La concurrence n'est pas toujours ce que l'on croit

Baisse de la qualité des produits, chute de l'emploi, nombreux sont les arguments souvent entendus contre la concurrence. La réalité est fort différente. Par Emmanuel Combe, Professeur des Universités, Vice-Président de l'Autorité de la concurrence

A l'heure où le gouvernement s'apprête à ouvrir l'épineux dossier des professions réglementées, il n'est pas inutile de revenir sur la notion centrale qui va sous-tendre l'ensemble des débats : la concurrence. Une notion qu'il est bien souvent difficile d'appréhender.

Pas plus de droite que de gauche

D'abord parce qu'elle est parfois assimilée à tort à une pensée économique - le libéralisme- alors même qu'elle constitue essentiellement un outil, qui permet aux marchés de fonctionner de manière plus efficace, en éliminant les rentes injustifiées tout en récompensant les mérites: sauf à rejeter le principe même d'une économie de marché, la concurrence n'est pas plus de droite que de gauche. On peut d'ailleurs noter que des gouvernements dits "de centre gauche" ont engagés dans le passé d'ambitieuses réformes pro-concurrentielles, à l'image de Romano Prodi en Italie au cours de la période 2006/2008.

Ensuite, la concurrence  suscite en chacun de nous une attitude ambivalente : en tant que consommateurs, nous la plébicitons toujours ; en tant que salariés ou entrepreneurs, nous la redoutons parfois. La concurrence, se dit-on, c'est bon pour les autres, mais rarement pour soi même.

 Contre la concurrence, des arguments qui ont l'apparence du bon sens

Cette attitude ambivalente prend appui sur des arguments, plus ou moins explicites, qui ont pour eux l'apparence du bon sens :

- la concurrence, en baissant les prix, bénéficierait aux consommateurs mais pénaliserait  les producteurs. Loin de créer de la richesse, elle ne ferait que redistribuer les parts du gâteau des uns vers les autres. Dans cette perspective, promouvoir la concurrence reviendrait simplement à défendre un intérêt particulier, celui des consommateurs et de leur pouvoir d'achat ;

- la concurrence, en incitant à l'efficacité se ferait au détriment de la qualité : nous devrions choisir entre des prix bas et une qualité médiocre ou des prix élevés et une meilleure qualité. Appliqué à la distribution de médicaments par exemple, cela signifierait que plus de concurrence se traduirait nécessairement par une dégradation du niveau de sécurité sanitaire ;

- la concurrence, en incitant les entreprises à comprimer leurs coûts se retournerait contre l'emploi et la croissance. Par une sorte de ruse de la raison, le consommateur du week-end participerait ainsi à sa propre spoliation, lui qui est aussi un salarié la semaine.

Ces arguments -largement répandus- donnent le sentiment qu'il faudrait en quelque sorte choisir son camp : celui des prix bas, des consommateurs, de la quantité ou celui de la production, des salariés et de la qualité.

Comment convaincre nos concitoyens que ce choix binaire est  trop simple pour être vrai ?

 Pas seulement une baisse des prix

Le discours sur les vertus de la concurrence a souvent tendance à se focaliser sur un aspect particulier : les baisses de prix qu'elle occasionne. Certes, la concurrence constitue un puissant levier de pouvoir d'achat, dont on sous-estime d'ailleurs souvent l'ampleur car les baisses de prix sont diffuses : chaque client gagne peu à la baisse de prix mais l'effet agrégé sur l'économie peut s'avérer non négligeable, compte tenu de la taille du marché. Économiser 30 euros par an par client grâce à la concurrence peut sembler anecdotique ; mais lorsque les clients sont 65 millions, le gain total avoisine les 2 milliards d'euros. Pour autant, l'impact de la concurrence sur la demande ne se réduit pas à ce seul effet, aussi important soit-il : en diminuant le prix, la concurrence peut également élargir la taille du marché et participer ainsi, à sa mesure, à une forme de démocratisation de l'accès au marché. Ceci est particulièrement vrai dans le secteur des transports, et notamment dans l'aérien. Même lorsque la demande n'augmente pas lorsque le prix baisse  -songeons au cas du médicament que nous n'allons pas consommer plus à cause d'une baisse de son prix-, elle redonne du pouvoir d'achat qui ira se reporter sur d'autres biens et services.

