une misère ...

le 19/03/2014 à 9:32
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oui et la Grèce et l'Europe du Sud ont le plein emploi

à écrit le 19/03/2014 à 3:57
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Ahah, bien essaye d'attirer des europhiles avec votre titre, encore un article digne de la Tribune, ramassis de populo pseudo economistes. L'Euro a evidemment des problemes, mais on serait bien plus mal sans. Outre les facilites de voyage et d...

le 19/03/2014 à 7:20
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On vous parle d'entreprise et d'économie pas des petits gains que vous faites sur vos achats de produits chinois. La surévaluation de l'Euro a renchéri les produits européens à l'export et favorisé les produits d'import sur le marché intérieur. Cons...

à écrit le 19/03/2014 à 0:56
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Et bien pour la grande majorité des Français, l'euro a été le coup de bambou dont nous ne nous sommes jamais remis. N 'importe quel spécialiste a la solde de la finance pourra s'égosiller à nous convertir ils n'y changeront rien. L'euro n'est rien d'...

le 19/03/2014 à 7:48
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Bien dit. L'Europe profitent à ceux qui se gavent sans vergogne sur le dos des contribuables. L'Euro c'est la misère et le désespoir.

le 19/03/2014 à 21:00
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pire encore, l'euro et LA MONDIALISATION...

à écrit le 19/03/2014 à 0:50
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Il suffit de lire le titre "L'euro s'apprécie, même face au yuan, jugé unanimement sous-évalué " pour apprécier le sérieux de l'auteur. L'Euro a pour principal défaut de mettre en évidence la mauvaise gestion économique de certains pays par rapport ...

le 19/03/2014 à 1:26
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Et pourtant, la croissance disparait de la zone depuis son lancement. En outre, sans euro, l'Espagne ou la Grèce n'auraient pu sombrer dans le désastre. Enfin, sous l'euro, la France ne se réformera pas. Elle craquera. Il lui faut un zeste d'inflatio...

à écrit le 18/03/2014 à 21:41
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il est bizarre de voir que des gens croient encore à l'euro. Ils sont vraiment endoctrinés

le 19/03/2014 à 0:33
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Non, ils en tirent profit tout simplement. («L'euro, une chance pour la France, une chance pour l'Europe», Le Monde, 28 octobre 1998) A peu de chose près remplacez le terme "euro" par "diversité" ou "immigration" et vous obtiendrez le lectorat ...

le 19/03/2014 à 7:42
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C'est sans doute un lectorat universel en France car toute la classe politique hormis quelques exceptions (de droite et de gauche) étaient favorable à l'Euro. Même les résultats négatifs du référendum sur la constitution ne les a pas amené à réfléc...

à écrit le 18/03/2014 à 21:37
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cet article résume de manière synthétique le boulet euro que nous devons évacuer l plutôt possible. Comme disait Stiglitz prix Nobel d'économie "les pays qui sortiront les premiers de l'euro seront ceux qui s'en sortiront le mieux."

à écrit le 18/03/2014 à 21:07
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La convergence des économies était une condition nécessaire au succès de l'euro.Les créateurs ont instaurés des critères de convergence. Ces critères ne sont pas respectés, les économies divergent, l'euro est un échec.CQFD. Ils restent les conclusio...

à écrit le 18/03/2014 à 20:44
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@godrev Parce que l'euro est un dogme et par nature, on ne touche pas à un dogme, en tout cas, d'une manière convenue mais on fait le contraire lorsqu'on est pollitiquemnt incorrect et c'est alors un régal d'ébrécher le dogme; celui là, l'euro, mé...

à écrit le 18/03/2014 à 19:41
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L'Europe peut se situer selon les thèmes concernés à traiter en commun entre Confédération et Fédération. C'est plus constructif que l'Europe des Nations qui a montré ses limites à plusieurs reprises et en particulier par des blocages de l'évolution ...

le 18/03/2014 à 19:57
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Il n'y a pas d’inconvénient d'avoir une "petite" monnaie nationale, c'est pas les autres qui dirigent votre économie!

le 18/03/2014 à 21:16
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la Suisse, la Norvège, la Suède, l'Islande sont des villages qui vont mieux que nous sans l'euro

le 19/03/2014 à 11:53
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La Grande-Bretagne et la Suisse ont leur propre monnaie. La Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande aussi. Mieux vaut une petite monnaie adaptée et bien gérée qu'une grande monnaie qui allège des frais dérisoires pour quelques multinationales et les tour...

à écrit le 18/03/2014 à 19:37
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Ce n'est pas l'euro le problème mais l'espèce de machin bancal qui s'appelle l'Union Européenne qui rappelle l'URSS, les goulags en moins (quoi que... si Manolito la Valse prend le pouvoir en 2017, il créé un Guantanamo à la française pour y enfermer...

le 18/03/2014 à 19:59
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Le machin bancal que vous évoquez n'est bancal que parce que les Nations n'ont pas voulu en terminer la construction sous forme de Confédération ou proche ni en nommer un président représentatif qui en fasse un bloc avec une réelle défense commune et...

