La France est prise en otage par son droit du travail

Le droit du travail français nuit à la croissance et décourage les entrepreneurs. Par Guillaume Cairou, Président du Club des Entrepreneurs
Selon Guillaume Cairou, "le droit du travail est devenu un véritable frein à notre croissance". /DR

Entrepreneur, j'ai rêvé de pouvoir me consacrer pleinement à mon entreprise, au développement de nouvelles offres innovantes, à la conquête de nouveaux marchés notamment étrangers, à l'embauche de nouvelles compétences qui feraient la différence face à mes concurrents ...

J'ai malheureusement vite déchanté face à une spécificité française : le poids de ses formalités administratives et de sa surenchère réglementaire. Alors que la France traverse au sein de l'Europe une crise grave et inquiétante de compétitivité, tandis qu'aucune décision propre à faire face à la situation n'est prise, notre droit du travail est devenu un véritable frein à notre croissance.

 

De nombreux États voisins ont assoupli leur marché du travail

A l'image de l'Espagne, de l'Italie ou du Portugal, de nombreux États voisins ont assoupli leur marché du travail. Faute de croissance et pour éviter la montée de la précarité, ils ont compris la nécessité de se réformer en levant les freins à l'embauche. Comment accepter que notre pays ne s'y soit toujours pas résigné ? Personne ne s'est donc rendu compte que la réglementation du contrat de travail est si rigide en France qu'elle nuit à tous ?

Elle nuit d'abord aux entrepreneurs qui n'ont pas la flexibilité dont ils ont besoin pour investir sereinement. Elle nuit ensuite aux salariés français qui ont le triste sentiment d'insécurité dans leur emploi le plus élevé d'Europe. Cela s'explique aisément. Une fois salarié, leur contrat peut certes être difficilement dénoncé mais ils savent bien que la contrepartie existe. Lorsqu'ils perdent leur emploi, ils ont beaucoup de mal à revenir sur le marché du travail. Et cela est générateur de stress.

 

Augmentation de la productivité et flexibilité du travail

La meilleure façon d'y remédier est d'assurer la flexibilité du travail et de permettre aux entreprises d'augmenter leur productivité. Une plus grande souplesse des procédures permettra aux salariés de retrouver plus vite un emploi et donc de lutter contre ce sentiment d'insécurité dans l'emploi. Il n'y a, à mes yeux, aucune raison objective et définitive que la France demeure un îlot de chômage en Europe.

Mais cela nécessite de libérer les freins à l'emploi notamment en diminuant le risque d'embauche car tout est lié. Oui le risque et la peur de l'embauche existent. A cet égard, comment ne pas comprendre que le passage de 49 à 50 salariés se traduit par tellement de taxes supplémentaires sur la valeur ajoutée, de cotisations sur la formation professionnelle et de nouvelles obligations de création d'institutions représentatives du personnel, les entrepreneurs soient contraints d'y réfléchir à deux fois avant d'embaucher le cinquantième salarié ?

Tous les chiffres démontrent que c'est bien pour éviter ces effets de seuil que nos entreprises les plus performantes en viennent à créer des filiales totalement artificielles qui sont des sociétés déclarées au registre du commerce mais qui ne sont en réalité que des établissements de sociétés mères.

 

Le code du travail est un droit de moins en moins sûr

Non seulement le code du travail est à refondre entièrement car il est un droit obèse. Mais il a en plus la caractéristique particulière d'être un droit de moins en moins sûr à cause de l'inflation des textes. Cette insécurité juridique effraie les entrepreneurs qui n'osent plus prendre de risques et les investisseurs qui n'osent plus investir.

Tout entrepreneur doit pouvoir s'adapter à son marché tout en assurant une certaine sécurité à ses salariés. Comme en Allemagne, je suis convaincu qu'il est nécessaire de pouvoir adapter les horaires aux variations de la charge de travail. L'excessive complexité et les freins inutiles posés par le droit du travail face aux licenciements constituent aujourd'hui un excès de réglementation qui se retourne contre l'emploi qu'il était censé protéger.