Favoriser la variété, et souvent la qualité

La concurrence favorise également la variété, en élargissant la gamme des produits et services disponibles : chaque client trouvera en quelque sorte "chaussure à son pied ". Par exemple, un distributeur, confronté à l'arrivée de nouveaux concurrents, choisira de mettre l'accent sur les prix bas, sur les horaires d'ouverture, sur la largeur de l'assortiment, tandis qu'un autre préférera se différencier en misant sur la qualité de service ou sur la proximité de la relation avec ses clients.

La concurrence n'est pas non plus antinomique avec la qualité. En premier lieu, face à la menace concurrentielle, les entreprises sont incitées à être plus attentives aux attentes des clients, qui ont toujours le loisir de comparer et, le cas échéant,  "d'aller voir ailleurs". Les études empiriques confirment qu'une intensification de la concurrence incite une partie des acteurs à se différencier par la qualité de service : dans le transport aérien de passagers, il a été montré que la concurrence sur une ligne améliorait le taux de ponctualité des vols aux Etats-Unis. En second lieu, la concurrence n'exclut pas une régulation proportionnée, qui impose à tous les acteurs du secteur un standard minimum de qualité, notamment par le biais de normes (diplômes, composition des produits, règles de sécurité, etc).

 Un effet sur l'offre souvent méconnu

 Au-delà de son impact sur la demande, la concurrence exerce également un effet sur l'offre, effet qui est souvent méconnu.

Pour bien appréhender cet aspect, il est nécessaire de revenir à la nature même de la concurrence. La concurrence se définit comme un processus de rivalité entre entreprises, qui permet d'éviter le maintien ou la création de rentes injustifiées et qui simultanément récompense les plus méritants, en leur octroyant un surprofit temporaire. La concurrence a donc pour effet d'inciter les entreprises à explorer en permanence de nouveaux territoires, notamment en termes d'innovation (entendue au sens large : produits, techniques de vente, etc). La concurrence exerce à ce titre un effet positif sur la productivité, au travers de deux canaux principaux :

- elle joue le rôle d'un « aiguillon » auprès des entreprises installées, en  les incitant à « donner le meilleur d'eux-mêmes », pour conserver leur part de marché et croître ;

- elle permet l'entrée sur le marché de nouveaux acteurs, disposant de modèles économiques différents, parfois plus efficaces et incitent les « business model » existants à se remettre en question et à se renouveler.

Favorable à  la productivité

Les nombreuses études empiriques confirment l'existence d'une relation positive  entre concurrence et productivité au niveau sectoriel, quelle que soit la manière de mesurer la concurrence. De même, au niveau macroéconomique, les travaux empiriques concluent qu'un renforcement de la concurrence exerce un effet favorable sur la productivité dans les secteurs où l'intensité concurrentielle est limitée au départ. L'enjeu de réformes pro-concurrentielles n'est pas seulement de redonner du pouvoir d'achat aux consommateurs mais aussi d'améliorer la compétitivité globale de l'économie.

 Et l'emploi?

L'impact de la concurrence sur le niveau de l'emploi est sans doute le sujet  le plus controversé et polémique qui soit : chaque fois qu'un choc concurrentiel survient dans un secteur, l'argument des faillites et des destructions massives d'emplois est brandi par les opérateurs installés, tandis que les outsiders promettent de leur côté des créations d'emplois. Dans ces batailles de chiffres, souvent faites dans le feu de l'action et sans le recul nécessaire, qui croire ?

Une solution possible consiste à prendre appui sur les nombreuses études empiriques menées ex-post par des chercheurs sur la relation entre concurrence et emploi. Certes, ces études ne reflètent que l'état actuel de nos connaissances en la matière et ne préjugent en rien de résultats futurs différents ; elles fournissent toutefois une première tendance assez claire : la concurrence n'est pas l'ennemi de l'emploi.

