Cosmétique : Feeligreen combat les rides grâce à des puces

Utiliser les semi-conducteurs pour faire disparaître les rides du visage, c'est l'innovation développée depuis un an par cette start-up qui commercialise ses patchs en Russie, au Japon et en France.
La start-up a mis au point une première gamme, baptisée Feeligold, qui se présente sous forme de patch en demi-lune, une forme permettant d'être appliquée sur les différentes parties du visage : pattes d'oie, sillons naso-géniens, poches sous l'œil... © Feeligreen

De l'or 24 carat, de l'oxyde de zinc et la magie de ces deux ingrédients qui, apposés ensemble sur la peau, créent un micro-courant sous cutané capable de stimuler la production naturelle de collagène. Et ainsi faire disparaître ou du moins vraiment atténuer les rides. Voilà le savant stratagème mis au point par Christophe Bianchi, un ingénieur chercheur en micro-électronique depuis 25 ans, passé par la Silicon Valley.
En janvier 2012, Christophe Bianchi crée Feeligreen à Grasse, convaincu que la micro-électronique appliquée à la cosmétique et au médical ouvre des perspectives encore peu exploitées mais prometteuses. À l'automne 2012, il met sur le marché une première gamme, baptisée Feeligold, qui se présente sous forme de patch en demi-lune, une forme permettant d'être appliquée sur les différentes parties du visage : pattes d'oie, sillons naso-géniens, poches sous l'?il...
Les spas russes, japonais et estoniens sont ses premiers clients. "Ils ont une vraie appétence pour l'innovation cosmétique, observe Christophe Bianchi. De plus, ces pays nous accordent des avances de trésorerie, ce qui permet de produire sans avoir à faire l'avance des dépenses". Feeligreen réalise donc 98 % de son activité à l'export.

Spas et instituts de beauté haut de gamme

La cible ? « Les spas et les instituts de beauté haut de gamme qui constituent notre marché prioritaire », explique le dirigeant qui, depuis, a séduit aussi en France. En fin d'année 2012, 180 000 euros ont été injectés dans la start-up grâce à de la love money. Actuellement un tour de table à hauteur de 600 000 euros est en passe d'être finalisé auprès d'investisseurs privés. "Si nous voulons demeurer une entreprise innovante, il faut toujours plus de nouveautés", reconnaît Christophe Bianchi qui vise à terme d'apporter ses compétences au domaine médical.
Aujourd'hui seul, il prévoit de recruter 3 salariés d'ici la fin de l'année, notamment en marketing et en R&D, un secteur "qui a utilisé 50 % du chiffre d'affaires 2012 (50 000 euros) - et qui devrait mobiliser 2 millions d'euros sur les quatre prochaines années". Le chiffre d'affaires 2013 est attendu à 300 000 euros.
 

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