Les nouvelles technologies ne signifient pas nécessairement la fin de l'Histoire. C'est ce qu'a démontré l'orchestre philarmonique de Bruxelles en devenant le premier orchestre au monde à proposer des sonneries de musique classique de son répertoire au format MP3 et M4R. Brahms, Mozart, Debussy ou Xenakis, en tout, ce sont douze sonneries d'une trentaine de secondes qui sont proposées depuis le 17 septembre sur le site du Brussels Philarmonic et sur iTunes.
Un succès inattendu
Et à l'orchestre philarmonique de Bruxelles, on parle d'un "succès inattendu". "Elles ont été téléchargées plus de 10.000 fois au cours des trois premiers jours" a déclaré Gunther Broucke, l'amdinistrateur de l'orchestre, vendredi à l'AFP. De quoi démontrer que l'intérêt pour la musique classique existe toujours, malgré le vide des salles de concerts, selon lui.
Être créatif pour s'en sortir
"Nous nous en sortirons en étant créatifs et en pariant sur les plateformes digitales" a estimé l'administrateur de l'orchestre en citant le succès de la page Facebook de l'orchestre et des enregsitrements disponibles via la plateforme de partage musical Sound Cloud. Et il n'y a pas que chez les internautes que ces mesures innovantes rencontrent le succès. "Ces initiatives sont bien accueillies pas les musiciens, souvent inquiets" pour l'avenir de la musique classique selon Gunther Broucke.
Monté pour s'adapter au nouveau format
Les douze sonneries ont été sélectionnées dans le répertoire symphonique par le chef d'orchestre Michel Tabachnik, directeur musical du Brussels Philharmonic. "Chaque enregistrement a été monté de façon à ce qu'on puisse l'entendre en boucle, le modifier, baisser le ton, même lorsque l'on se trouve dans un train à l'heure de pointe", précise l'orchestre. Le but, attirer de nouvelles personnes en faisant en s'adaptant aux pratiques des nouveaux abonnés des salles potentiels.
Les sonneries peuvent être téléchargées gratuitement sur www.brusselsphilharmonic.be/ringtones ou sur iTunes Store pour un coût de 1,29 euros l'unité.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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