 

Les Etats-Unis licencient mais créent des emplois à forte rémunération

Aujourd'hui, en France, c'est la loi qui détruit l'emploi. On voit bien que les Français, qui n'arrêtent pas de multiplier les aides à l'emploi souvent d'ailleurs en ayant recours à de l'argent public alors que nous sommes surendettés, ne réussissent-ils pas à endiguer le flot des chômeurs, alors que les Etats-Unis, qui licencient, eux, sans états d'âme, créent des dizaines de millions d'emplois dont une grande majorité est constituée de postes qualifiés à forte rémunération ?

Nous pourrions aussi nous demander pourquoi la Grande-Bretagne a taux un chômage plus faible que le notre d'au moins 3 points alors qu'il n'y a pas de salaire minimum (pendant que nous continuons d'augmenter notre SMIC), pas de limite à la durée hebdomadaire du travail (pendant que nous continuons de réduire la notre) et pas de réglementation du travail de nuit (pendant que nous continuons de durcir la notre).

Un autre problème est à soulever ici. Non seulement, la France est l'un des pays au monde où le niveau de réglementation sociale est le plus élevé mais en plus cette dernière s'applique indifféremment à tous. Est-il acceptable que le droit du travail s'impose indifféremment à la grande entreprise comme à la PME (qui constitue la plus grande majorité des entreprises de notre tissu entrepreneurial) ? Chacun sait que les contraintes qui pèsent sur l'une et l'autre ne sont absolument pas les mêmes.

 

Les irragularités des entrepreneurs sont dues à la pression économique

Alors oui c'est vrai, il y a des entrepreneurs indélicats. Au sein du Club des Entrepreneurs, ce que je constate c'est que la plupart des d'irrégularités commises par les créateurs sont dues à la pression économique qui ajoutée à l'incertitude et à l'impossibilité de prévoir crée des dommages irréparables pour l'économie.

La Grande-Bretagne l'a d'ailleurs bien compris en mettant en place un code de stabilité fiscale. Faire face à l'insécurité c'est mon quotidien d'entrepreneur. Chacun doit mesurer ce que c'est qu'est être entrepreneur en France. Vivre ma vie d'entrepreneur c'est être confronté à des appels d'avocats de vos salariés qui souhaitent quitter votre entreprise mais ne souhaitent pas remettre leur démission préférant être licenciés afin de percevoir des indemnités. Si, oh malheureux, vous n'acceptiez pas, votre salarié intenterait une action en justice en invoquant un harcèlement moral. Comment ne pas préférer s'incliner plutôt que d'affronter le risque d'une procédure coûteuse et incertaine ?

 

Le droit du travail a multiplié les emplois précaires

Ces anecdotes illustrent la désuétude de notre Code du travail qui, excessivement rigide, est devenu un véritable handicap pour la compétitivité et la création d'emplois. Non seulement ce droit du travail qui avait initialement vocation à protéger des salariés forcément maltraités et harcelés par des entrepreneurs forcément riches et méprisants, a dissuadé les entrepreneurs étrangers de s'installer en France mais en plus il a réussi à multiplier les emplois précaires au détriment de l'emploi stable.

J'ai longtemps cru que la défense de leur emploi était la priorité pour les victimes de licenciement. J'ai vite compris que c'était plutôt l'enveloppe financière. Pourtant nos voisins ont surmonté ces difficultés. Au Danemark comme en Suède, le régime des contrats de travail est plus souple qu'en France et les licenciements économiques plus aisés. En contrepartie, l'indemnisation des chômeurs maintient la quasi-totalité du salaire antérieurement perçu. En Finlande par exemple, les fonctionnaires du ministère du Travail se rendent dans les entreprises en difficulté pour aider au reclassement des salariés.

Autant dire que cette réalité est bien éloignée du modèle français où l'administration se conçoit davantage comme un adversaire que comme un allié de l'entrepreneur. La stratégie économique et sociale de la France se résume à une doctrine tragi-comique. D'un côté, toutes les commissions et tous les rapports publiés sur le sujet démontrent que parmi les freins à la croissance, le déficit de travail est majeur. Mais on ne cesse de le contraindre comme pour démontrer définitivement notre schizophrénie étatique. De l'autre, alors que notre compétitivité est en chute libre, notre droit du travail continue de bloquer la croissance et l'emploi, l'innovation et le développement.