En premier lieu, les études empiriques montrent que les restrictions à la concurrence brident l'essor de l'emploi : ainsi, les travaux sur l'effet des lois Royer-Raffarin dans la distribution alimentaire concluent à un impact négatif d'environ 100 000 emplois. Dans la même veine, les études sur le protectionnisme mettent en évidence des pertes d'emplois significatives, lorsque les effets sur l'ensemble de la chaîne de valeur sont pris en compte : ainsi, lorsque Georges Bush instaure des droits de douane sur l'acier pour préserver 3500 emplois chez les producteurs d'acier, cette mesure conduit à renchérir le prix de l'acier et à détruire entre 12000 et 43000 postes en aval chez ... les entreprises utilisatrices, devenues moins compétitives.

En second lieu, les travaux sur les expériences d'ouverture à la concurrence ne confirment pas la thèse d'une diminution nette de l'emploi. Lorsque la demande est élastique au prix, la concurrence accroît la taille du marché et créé de ce fait des emplois, notamment chez les nouveaux entrants. Ainsi, la libéralisation du transport routier en 1986 en France a conduit à une baisse des prix de 10%, à une hausse du trafic et de l'emploi, passé de 200 000 à 300 000 salariés en l'espace de 10 ans. Lorsque la demande n'est pas élastique au prix, il faut tenir compte des effets indirects de la concurrence sur l'emploi :  les gains de pouvoir d'achat réalisés ici vont se reporter très vite ailleurs. Ainsi, une étude d'ODIT France sur l'essor du transport aérien, marqué par de fortes baisses de prix du billet, conclut à des créations d'emplois indirects en France de l'ordre de 65000 à 72 000 dans ... le secteur de la restauration et de l'hôtellerie-tourisme.

Rémunérations et conditions de travail

Est-ce à dire pour autant que l'impact de la concurrence sur l'emploi n'est pas un sujet ? Sûrement pas. Tout d'abord, la concurrence peut avoir un impact indésirable sur les rémunérations et les conditions de travail. Mais c'est précisément le rôle du droit du travail que de faire respecter un ensemble de règles du jeu qui s'imposent à tous les acteurs. Ensuite, la concurrence conduit à réallouer les emplois entre entreprises d'un même secteur et/ou entre secteurs, générant ainsi des coûts sociaux. A nouveau, c'est le rôle de la formation continue et d'une politique efficace de mobilité des salariés que de préparer en amont et d'accompagner les transitions d'emploi.  La concurrence sur le marché des biens n'est pas antinomique avec une protection des salariés, à la fois forte et efficace, sur le marché du travail.

Plus généralement, la concurrence ne tient toutes ses promesses que si elle est régulée, encadrée, que ce soit par le droit de travail, de la concurrence ou de la consommation. Concurrence et règles du jeu, loin de s'exclure, se complètent ; n'oublions pas que le terme anglais pour designer la concurrence -"competition"- renvoie explicitement au registre du sport : a-t-on déjà vu une compétition sportive se dérouler avec succès sans un minimum de règles du jeu et sans un arbitre impartial ? La concurrence n'est pas toujours

ce que l'on croit

Emmanuel COMBE

Professeur des Universités

Vice-Président de l'Autorité de la concurrence

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Commentaires 47
à écrit le 21/08/2014 à 17:47
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Relativité en matière de concurrence. Avant l'arrivée de FREE, quand c'était lui le nouvel entrant: Bouygues Telecom ajoute: "les derniers entrants ont largement contribué à la baisse des prix de la téléphonie mobile. Ils ont régulièrement joué le ...

à écrit le 21/08/2014 à 14:10
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L'effet de ciseaux consiste en ce fait qu'en perdant 30 ou 50 emplois quand on n'en récupère qu'un, les 49 cotisants anciens ne cotisent plus et même ils deviennent à charge. D'où la dette qui pourrait se produire même en cas de balance commerciale ...

