Le pari nécessaire du carburant alternatif

Par La Tribune avec Seat - Aude Bernard-Treille  |   |  618  mots
(Crédits : DR)
La transition énergétique passera par la révolution du biocarburant. Avec le gaz naturel pour véhicules (GNV) et le bioGNV, sa version issue de déchets, SEAT fait le choix du futur pour une mobilité durable.

L'attrait pour le gaz naturel revient en force dans l'automobile. Si son utilisation
comme combustible était devenue marginale aprèsguerre, elle se développe, présentant une croissance mondiale de près de 20 % par an. Les véhicules carburants au GNV devraient représenter ainsi 10 % du marché des véhicules terrestres en 2020. L'industrie automobile, souvent montrée du doigt en matière de rejet de CO2, prend un virage important et propose d'autres choix de sources d'énergies en développant des motorisations à énergie renouvelable. C'est le cas de SEAT qui « s'engage à promouvoir le GNV en tant qu'alternative durable aux combustibles fossiles conventionnels. C'est l'occasion de réduire les émissions de CO2 sans nuire aux caractéristiques distinctives de nos véhicules », a déclaré Luca de Meo, président de SEAT. « C'est un élément important du mix énergétique grâce à la compatibilité de la technologie avec le biométhane renouvelable, alors même que nous nous dirigeons vers une mobilité à faibles émissions. » Si SEAT soutient également le développement et la commercialisation du bioGNV, c'est que ce combustible neutralise les émissions de CO2 générées par l'utilisation des véhicules. Ils deviennent donc plus propres et plus durables avec la mise en oeuvre de cette technologie. L'utilisation de biométhane, plaide donc en faveur de l'indépendance énergétique étant donné que ce sont des énergies qui sont produites localement dans une économie circulaire, à des coûts ultra compétitifs.

Donner les moyens d'agir

Selon le dernier rapport de l'ADEME : « l'utilisation du bioGNV comme carburant est la valorisation la plus vertueuse du biométhane : il permet de réduire de 80 % les émissions de GES (Gaz à effet de serre) par rapport aux véhicules diesel de même génération. Le GNV pourrait représenter 32 % des ventes en France à horizon
2050 ». Pour cela, l' Etat aurait l'obligation de lancer un grand plan Marshall en ce sens. On ne peut pas avoir un discours réprobateur et alarmiste sans donner les moyens à ses citoyens de choisir les solutions appropriées. Afin de favoriser l'émergence des véhicules propres, roulants au GNV ou bioGNV, il faudrait un renouvellement du parc automobile français. On le sait : cela va prendre des années, mais il faut bien commencer. Heureusement, actuellement en France, une forte demande s'amorce en ce qui concerne les véhicules de tourisme et les constructeurs développent leur offre.

Exemple d'utilisation du bioGNV : Les SEAT Leon TGI de Liger

Parmi les premiers clients de SEAT, LIGER a acquis 5 SEAT Leon 1.5 TGI 130ch, qui consomment localement du BioGNV « KarrGreen » de la station publique LIGER de Locminé, et qui roulent partout en France grâce au plus de 100 stations publiques disponibles. Avec le BioGNV « KarrGreen » issues de la biométhanisation de LIGER, les émissions de CO² du véhicule sont équivalentes à moins de 20gr/km ! Les véhicules disposent d'un réservoir de 17,7 kg de GNV et d'un réservoir de 9l d'essence pour ne jamais tomber en panne sèche.

Caractéristiques :

  • Leon 1.5 TGI 130ch : motorisation TGI, hybride gaz naturel véhicules (GNV) et essence
  • Consommation : 3,7 kg de GNV au 100 km
  • Emissions de CO² : 93gr en GNV, ramené à une équivalence de 18gr en utilisant du BioGNV
  • Autonomie : 500 km en GNV + 150 km en essence
  • Coût du kg de BioGNV KarrGreen: 0,99€
  • Coût du plein de BioGNV : moins de 18€ pour 500 km

Soit moins de 4€ pour 100 km, au lieu de 6€ en diesel et 9€ en essence ! En roulant avec une Leon TGI au BioGNV, LIGER divise par deux son coût kilométrique par rapport à l'essence, ou de 30% par rapport au diesel. Grâce à la SEAT Leon TGI et au BioGNV, rouler « écologique » rime désormais avec rouler « économique ».