 

Le pessimisme des chefs d'entreprise n'est pas étonnant

Qui peut dès lors s'étonner du fait que seul un chef d'entreprise sur quatre (26%) se dit optimiste sur la capacité de son entreprise à embaucher, et une proportion encore moindre (12%) prévoit d'avoir davantage recours à l'alternance, selon un sondage Ipsos ? A cet égard, je propose l'instauration sur une zone géographique pilote et sur un temps limité un régime dérogatoire permettant d'alléger les charges sur les entreprises créatrices d'emplois. Il s'agirait afin de faciliter l'embauche d'instituer une exonération totale de cotisations patronales, applicable pendant trois ans aux embauches effectives après la date de la délimitation de la zone.

Le vrai défi étant de libérer la croissance, il s'agirait aussi évidemment de baisser les prélèvements obligatoires et donc les dépenses collectives ne serait-ce que pour les remettre au niveau de dépenses publiques de la moyenne des pays européens à l'heure où la Cour des comptes craint un déficit 2014 proche de 4 % mais c'est déjà un autre débat. Cela ne doit pas nous faire oublier que certains Etats ont su préserver dialogue social et compétitivité avec un code du travail de seulement 100 pages bien éloignées du notre qui pèse plus d'1 kilo !

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 73
à écrit le 22/06/2014 à 15:56
Signaler
Finalement il suffirait de supprimer le droit du travail et de rétablir l'esclavage pour résoudre le problème du chômage. Vous êtes génial ; le genre de pseudo entrepreneur qui ne rêve que d'une chose : avoir des serfs corvéables à merci.

à écrit le 21/06/2014 à 20:06
Signaler
je ne sais pas ce qui est le plus pathétique dans votre misérable démonstration, le fait que vous n'ayez absolument rien à dire ou que vous l'écriviez si mal.

le 22/06/2014 à 3:09
Signaler
Je ne sais pas non plus ce qu'il y a de plus pathetique dans votre remarque. Le cote franchouillard qui s'en prend a la forme plutot qu'au fond afin de ne surtout pas rentrer dans le probleme, ou l'aveuglement douillet qu'elle presuppose.

à écrit le 21/06/2014 à 13:04
Signaler
le problème de croissance est inhérent au monde fini dans lequel nous vivons. Il ne peut y avoir de (système de) croissance infinie dans un monde fini et le réel problème est énergétique et basé sur la raréfaction des matières premières (voir confére...

à écrit le 21/06/2014 à 9:32
Signaler
J'aime bien les gens qui disent " le monde change " (nous avons signé des traités de libre échange entre le monde et nous) donc il faut que vos baissiez vos salaires et vos acquis sociaux (par contre moi je les baisse pas).

le 21/06/2014 à 16:38
Signaler
Ceux qui ne feront pas de compromis perdront tout.

à écrit le 21/06/2014 à 9:29
Signaler
Oui vous avez bien raison, le droit du travail ne sert absolument à rien et bloque la croissance, encore une lubie communiste inventée par des feignants...Je réfléchissais la dernière fois aux perspectives économiques de notre pays, essayant de trouv...

le 22/06/2014 à 1:12
Signaler
Vous caricaturez pour mieux répondre à côté du sujet. Il n'y a pas d'esclavage en Suisse ou en Autriche. Et ces pays vont bien mieux que nous. En France les artisans et petites PME préfèrent ne pas embaucher vu la complexité et les risques de litige.

le 22/06/2014 à 2:57
Signaler
Caricaturez comme bon vous semble, mais vous etes hors sujet. Il n'est ecrit nulle part que le droit du travail est inutile. Simplement que le droit du travail francais est d'une complexite inutile et nefaste par rapport a certains concurrents de l'O...

à écrit le 21/06/2014 à 9:23
Signaler
Oui vous avez bien raison, le droit du travail ne sert absolument à rien et bloque la croissance, encore une lubie communiste inventée par des feignants...Je réfléchissais la dernière fois aux perspectives économiques de notre pays, essayant de trouv...

