Toutes les astuces pour décrocher le meilleur taux

Votre enfant va poursuivre des études supérieures : même si un cursus universitaire coûte moins cher qu’un diplôme de grande école, à vous de boucler son plan de financement. Outre les frais d’inscription — entre 200 et 600 euros/an pour l’université et jusqu’à 10.000 euros/an voire davantage pour une école — il va falloir payer le logement, les transports, la vie courante, les livres et l’ordinateur. Si vous ne pouvez pas tout financer, il souscrira un crédit. "Nos prêts étudiants ne servent pas uniquement à payer les frais d’inscription, mais peuvent financer l’ensemble des projets d’un étudiant", explique Vincent Malot, responsable du marché des jeunes à BNP Paribas. Tous les établissements se battent pour attirer cette clientèle de futurs cadres avec des prêts à taux cassés et des frais de dossier souvent offerts. "Les prêts étudiants sont parmi les moins chers du marché", affirme Vincent Picard, responsable du marketing crédit à LCL. Bon à savoir : les banques n’adoptent pas toutes la même stratégie, ainsi la Société Générale accorde jusqu’à 120.000 euros, alors que le Crédit du Nord plafonne ses crédits à 21.500. Dans la même veine, LCL a trois grilles de taux : les crédits études sont de 2,40 % pour les étudiants des 200 établissements partenaires (qui ont signé un accord avec elle), de 2,90 % pour ceux qui font des études longues et de 3,90 % pour les autres. Autre exemple : à la Bred Banque Populaire, le taux dépend de la durée et du type d’études, un étudiant en université obtiendra un taux de 4,10 %, tandis que celui d’un futur diplômé de grande école pourra descendre jusqu’à 2,40 %. Attention, ces taux s’entendent hors assurance décès invalidité, non obligatoire mais fortement conseillée. Notamment pour les étudiants qui occupent des petits boulots et peuvent bénéficier d’une couverture en cas d’incapacité de travail. Il vous reste à optimiser le montage du crédit. "Les prêts étudiants sont d’une grande souplesse, ils permettent, par exemple, de modifier la durée du crédit en cours de route ou de bénéficier de déblocages successifs des fonds", explique Vincent Picard. Inutile d’emprunter beaucoup d’un coup, car les prêts étudiants sont toujours modulables. À condition que le projet soit étayé, les banques acceptent que les étudiants demandent une rallonge en cours de cursus pour financer une année supplémentaire. A contrario, il est possible de rembourser par anticipation, et sans pénalités, un crédit non utilisé en totalité. Les étudiants qui ont un projet bien déterminé (une cinquième année à l’étranger, un cursus d’école de commerce), opteront pour un déblocage des fonds année après année. Cela permet de minorer les intérêts, car ils ne seront comptabilisés qu’au moment du versement d’une nouvelle tranche de crédit sur le compte de l’étudiant. Dernier point à vérifier, et à ajuster au projet d’études : la durée maximale du différé, période pendant laquelle la banque accepte que vous ne remboursiez rien, ou juste le montant des intérêts.
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