Audit énergétique obligatoire : la nouvelle échéance approche, Eni vous accompagne dans cette démarche

Par Article partenaire - Eni  |   |  593  mots
(Crédits : Eni)
Les entreprises de plus de 250 salariés doivent effectuer une analyse de leurs installations et leurs consommations d’énergie tous les quatre ans. La prochaine devra être réalisée avant le 5 décembre 2019. Rappel des règles pour bien s’y préparer.

Tic-tac, tic-tac... le compte à rebours pour le deuxième audit énergétique réglementaire a commencé. En 2012, une directive européenne sur l'efficacité énergétique imposait aux entreprises de plus de 250 salariés ou réalisant plus de 50 millions de chiffre d'affaires d'effectuer un audit énergétique. L'objectif ? Dénicher des gisements d'économies d'énergie pour permettre ensuite à ces sociétés d'améliorer leur performance énergétique. La première échéance avait été fixée au 5 décembre 2015. La mesure instaurant l'obligation d'un audit tous les quatre ans, c'est donc d'ici le 5 décembre 2019 que les entreprises concernées auront tout intérêt à effectuer leur deuxième audit pour rester en conformité, faute de quoi elles s'exposent à des sanctions pouvant atteindre 2 % du chiffre d'affaires, voire 4 % en cas de récidive.

Qui peut réaliser l'audit ?

En clair, les entreprises doivent procéder à une analyse de leurs installations ainsi que de leurs consommations énergétiques avec, à la clé, un rapport qui dresse des pistes d'action à suivre afin d'améliorer leur performance énergétique. L'audit couvre les activités qui génèrent plus de 80 % de la facture énergétique de la société. A la suite de la restitution de cet audit, la mise en place d'un plan d'actions concrètes permettant la réduction de consommation énergétique est obligatoire. En effet, les entreprises doivent déclarer les résultats de leurs audits sur une plateforme mise en ligne par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Qui peut réaliser l'audit ? Si un expert interne qui dispose de diplômes requis peut le faire, les entreprises peuvent aussi faire appel à un prestataire externe. L'énergéticien Eni propose par exemple ce service en partenariat avec un expert de l'optimisation énergétique.

Découvrez le témoignage client ici.

La norme ISO 50001 exonère de l'audit obligatoire

Autre solution prévue par la réglementation pour se mettre en conformité : la certification ISO 50001 sur la gestion efficace de l'énergie exonère les entreprises de l'audit énergétique obligatoire. Une norme qui d'ailleurs vient d'être remise au goût du jour depuis août dernier pour maximiser les économies d'énergie et les gains de performance. De même que dans le cas de l'audit, la certification doit couvrir au moins 80 % de la facture énergétique de la société. Là aussi, Eni propose aux entreprises un service d'accompagnement à la certification ISO 50001, de la cartographie des consommations à l'évaluation d'outils de mesure en passant par la définition des objectifs et leur mise en œuvre.

Bilan 2017 : un faible nombre de préconisations

Quel bilan pour le premier audit règlementaire ? L'Ademe a publié, en février 2018, un rapport sur les audits transmis avant le 11 décembre 2017 (« Bilan 2017 sur les audits énergétiques des grandes entreprises »). Selon l'étude, sur les 5 000 entreprises concernées par la mesure, 3 599 avaient finalisé la déclaration de leurs audits sur la plateforme de l'organisme, tandis que 115 sociétés n'avaient initié aucune démarche. Pour nombre d'entreprises, l'obligation règlementaire a d'ailleurs été l'occasion de réaliser un audit énergétique pour la toute première fois. Bémol cependant de cette première vague, le nombre de préconisations saisies sur la plateforme de l'Ademe a été relativement faible : près de 20 % des entreprises n'ont saisi qu'une seule préconisation en matière d'économies d'énergie.

Vous souhaitez en savoir plus sur la réalisation de l'audit ? Contactez Eni au 32 94 ou sur leur site à cette adresse.