Valoritem cherche à démocratiser l'intelligence économique

La start-up parisienne aide les entreprises à structurer leur veille grâce à la collecte multi-lingue sur tout le Web, l'analyse et la détermination d'indicateurs d'influence.
Les serveurs de la start-up embarquent un méta-moteur recherche qui collecte les données ciblées non seulement dans les différents moteurs de recherche comme Google, Yahoo ! ou Bing mais aussi dans les moteurs chinois, japonais, russes ou brésiliens, etc. © Ministère de l'Économie et des Finances 2012

Marketing, relations de presse, R&D, finance... tous les services d'une entreprise ont besoin d'organiser leur veille. Qu'il s'agisse de scruter les faits et gestes de la concurrence, détecter de nouvelles technologies ou de débusquer les tendances qui vont faire faire le buzz... C'est sur ce constat que la start-up parisienne Valoritem vient de lancer « Bumble Vox », une offre qui cherche à simplifier la veille technologique et concurrentielle.
Côté technologie, les serveurs de la start-up embarquent un méta-moteur recherche qui collecte les données ciblées non seulement dans les différents moteurs de recherche comme Google, Yahoo ! ou Bing mais aussi dans les moteurs chinois, japonais, russes ou brésiliens, etc. « Nous agrégeons également tout types de source à la demande : les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook, les sites média, les blogs perso, les forums ou encore les portails de eCommerce », explique Bertrand Coty.

Recherche multi-lingue

Le fondateur de la société Valoritem voit deux utilisations majeures au moment de construire des corpus à analyser : la veille quotidienne sur ce qui est en train de se dire de soi, sa société, sa marque, ses produits ; l'étude a posteriori sur les mêmes thèmes. Viennent ensuite les filtres de l'analyse : par langue, type de source, tonalité générale (positive ou négative...), localisation...
Le système peut alors tirer des indicateurs de tendance, d'établir des comparaisons entre thématiques, marques ou acteurs... le tout avec de grandes possibilités de croisement. « Nous calculons le potentiel d'influence des différentes pages Web analysées, reprend Bertrand Coty. Nous en tirons un palmarès des leaders d'opinion, des pages qui vont le plus influencer le public. »

Sept critères

A cet égard, Bumble Vox recourt à 7 critères : la présence de l'information scrutée dans un ou plusieurs moteurs de recherche, sa position dans les résultats de recherche, le taux de rafraîchissement de cette information par des commentaires, les images ou vidéos associées... Le tout avec des coefficients de pondération qui finissent par donner un indice global. Enfin, à l'instar d'éditeurs du Big Data comme Tableau Software, Captain Dash ou OpenDataSoft, Bumble Vox dispose d'un moteur de visualisation des données.
« Après un an de test auprès de sociétés du CAC40 et de cabinets anglo-saxons de relations de presse, nous devons encore aider les clients à paramétrer leurs requêtes et à exploiter leurs résultats », précise Bertrand Coty qui commercialise son offre à partir de 500 euros par mois et espère dégager 150 000 euros de recettes cette année et trois fois plus en 2014.
 

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Commentaire 1
à écrit le 03/03/2013 à 8:23
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La veille technologique sur Internet prend un temps extrêmement important et l'idée de la start up de mutualiser la veille est une idée tout à fait remarquable. Internet est un outil puissant et dont l?expansion est sans limite, les pouvoirs de créat...

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