Le Bon Côté des Choses invente la consommation moins chère mais bonne

Par Françoise Sigot, correspondante à Lyon. Acteurs de l'économie  |   |  227  mots
Thierry Ferrandiz BCC / DR
Créée en juin 2011, le Bon Côté des Choses (BCC) lancera fin juin un site Internet permettant de pratiquer « une consommation ajustée ».

« Nous irons bien au-delà du comparateur de prix. En renseignant une liste de course, mais aussi des données qualitatives comme des cartes de fidélité ou des régimes alimentaires, nous proposerons plusieurs solutions d'achat trouvant le meilleur rapport qualité prix, et tenant compte des désirs des internautes. Nous avons une approche respectueuse des envies, alors que pour l'heure les comparateurs ne prennent en compte que les prix », décrit Thierry Ferrandiz, co-fondateur de l'entreprise savoyarde qui emploie cinq personnes. Pour achever le développement de son outil - le Social Shopping List Optimizer (S²LO©) - BCC vient de lever 500 K? auprès de cinq partenaires : Réseau Entreprendre Savoie, Inovizi, INPG SA, OSÉO et l'Adises.

« L'algorithme que nous avons élaboré est capable de quantifier des informations qualitatives, à ce jour, c'est une première », estime Thierry Ferrandiz. Lancé à l'échelle nationale, BCC cible les produits alimentaires, la droguerie, la parfumerie et l'hygiène. En marge de l'outil, l'entreprise entend développer un baromètre de la consommation des ménages. Elle n'exclue pas non plus de commercialiser certaines données auprès des industriels et des distributeurs et des acteurs spécialisés dans l'analyse des comportements d'achat. Enfin, elle envisage rapidement d'étendre son offre à d'autres pays, et pour cela se donne « deux ans », le temps pour que le concept devienne « mature ».