à écrit le 18/03/2014 à 19:35
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L'auteur pratique lui même le séctarisme qu'il reproche à ses adversaires: Pour lui l'euro a tous les défauts et aucun avantage.

à écrit le 18/03/2014 à 19:26
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Cette chronique présente un intérêt: d'abord remémorer le fait qu'avant l'an 2000 on avait promis monts et merveilles avec l'entrée de l'euro: on en est loin! Ensuite, il s'agit d'une opinion qu'on est libre de partager ou pas mais reconnaissons que ...

le 18/03/2014 à 19:45
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Les pays qui ont leur propre monnaie se portent-ils mieux, de l'Argentine à l'Ukraine en passant par la Turquie, le Japon, le Vénézuela etc ? Par ailleurs les Etats-Unis ont le dollar et pourtant quels points communs entre la Californie et la Louisai...

à écrit le 18/03/2014 à 19:00
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que faites vous à la scene

à écrit le 18/03/2014 à 18:43
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il faut quitter la zone mark.

à écrit le 18/03/2014 à 18:36
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Nos élites n'apportent aucun argument

à écrit le 18/03/2014 à 18:22
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La tribune a-t-elle engagé un correspondant pour faire une transmission en direct du Café du Commerce ? Quelle que soit l’opinion qu’on peut avoir sur la question, c’est article est probablement le plus creux publié dans un journal économique depuis...

à écrit le 18/03/2014 à 18:03
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excellent article; mais (il y a toujours un mais..) quelle alternative? La monnaie commune, style serpent monétaire? Le retour au franc? Expliquez et évaluer honnêtement toutes les conséquences pour le citoyen lambda!

à écrit le 18/03/2014 à 17:24
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les yaka fokon toujours universitaires et bavards, mais jamais entrepreneurs ont encore frappé. Si par malheur, on arrive un jour à faire plier l'Allemagne et que le cours de l'euro baisse, on verra que seule l'allemagne en profite et que la France d...

à écrit le 18/03/2014 à 17:00
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".. en s'imaginant que les nations européennes pourront facilement disparaître et se fondre dans une utopique Europe fédérale." Ce serait pourtant la seule façon se sortir par le haut de cette crise due essentiellement aux égoïsmes nationaux et aux ...

le 18/03/2014 à 17:11
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D'une part cela ne peut pas être "la seule façon", qui n'existe que chez les idéologues qui se pensent détenteurs du sens de l'histoire, façon communistes des années 50 (qui n'étaient pas sans disciples même chez les physiciens, comme chacun sait). ...

le 18/03/2014 à 17:29
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et on parle quelle langue ? grec ? je me sens français avant européen

le 18/03/2014 à 20:09
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en restant français avant d'être européen peut-être bientôt il vous sera utile de parler russe au rythme ou l'ours grignotte le territoire !

le 18/03/2014 à 20:53
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Et cela tombe bien la France c'est l'Europe - Nous sommes un peuple politique et pas ethnique - dans 50 ans nous serons la langue la plus parlée en Europe de l'Ouest et 700 millions a l'echelle du Monde avec le 2 eme domaine maritime mondiale - ne no...

à écrit le 18/03/2014 à 16:45
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Un article que tout le monde devrait lire

à écrit le 18/03/2014 à 16:39
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IL EST EVIDENT QUE L'EURO EST UN POISON POUR LA FRANCE; DES SA MISE EN PLACE LA CROISSANCE FRANCAISE A BAISSER ET SA BALANCE COMMERCIALE S'EST ECROULEE; SORTONS DE L'EURO EST VITE !!!!

le 18/03/2014 à 20:07
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faisons comme l'Argentine, le Vénézuela, l'Ukraine etc... ils n'ont pas d'euro et peuvent faire du tobogan avec leur monnaie ! et il leur faudra bientôt une brouette de billets pour acheter un timbre !

le 18/03/2014 à 21:19
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et les autres pays qui n'ont pas l'euro en Europe et dans le monde ? et à l'epoque du franc vous faisiez vos courses avec des brouettes ?

le 19/03/2014 à 12:05
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Contenu à l'image de l'orthographe.

à écrit le 18/03/2014 à 16:15
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adoptons le rouble comme monnaie unique

à écrit le 18/03/2014 à 16:11
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L'euro c'est la deutschemarkisation forcée des pays de l'Europe du sud (dont la France), un obstacle aux exportations, une monnaie indévaluable par les états qui l'utilisent et surtout dénuée de base fiscale de type fédéral.