à écrit le 20/06/2014 à 20:22
Signaler
Certains devraient vraiment aller consulter les conditions en Suisse avant d'invectiver l'auteur de l'article. Certes les suisses n'ont pas notre sécu, mais étrangement, ils ne s'en plaignent pas, ils ont une monnaie forte et des salaires élevés (...

le 22/06/2014 à 3:14
Signaler
Vous avez raison, mais nos theoriciens hexagonaux ont du mal a se projeter au dela des frontieres, et a analyser ce qui marche bien ailleurs. Il semble qu'il n'y ait pour eu aucune autre alternative que maintenir notre systeme francais ou sombrer dan...

à écrit le 20/06/2014 à 16:33
Signaler
Lire les commentaires est désespérant... Comme si nous avions le moindre choix. Nous sommes dans une guerre économique d'une violence jamais vue et nous sommes en train de perdre et nous perdons très rapidement. L'issue sera un défaut de paiement et...

le 20/06/2014 à 17:50
Signaler
La guerre économique, c'est ce qu'on veut nous faire croire. 10% de la population possède 80% des richesses mondiales. Il n'y a aucune guerre économique quand vous possédez une entreprise et sa concurrente. C'est là que réside l'avantage des Société ...

le 20/06/2014 à 20:03
Signaler
Et alors? Admettons même que vous ayez raison cette question est sans intérêt car vous ne pouvez résoudre un tel problème qu'avec des mesures coordonnées au niveau mondial. C'est utopique en l'état. En revanche ce qui est concret ce sont les dizaine...

à écrit le 20/06/2014 à 16:33
Signaler
L idéal serait qu'il n'y a pas de code du travail comme au Moyen Age. Les rois et les reines ne se gênait pas avec ça.

à écrit le 20/06/2014 à 16:11
Signaler
Cher Monsieur, Code merci, le droit du travail donne au statut de salarié une protection. Ah mais suis-je bête ce droit là, vous ne voulez pas le réformer. C'est juste les droits accordés qui vous ennuient que vous voulez supprimer. "La mission...

à écrit le 20/06/2014 à 15:37
Signaler
C'est marrant, il a exactement la tête de l'emploi !! Genre le commercial à qui il ne faut absolument pas faire confiance. Il va finir chez Bygmallion ou à l'UMP celui-là.

le 21/06/2014 à 1:39
Signaler
Ce n'est pas parce que ce qu'il dit est dans son interet qu'il a tort. Il a parfaitement raison sur le fond. Alors oubliez sa cravate et argumentez sur ce qui est dit, et pas sur son look.

à écrit le 20/06/2014 à 15:32
Signaler
Les entreprises ont besoin de salariés fidèles, motivés et compétents. Faire en sorte que les salariés deviennent jetables ne va pas favoriser ces qualités. Ce n'est pas comme cela qu'on va produire des produits de qualité et à haute valeur technolog...

le 21/06/2014 à 1:37
Signaler
Faux : pour devenir un pays du tiers monde, la methode la plus simple et la plus rapide est de continuer de ne rien faire et surtout de ne pas reformer. Nous aurons un crack de la dette publique et ni retraites ni secu. Avec toutes nos entreprises au...

le 21/06/2014 à 19:15
Signaler
Tu te contredit : tu dis que le système français est inefficace, qu'il faut le réformer, mais garder quand même la protection sociale ? Hors c'est cette protection qui a été dévoyée et dont le déficit plombe notre économie. Au regard du montant préle...

le 22/06/2014 à 3:21
Signaler
Il n'y a pas de contradiction. Reformer ne veut pas dire supprimer. Meme la Coree a un systeme de protection sociale, qui est moins elabore, mais bien moins cher que le notre. Le probleme de la France est son systeme hypertrophie, couteux et ineffica...

à écrit le 20/06/2014 à 15:31
Signaler
Dire que la France est "un ilot de chomage"releve de l'igorance.

à écrit le 20/06/2014 à 14:38
Signaler
j'ai bien rigoler de ces arguments ultralibéraux.

