L'Union européenne vient de décider d'assouplir les règles d'obtention des visas pour les Turcs qui désirent voyager dans l'espace Schengen. Une concession de plus dans le cadre plus général de l'accord passé avec Ankara pour la gestion des migrants venus de la Syrie.

Ne cède-t-on pas trop à un pays dirigé par un président démocratiquement élu, mais qui semble bafouer les libertés et continue une gestion de la question kurde par la violence ? Cet assouplissement préfigure-t-il un nouveau pas vers l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ?

Pour en débattre, Ahmet Insel, économiste à l'université de Galatasaray, Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles et Frédéric Encel, géopolitologue et maître de conférences à Sciences Po Paris.

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