Orléans veut généraliser le transport propre

Par Guillaume Fischer  |   |  296  mots
La croissance du transport à la demande est accélérée par le digital. (Crédits : DR)
Nouveau parc de bus électriques, transports à la demande dynamique... Côté mobilité, la métropole orléanaise compte figurer à moyen terme dans le top 5 des smart cities françaises.

Le parc des quelque 180 bus orléanais, équipés actuellement de moteurs thermiques, devrait être remplacé d'ici à 2026 par des véhicules entièrement électriques. À la suite de l'expérimentation menée en 2018- 2019 avec des engins prêtés, ce déploiement s'effectuera en deux étapes. En raison du manque d'autonomie actuel des batteries classiques, les bus articulés, plus lourds que les classiques, ne fonctionneront que dans un second temps à l'énergie propre. Orléans a sélectionné la filiale du concessionnaire du métro parisien, RATP Real Estate, ainsi que la société d'ingénierie Systra, pour piloter ce marché d'un montant de 100 millions d'euros.

À l'échelle de la métropole moyenne (180.000 habitants), ce montant est à la mesure de l'enjeu poursuivi par Olivier Carré. Le maire ex-Les Républicains compte faire de sa ville un exemple de smart city, à l'instar d'Amiens, côté transports en commun.

Généralisation du transport à la demande

À ce changement du mode de propulsion des futurs bus orléanais s'agrège en effet une montée en puissance du transport à la demande (TAD). Boosté par une application digitale ciblée sur l'est de l'agglomération (Résa'Est) depuis 2018, le TAD dynamique sera généralisé à partir de septembre à l'ensemble des communes périurbaines. Environ 15% des habitants de la métropole d'Orléans sont concernés par ce service personnalisé au travers de minibus électriques. Avec un double objectif à la clé : la réduction des flux automobiles et le désenclavement des zones rurales et « rurbaines ».

Au sein du plan climat-air-énergie territorial (PCAET), décliné au plan régional et visant, à terme, une baisse totale de 30% de l'émission des gaz à effet de serre, la métropole orléanaise estime que ses futurs transports propres y contribueront à hauteur de 3%.