à écrit le 20/06/2014 à 14:20
Signaler
A chacun sa conception de l'économie, je le conçois. Voilà ce que je retiens des commentaires: Un patron, un diplômé en management n'est pas plus apte qu'un salarié non qualifié pour gérer une entreprise. Donner un emploi rémunéré rime avec escl...

le 20/06/2014 à 15:41
Signaler
Il faut être cohérent monsieur : vous dites : "Qu'on le veuille ou non, on vit dans une époque mondialisée au grand dam de ceux qui mettent la tête dans le sable", PUIS : "Alors il faut vraiment se donner les moyens de sauver ce qui peut l'être" !!...

à écrit le 20/06/2014 à 14:05
Signaler
Vous n'avez qu'à faire comme les patrons vendéens ou bretons, passer par des coopératives d'employeurs. Vous récupérez de meilleurs salariés plus motivés plus mobiles, et vous savez que leur contrat en cdi les met à l'abri des licenciements, tout en...

le 20/06/2014 à 16:31
Signaler
Ben voilà, le beurre et l'argent du beurre....

à écrit le 20/06/2014 à 13:28
Signaler
Le droit est effectivement un frein aux libertés des assassins, escrocs, criminels, délinquants... Supprimons le droit comme le suggère ce monsieur si c'est l'avenir qu'il souhaite pour ses enfants, mais il ne doit pas perdre de temps à faire de l'él...

à écrit le 20/06/2014 à 13:15
Signaler
PATHETIQUE! Il commence par évoquer l’assouplissement du droit du travail en Espagne ignorant que cet "asouplissement" n'a eu aucun effet sur la croissance et le taux de chômage (toujours 25% en Espagne)... ou plutôt négativement. Le CDI est vu...

à écrit le 20/06/2014 à 11:43
Signaler
Tout ce que vous dite cher Monsieur, sont des contrevérités ou pas loin. Allez aux US et en Allemagne ou en GB voir qui crée des emplois bien rémunérés et pérennes..;à l'exception des métiers spéculatifs de la finance...le problème c'est la dérégulat...

à écrit le 20/06/2014 à 11:39
Signaler
Pour des gens qui lisent un quotidien économique, donc a priori un peu plus intelligents que ceux qui lisent Voici, on est franchement étonné des commentaires publiés ! J'invite tous ces gens donneurs de leçons antilibérales à créer leur propre entre...

le 20/06/2014 à 13:48
Signaler
Et surtout restez ou vous êtes.

le 20/06/2014 à 14:10
Signaler
On est déjà 2 millions à s'être cassé et le chiffre grossit d'années en années. Cherchez l'erreur ! Faudra aussi compter avec nos votes dans les urnes soit dit en passant...

à écrit le 20/06/2014 à 11:27
Signaler
Monsieur, Tant que les hommes politiques ne seront pas confrontés à ces réalités entrepreneuriales, rien ne changera.

à écrit le 20/06/2014 à 11:26
Signaler
La désinvolture sinon le mépris pour l'homme est la source de ces critiques fondées sur autant de heurts pratiques. Parler de Ressources humaines signent le mépris. L'organisation méthodique et l'apprentissage à l'allemande feraient rêver au paternal...

à écrit le 20/06/2014 à 11:10
Signaler
Que pensez-vous de la fidélité à leur entreprise de salariés jetables ? Et de la conscience au travail de salariés qui savent que dans 6 mois ils ne seront plus là ? Et pour pouvoir faire des produits de qualité avec de la haute valeur technologique...

à écrit le 20/06/2014 à 11:06
Signaler
depuis 30 ans c'est toujours le même discours du patronat: Laisser nous licencier comme on veut et en contrepartie on créera des emplois plus facilement. Malheureusement ça ne s'est jamais vérifier. 1987: la droite au pouvoir, le patronat réclame a c...

le 21/06/2014 à 1:25
Signaler
Il y a une mondialisation en cours, des pays emergents aggressifs commercialement et des pays voisins mieux geres que nous qui envoient nos entreprises au tapis les unes apres les autres. Prenez du recul et regardez ce qui se passe au lieu de pretend...

à écrit le 20/06/2014 à 10:36
Signaler
comme ça, on virera à tours de bras : flexibilité, payés avec des haricots! certains en rêvent, et c'est ce qui va arriver si on LAISSE FAIRE !! ces intentions sont tout bonnement dégueulasses!

