Les actionnaires d'Océ, le fabricant néerlandais de solutions industrielles pour le traitement des données numériques et l'impression, avaient du 29 janvier au 1er mars pour souscrire à l'offre publique d'achat lancée par le groupe japonais d'électronique Canon. Approuvée par le conseil d'administration, cette OPA n'était pas très bien accueillie par certains actionnaires. Canon offrait 8,60 euros en numéraire par titre, valorisant sa cible autour de 730 millions d'euros, un prix que les opposants à l'OPA jugeaient sous-évalué.

Résultat, au 1er mars, Canon a annoncé n'avoir obtenu que 71% des titres d'Océ (y compris les 28,3% qu'il possédait déjà avant l'offre) alors qu'il s'était fixé un objectif de 85ù.  "Canon annoncera le 4 mars au plus tard sa décision", a fait savoir le groupe dans son communiqué.

Trois hypothèses s'offrent à lui : déclarer l'offre nulle et non avenue, la prolonger ou bien accepter le résultat tel qu'il est; auquel cas, il ouvrira alors, précise le communiqué, une "période de post-acceptation" de deux semaines maximum pour permettre aux actionnaires n'ayant pas apporté leurs titres pendant l'offre de changer d'avis.