Doit-on sacrifier la liberté d’internet pour lutter contre la haine ?

Par 28 minutes / Arte  |   |  185  mots
Jacinda Ardern et Emmanuel Macron (Crédits : Reuters)
REPLAY 28'. La Tribune publie chaque jour des extraits issus de l'émission "28 minutes", diffusée sur Arte. Aujourd'hui, doit-on sacrifier la liberté d’internet pour lutter contre la haine ?

Deux mois après l'attaque contre les mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande et la diffusion en direct de la vidéo de sur le réseau social Facebook, le président français montre sa volonté d'agir contre la violence en ligne. Mercredi, Emmanuel Macron a reçu la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et lancé "l'appel de Christchurch".

L'Élysée rassemble divers chefs d'État et de gouvernement ainsi que des patrons des géants du Web pour une mobilisation internationale. L'objectif principal est de limiter la diffusion de vidéos d'actes terroristes. Une charte sur la haine en ligne sera mise en place dans le but de la faire adopter lors du G7 qui aura lieu fin août à Biarritz. Cela pourrait tendre vers une censure de tous contenus haineux. Jusqu'où doit aller la régulation ? Doit-on sacrifier la liberté d'internet ?

On en débat avec Nicolas Arpagian, expert en cybersécurité, Me Ilana Soskin, avocate de la Licra et spécialiste des nouvelles technologies, et Tristan Nitot, vice-président du moteur de recherche français Qwant.