à écrit le 20/08/2014 à 21:54
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La concurrence a de bons cotés, sauf entre pays à niveau de vie très différents, selon Maurice Allais, la preuve : D'un lecteur de Nouvelle Cité en Février 95 : « Si l'on prend en compte le fait que, au cours des 20 dernières années, le Revenu Na...

à écrit le 20/08/2014 à 18:40
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Bonjour Monsieur Combe, En tant que Vice-Président de l'Autorité de la concurrence, êtes-vous prêt à défendre le principe de concurrence au niveau du corps enseignant (puisque vous êtes également Professeur des Universités) ?

à écrit le 20/08/2014 à 12:31
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Les producteurs sont CONTRE la concurrence car elle induit une baisse des prix et/ou une plus grande qualité. Suivant que vous serez consommateur ou producteur, vous serez pour ou contre. Personnellement je suis pour la concurrence sauf pour la...

à écrit le 19/08/2014 à 19:36
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"Beau" discours théorique ... Nous sommes 12000 magasins d'optique en France, contre 6000 il y a 20 ans, proposant des forfaits à partir de 29 euros montures et verres simples ou 79 euros monture et verres

le 19/08/2014 à 23:17
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La concurrence est exacerbée. Le gouvernement nous dit qu'il y a trop d'opticiens et qu'il en faudrait bcp moins pour faire baisser les prix ! Chercher l'erreur ...

à écrit le 19/08/2014 à 17:37
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La concurrence c'est d'abord le choix pour le consommateur,quelque soit le prix à payer.

à écrit le 19/08/2014 à 17:02
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Belle démonstration académique valable dans un monde idéal. Malheureusement, en pratique la concurrence s'avère rarement, voire jamais, "libre et non faussée"...

le 19/08/2014 à 20:16
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Il faut immédiatement supprimer toute concurrence : et rétablir les ouvriers d'état et les grandes entreprises nationalisées . Les gens n'ont pas besoin de tout ce faux luxe : me principal c'est d'y voir, pas d'engraisser les lunetiers sur le dos de...

à écrit le 19/08/2014 à 16:37
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Propos de "professeur". Ils supposent à tort toujours et encore que la concurrence serait le "libéralisme" ni de gauche ni de droite il est amusant de le voir précisé puisqu'il s'agit de la même politique, et que par principe elle ferait baisser les ...

à écrit le 19/08/2014 à 16:16
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La concurrence est une évidence, sauf que les entreprises françaises n'y ont rien compris, le moins cher à tout prix est une approche idiote. Il vaut mieux en offrir de meilleure qualité pour le même prix, comme dit l'adage, "quand c'est pas cher, c...

le 20/08/2014 à 21:59
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Réalisme allemand ! Ma femme, professeur d' allemand en retraite a connu en 1976 un journaliste allemand qui tenait à ce que ses enfants aient un métier manuel car il se méfiait déjà des diplômes qui ne débouchent sur rien. La force de l' Allemag...

à écrit le 19/08/2014 à 15:06
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Votre raisonnement ne tient pas devant le réseau des pharmacies: il existe plus de 22.000 pharmacies en France et aucune d'entre elles ne pratiquent d'entente sur les prix. Il y a toutes sortes de gamme de prix dans les pharmacies françaises du plus ...

le 20/08/2014 à 22:15
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Une meilleure solution consisterait en un système de rémunération mixte : d'une part une retenue légale d'une sorte de fixe par emploi sur une taxe générale sur la Valeur ajoutée de 20 %, d'autre part une participation à la masse salariale elle-même ...

le 21/08/2014 à 4:08
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"La force de l' Allemagne vient de la haute considération du travail manuel et de la qualité de la formation assumée et suivie par les entreprises elles-mêmes, " : En France, c'est toute la technique qui manque de considération. Seuls les passionnés ...

le 21/08/2014 à 4:08
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"La force de l' Allemagne vient de la haute considération du travail manuel et de la qualité de la formation assumée et suivie par les entreprises elles-mêmes, " : En France, c'est toute la technique qui manque de considération. Seuls les passionnés ...

le 21/08/2014 à 15:07
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Les mesures que j'ai imaginées entraîneraient un véritable aménagement du territoire, les usines - moins grosses - iraient où sont les hommes et où le foncier n'est pas cher, au lieu de la concentration actuelle§ Puisque tout se tient, ou on change ...

