Non, le gouvernement n'a pas donné son feu vert à la fusion entre les Hauts-de-Seine et les Yvelines

Contrairement à ce qu'a tweeté Pierre Mansat, ancien adjoint de Bertrand Delanoë puis conseiller d'Anne Hidalgo chargé de la métropole, mardi 16 juillet, le gouvernement n'a pas validé le rapprochement de ces deux départements d’Île-de-France.
César Armand
Patrick Devedjian, président des Hauts-de-Seine, et Pierre Bédier, président des Yvelines.
Patrick Devedjian, président des Hauts-de-Seine, et Pierre Bédier, président des Yvelines. (Crédits : Conseil départemental des Yvelines)

C'est un tweet qui a secoué tout l'écosystème du Grand Paris. Hier, l'ancien adjoint de Bertrand Delanoé chargé de Paris Métropole et des relations avec les collectivités territoriales d'Île-de-France puis chargé de mission auprès d'Anne Hidalgo a écrit ceci sur le réseau social aux 280 caractères :

"Aucune décision n'a été prise"

Sollicité par La Tribune, le ministère des Collectivités territoriales affirme qu'"aucune décision n'a été prise à ce stade" et que la décision relève du président de la République et du Premier ministre.

L'entourage de Sébastien Lecornu confirme que le directeur de cabinet du ministre a rencontré les directeurs généraux des services des deux départements pour "comprendre les enjeux du projet" et insiste sur le fait que c'était "un rendez-vous technique plus que politique".

Trois ans que le sujet est sur la table

Du côté des présidents des conseils départementaux concernés, une proche estime que l'exécutif n'a "pas encore" donné son "feu vert".

Un mois après la naissance de la métropole du Grand Paris, en février 2016, les présidents (LR) des départements des Yvelines (78) et des Hauts-de-Seine (92) Pierre Bédier et Patrick Devedjian avaient effectivement fait voter, par leurs assemblées, la création d'un établissement public de coopération interdépartementale ainsi que la fusion de leurs sociétés d'économie mixte. Avant l'adoption conjointe en juin 2017 de deux délibérations demandant à l'Etat la fusion du 78 et du 92. Depuis, les services des affaires sociales, santé et éducations auraient déjà commencé à se rapprocher.

En réalité, toutes ces décisions ont été prises car le 92, collectivité la plus riche d'Île-de-France, ne veut pas être absorbée par la métropole du Grand Paris, si un jour le président Emmanuel Macron se décide à respecter sa promesse de candidat.

César Armand

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Commentaires 2
à écrit le 18/07/2019 à 7:52
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il est absolument indispensable de contrebalancer les arrogances et absences de démocraties de hidalgo et pecresse. elles sont incapables de gérer leur domaine de compétences, voir les 170 bus diesels que pecresse commandent pour la région et le nomb...

à écrit le 17/07/2019 à 13:51
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Combien ça nous a coûté pour en venir a cette conclusion politique ???????

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