à écrit le 20/06/2014 à 10:34
Signaler
Vous pouvez postuler au poste de représentant du Medef aux prochaines élections. Votre argumentaire contre le code du travail comprend tous les ingrédients qui vous vaudront sans aucun doute un satisfecit : Référence aux sacro saints E.U. Le modèl...

à écrit le 20/06/2014 à 10:15
Signaler
des indemnités de licenciement claires et connues à l'avance, suppression des recours(prud'homme), et garanti que le prochain gouvernement ne change pas les règles en cours de route: alors oui promis j'embauche !

le 20/06/2014 à 10:48
Signaler
Les prudhommes, par leur composition paritaire employeurs-salariés, sont un facteur d'équilibre social et de régulation, aussi nécessaires aux employeurs qu'aux salariés. A vous lire ("alors oui j'embauche"), il est clair que vous n'êtes pas un déci...

le 20/06/2014 à 14:43
Signaler
Un peu désobligeant , mais oui je suis un employeur(petit certes) Pour ce qui est de la représentation équilibrée des prud'homme vous en ferez surement sourire certains mais bon chacun sa notion de justice équitable: pour ma part je trouve anormal j...

à écrit le 20/06/2014 à 10:04
Signaler
Tout à fait d'accord, le droit du travail est lourd, obsolète, et une contrainte énorme pour les TPE. Mais oser écrire que "Alors oui c'est vrai, il y a des entrepreneurs indélicats. Au sein du Club des Entrepreneurs, ce que je constate c'est que la...

à écrit le 20/06/2014 à 10:04
Signaler
Je me souviens très bien de la suppression de l'autorisation administrative de licenciement, censée créer des emplois. Dans le climat actuel, si on assouplit le peu de protection en place, les charrettes vont se succéder, et, faute de clients ou pour...

à écrit le 20/06/2014 à 9:49
Signaler
Comme j'aime lire des articles de cette teneur! Un peu d'histoire, voulez-vous? Jamais la France n'a été plus puissante que lorsqu'elle avait une armée puissance qui maintenait sous sa coupe le tiers de la population mondiale, lui imposant un labeur ...

à écrit le 20/06/2014 à 9:49
Signaler
bonjour, vous parlez de l'espagne comme d'un exemple, ils ont foutu zapatero dehors pour rajoy, un de vos copains de droite, 27% de chômage, et des salariés au smic à 500 euros, vous me faîtes pleurer...

à écrit le 20/06/2014 à 9:33
Signaler
Guillaume maintient les contre-vérités qui se trouvaient déjà dans cet article posté sur lesechos.fr il y a deux jours. les US ne créent pas majoritairement des emplois qualifiés et bien payés (c'est 50% de non qualifiés, ensuite les moyennement qua...

à écrit le 20/06/2014 à 9:25
Signaler
Mais bien sur !Licencier quand on veut et au moindre cout à toujours été le reve des patrons .Quand une entreprise va mal c'est d'abord la marge beneficiaire qui est atteinte et c'est bien ça qui les inquiete car c'est cette marge beneficiaire qu'ils...

le 20/06/2014 à 9:50
Signaler
Bien sur qu'un entrepreneur rêve de faire de la marge et des bénéfices! Sinon pourquoi serait il entrepreneur? C'est la schizophrénie de la gauche: on voudrait des patrons altruistes, qui prendrait des risques uniquement pour créer des emplois encadr...

à écrit le 20/06/2014 à 9:23
Signaler
Ce texte est entaché d'erreur et de non sens...

à écrit le 20/06/2014 à 9:20
Signaler
Le code du travail Français est devenu une bible inextricable de 3500 pages qui pénalise lourdement les entreprises. La refonte totale de ce code est l'une des principales réformes qui aurait dû être faite depuis 20 ans pour permettre une meilleure ...