à écrit le 19/08/2014 à 11:58
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Article très intéressant. Dommage que les lecteurs de la tribune, qu'on aurait pu croire un peu plus intelligent; n'en prennent que des extraits pour le critiquer. Entre ceux qui reproche à la concurrence d'avoir fait baisser la qualité; personne n...

le 19/08/2014 à 12:44
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arrangement mais les amendes sont dissuasives....., mais vous rêvez car avant de mettre la sanction il faut trouver la preuve et surtout celui qui va dénoncer. L'entente est quelque chose de courant et sans sanction. Vous travaillez au coin de la rue...

le 19/08/2014 à 13:12
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@Nico : il y a quand même un problème de fond qui n'est pas du tout évoqué. La concurrence, c'est la fuite en avant. Et comme les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, à un moment ... soit la concurrence s'arrête, et on tombe en situation de monopole ...

le 19/08/2014 à 20:57
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Le prix d'un produit c'est d'abord ce que le consommateur est prêt à payer. La concurrence n'est pas toujours un facteur déterminant. Le prix de fabrication d'un jeans, c'est moins de 5 Euros peut être 10 Euros pour la très bonne qualité. Si nos gr...

à écrit le 19/08/2014 à 11:11
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Impossible de croire un seul mot de cet article écrit par un membre du groupe de rentiers privilégiés les plus puissants, et qui ne connaissent absolument rien à la concurrence: les fonctionnaires!!

à écrit le 19/08/2014 à 11:01
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Pas étonnant, la cohérence des matières utilisées, avec trop de plastique fragile là où il faudrait de l'acier souple, comme pour mon fermoir clipsé de pochette à la ceinture qui vient de lâcher, du coup, plein de synthétique polluant à jeter §!§ Voi...

à écrit le 19/08/2014 à 9:08
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Cet article présente une vision complètement idéalisée et simpliste de la réalité. Par exemple: La concurrence provoque la baisse des prix; Pas toujours, souvent c'est surtout une augmentation des marges, le consommateur lui paye le même prix. Il ...

à écrit le 19/08/2014 à 8:51
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On est contre la concurrence quand on est en situation de monopole donc d'exploitation de la société. Le fonctionnariat français est dans cette situation dans bien des cas...

le 19/08/2014 à 10:33
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Le fonctionnariat dans le monde entier y compris et surtout dans les pays liberaux voire ultra liberaux est dans ce cas.Si vous croyez que Tatchers et Reagan ont diminués les fonctionnaires chez eux vous vous trompez lourdement !L'anti fonctionnaires...

à écrit le 19/08/2014 à 7:28
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sans la concurrence faussée,de très nombreux français seraient au chomage!

à écrit le 19/08/2014 à 7:10
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Dans ce type d'analyse on peut toujours prouver le contraire car le marché producteur/consommateur est compliqué, le plus bel exemple l'agroalimentaire qui sur le fond part des moyens du client et le fournisseur mais à disposition un produit dont la...

à écrit le 19/08/2014 à 0:32
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La concurrence c’est surtout le problème de la concurrence déloyale à l’international. La concurrence dont cet article est la conséquence directe de la concurrence internationale depuis le traité de Maastricht. Le problème de la concurrence, n’est pa...

le 19/08/2014 à 8:55
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C'est quoi la concurrence déloyale exactement? Celle que ceux qui travaillent le plus font à ceux qui travaillent le moins? Ne pas oublier que c'est le consommateur qui a droit de vie ou de mort sur les entreprises. Le consommateur est implacable; il...

le 19/08/2014 à 11:57
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Travailler plus ou travailler moins peut jouer un rôle, mais je ne pense pas que c'est le fond du problème, car on est tous mis en compétition. La concurrence déloyale c'est des produits fabriqués à bas coût à l'étranger, avec effectivement des gens ...

le 20/08/2014 à 22:26
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Bravo, Frédéric, il est tard, je reviens demain ! Le modèle économique privilégiant le consommateur est au bout du rouleau ! Le Progrès nous permettrait d'être généreux, la concurrence nous en empêche ! La politique de la demande est en échec depu...

