Du « Pénélope Gate » au lancement du mouvement « En Marche ! », en passant par l'affaire des attachés parlementaires européens du Front national, les accusations politico-financières pleuvent en cette période électorale. Ces affaires servent d'arme politique dans un moment crucial pour trois candidats à l'élection présidentielle, François Fillon, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui contre-attaquent en parlant de « boules puantes » destinées à les abattre. Mais ces affaires soulèvent aussi la question du rapport compliqué que les élus entretiennent avec l'argent public et celle de la nécessité de transparence en politique.

Pour en parler, Fabrice Arfi, journaliste à Médiapart, Julien Aubert, député LR de Vaucluse, et la philosophe Myriam Revault d'Allonnes.