à écrit le 20/06/2014 à 9:13
Signaler
Pauvre chéri ! Les patrons veulent pouvoir disposer de la vie de leur salarié et les pressuriser jusqu'a la mort...

le 20/06/2014 à 9:26
Signaler
Votre réaction prouve que vous êtes resté scotché au 19 ème siècle. Vous préférez être chômeur sans doute, à moins que ne soyez fonctionnaire...!

le 20/06/2014 à 9:33
Signaler
effectivement, des milliers d'emplois ne sont pas créés par crainte de ne pouvoir "se débarrasser" facilement de l'employé. Par ailleurs , la sécurisation des parcours, qui peut sembler une bonne chose, mécaniquement, rend plus difficile l'accès à...

le 20/06/2014 à 12:14
Signaler
Quel mépris des propos des gens vous avez là. Qu'est ce qui vous permet d'attaquer comme ça gratuitement les chômeurs ou fonctionnaires ? Vous êtes jaloux ? Bref un peu d'humilité ne fait pas de mal.

à écrit le 20/06/2014 à 8:49
Signaler
Vous voulez un chômeur longue durée d'accord avec le contenu de l'article ? Moi. Je ne suis ni patron, ni énarque, ni proche des politiciens, ni des syndicats. La rigidité du code du travail est incontestable. Il y a une grande différence entre...

à écrit le 20/06/2014 à 8:37
Signaler
en résumé devenir plus riche en appauvrissant les autres, un fantasme!

à écrit le 20/06/2014 à 8:36
Signaler
Dans ce pays il n'est plus possible de travailler. Cela tombe bien, il n'y a plus personne qui veut travailler officiellement. D'ailleurs travailler pour payer des impôts pour ceux qui ne travaillent pas, il y a des limites. On verra bien la suite

à écrit le 20/06/2014 à 8:29
Signaler
c' est sur qu' en Grande Bretagne le taux de chomage est plus bas, mais la précarité avec des cdi de quelques heures, vous n' en parlez pas. Je sais que maintenant le principal, c' est d' avoir des entreprises compétitives, un pays riche, par contre ...

le 20/06/2014 à 11:45
Signaler
Encore quelqu'un qui parle de ce qu'il ne connaît pas . Avez-vous déjà travaillé au Royaume Uni ? Non ? Alors vous ne savez pas de quoi vous parlez. Pour ma part, j'ai travaillé en France et au Royaume Uni, et j'affirme qu'il n'y a pas plus de précar...

le 20/06/2014 à 12:12
Signaler
Bah voyons, j'ai moi aussi travaillé au Royaume Uni, mais pas seulement à Londres ce qui est surement votre cas. Londres une ville riche, mais allez voir plus au nord vers Manchester, vous vous rendrez compte de la misère dans laquelle vivent les ouv...

le 20/06/2014 à 14:15
Signaler
1. J'ai également travaillé en Irlande et en Suisse Monsieur l'anonyme, alors au moins, je peux comparer. C'est facile de comparer en basant son choix sur des croyances ! 2. Je suis sûr que les quartiers pauvres de Manchester n'ont rien à envier a...

à écrit le 20/06/2014 à 8:20
Signaler
La flexibilité existe mon cher monsieur cela s'appelle l' interim

à écrit le 20/06/2014 à 8:16
Signaler
Quelqu'un peut-il rappeler à l'auteur que le servage a été aboli? Que tant que les entrepreneurs considéreront leurs salariés comme une charge insupportable, il y aura toujours de la défiance. Ce qui est dingue dans cet articulet ce sont les comparai...

le 20/06/2014 à 9:14
Signaler
commentaire complètement déplacé.

le 20/06/2014 à 12:05
Signaler
Et le votre tout autant.

à écrit le 20/06/2014 à 8:01
Signaler
Quand les salariez, les chômeurs et les smicards se diront pris en otageuj par le droit /u travail... on pourra réfléchir. Tant que ce sont les patrons et les enarques, qui disent cela, cela la n'a aucun intérêt.

à écrit le 20/06/2014 à 7:33
Signaler
Enfin !

le 20/06/2014 à 12:24
Signaler
trop de norme ,tropde charges,trop de fonctionnaires,pas assez de temp au boulot ,plus de cgt,4 semaines de congés payés il faut prendre conscience que bientot les chinois produiront tout vive la france

le 20/06/2014 à 15:22
Signaler
Le gros problème, quand les chinois produiront tout, nous ne pourrons plus rien acheter et la crise les frappera alors de plein fouet.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.