à écrit le 18/08/2014 à 22:57
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la qualité ultra médiocre de tous les produits (meubles, electro ménagé etc...) made in china alors que de vieux objets made in france des années 70/80 fonctionnent encore parfaitement et avec une finition et une qualité des matériaux qui ne se fait...

à écrit le 18/08/2014 à 21:51
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"Plus généralement, la concurrence ne tient toutes ses promesses que si elle est régulée, encadrée, que ce soit par le droit de travail, de la concurrence ou de la consommation." Tout est dit dans cette phrase que personne ... mais alors personne ne...

le 20/08/2014 à 3:34
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"personne ... mais alors personne ne lira assez attentivement, puisque ces petits mots qui sont résumables à la Régulation ne sera jamais appliqué dans ce pays" : Le hic, c'est que les règles doivent être les mêmes pour tous les concurrents sans quoi...

à écrit le 18/08/2014 à 18:59
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"a-t-on déjà vu une compétition sportive se dérouler avec succès sans un minimum de règles du jeu et sans un arbitre impartial "... peut-être, mais quid des joueurs de foot, de rugby, de foot américain, les cyclistes etc.. qui faussent la concurrenc...

à écrit le 18/08/2014 à 18:36
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encore un fantaisiste de plus bien installe dans ses pantoufle de salon parisien vient nous expliquer a nous les gueux comment réintroduire l' esclavage moderne pour dilapider les ressources de la planète au profit des privilégiées qu'il défent si ...

à écrit le 18/08/2014 à 17:46
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"Appliqué à la distribution de médicaments par exemple, cela signifierait que plus de concurrence se traduirait nécessairement par une dégradation du niveau de sécurité sanitaire". C'est oublier un autre aspect que la qualité et le prix : Les contrai...

à écrit le 18/08/2014 à 17:16
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LA CONCURRENCE UN bien grand mot ;ex en ce moment ,si les jouirnalistes n'etaient pas manipules, ils devraient nous parler du brut TRES BAS ET UN PRIX A LA POMPE TRES HAUT IL est vrai que cela arrange l'etat qui nous pique des taxes

à écrit le 18/08/2014 à 17:11
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Il n y a qu en France que une telle idée puisse être regardé comme un scoop! Peut être naîtra t il dans 50 ans la première génération française qui accepte enfin la fin des monopoles colonisateurs.

à écrit le 18/08/2014 à 16:32
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La concurrence comme seule règle, sans la solidarité par exemple, conduit toujours à l'élimination des autres concurrents par les plus avides et n'est qu'une première étape du monopole. Pourquoi devrait-on basé nos relations humaines, économiques, so...

à écrit le 18/08/2014 à 16:19
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Je bien Je défie Monsieur Combe de me démontrer que l'ouverture des services publics Français a la concurrence a pas provoqué d'inflation des prix (renseignements téléphoniques entre autre, autoroutes,...), une jungle tarifaire, la priorité de la ren...

le 18/08/2014 à 16:45
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Cela pose la question de "Qui supporte le cout".. " la priorité de la rentabilité sur le service rendu" sous-entend une meilleur gestion du service. Apres le paiement du service peut se faire via l impot ou directement..

à écrit le 18/08/2014 à 16:06
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Sans la concurrence, 95% des français ne sauraient ni lire ni compter, ni utiliser une baignoire..

à écrit le 18/08/2014 à 16:04
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Les ideologues ne s'interessent pas a la realite. Ce Monsieur vient une nouvelle fois d'en faire la demonstration.

le 18/08/2014 à 16:33
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C'est mal connaitre l'autorite de la concurrence et son role.. Le fameux demantelement du "cartel des mobiles" est surement l'exemple le plus recent et le plus connu..

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