à écrit le 18/03/2014 à 16:01
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C'est tellement facile de dire que l'Euro est la faute de tout, qu'il est surevalue pour la France et sous evalue pour l'Allemagne, sans meme se poser la question des causes du differentiel de productivite entre ces deux pays voisins, que l'usage d'u...

le 18/03/2014 à 16:42
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l'Allemagne n'est pas le pays qui a le moins de fonctionnaires en Europe. Pour les "réformes" que vous évoquer sans les détailler, je vous propose de travailler pour 400 euros par mois comme des milliers de minijobbers

le 18/03/2014 à 17:00
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Il y avait effectivement à l'introduction de l'euro une distorsion importante liée aux différentes parités d'échanges avec les monnaies historiques; défavorable à l'homme malade germanique de l'époque et favorable aux artistes "latins". Maintenant, l...

le 18/03/2014 à 17:03
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Pas de dévaluation mais simplement prendre la "bonne" sortie de l'euro!

le 18/03/2014 à 17:05
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Mais vous-même vous donnez dans le cliché paresseux. Dire que l'Allemagne réussi parce qu'elle a réformé, c'est ignorer d'autres facteurs moins flatteurs qui, dans le court terme, aident ce pays. Par exemple, sa natalité beaucoup plus faible (1,...

le 19/03/2014 à 4:24
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Les depenses par eleves et par an sont en Allemagne inferieures de 1103 Euros a celles de la France (7 084 euros en France contre 5 981 en Allemagne), alors meme que les salaires des professeurs y sont superieurs. La France pourrait economiser 11 Mil...

le 19/03/2014 à 19:22
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ça doit être ça qui fait la différence de 260 milliards d'euros de balance commerciale entre la France et l'Allemagne: les profs mdr

à écrit le 18/03/2014 à 15:53
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L'article est un bon exemple. Manque de talent, de compétences, manque de rigueur d'analyse. Le commerce français est traditionnelement européen et lié à la ZE; 2/3 des échanges "internationaux" se font en ZE. Et puis la France commerce peu à l'inte...

le 18/03/2014 à 16:41
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@manquie singulier Le mirage de l'euro, un taux de chômage en hausse de 63 % sur 10 ans dans les pays d'europe ZE quand il est resté stable dans les pays HZE... La messe est dite l'Union sert l'Allemagne et ses travailleurs bolkenstein à bas coûts q...

le 18/03/2014 à 16:46
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vous dites n'importe quoi.

à écrit le 18/03/2014 à 15:38
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L'Euro est une partie du problème mais n'est certainement pas le seul pour l'économie française. L'auteur aborde le chapitre des profits qui d’après lui sont trop faible en France pour permettre l'investissement et la recherche; Si l'on prend en 201...

le 18/03/2014 à 16:01
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Vous pouvez citer vos sources ? Vos chiffres sont faux.

à écrit le 18/03/2014 à 15:19
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Le problème me semble moins la monnaie que les conditions dans lesquelles on l'a mise en place. En effet, l'Euro aurait très bien pu être tout ce qu'on a promis à sa création... s'il avait effectivement eu de nouvelles solidarités (nord-sud) et de ré...

à écrit le 18/03/2014 à 15:02
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L'euro n'a pas été fait pour soutenir la croissance. Il a été fait pour cimenter l'Europe. D'accord, ce n'est pas de la tarte, mais çà vaut sûrement mieux que les guerres du 20ième siècle. Et si c'est le prix à payer pour avoir la paix, alors c'est t...

à écrit le 18/03/2014 à 14:42
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L euro est issu d une idéologie , lui trouver des inconvénients c est incriminer implicitement ce de quoi il est issu .

le 18/03/2014 à 16:48
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Il a un inconvénient il ruine la France. Excuser nous de le dire mdr

le 19/03/2014 à 9:09
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mdr ne vous excusez pas ,je fais la même analyse ; avec une réponse au questionnement en plus.

à écrit le 18/03/2014 à 14:28
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Si l'Amérique a pu faire une "omelette" avec des oeufs fraichement pondues, nous, européen, ne sommes que des oeufs durs! Merci au grand Ch de G!

à écrit le 18/03/2014 à 13:45
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Avant de vouloir faire un article, de le publier afin qu'il soit lu: il faudrait le relire... En commençant par le titre...

à écrit le 18/03/2014 à 13:33
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Avant que l'Europe ne bascule dans l'Euro l'Europe connaissait la croissance économique et le plein emploi. Les dévaluations n'ont jamais résolu le moindre problème. Tirons profit de l'euro fort à l'image des allemands au lieu de nous plaindre et de...

le 18/03/2014 à 14:34
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Quand on vous dit que l'euro est sous évaluer pour les allemands, c'est que l'euro est fort pour les autres donc la vie est bien plus facile pour l'un que pour les autres!

le 18/03/2014 à 16:44
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les années 60 y avaient l'euro ?

le 19/03/2014 à 12:11
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Ah bon ? Parce qu'il n'y a plus de chômage de masse maintenant ?

à écrit le 18/03/2014 à 13:21
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Que veux dire le titre ".. n'a de que des .." ??

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